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Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence
Publie le mardi 14 octobre 2008 par Open-Publishing13 commentaires
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 13 octobre
Notre pays, comme le monde entier, est brutalement plongé dans une des plus graves crises économiques de son histoire. Captés par la spéculation sur les marchés financiers au lieu de s’investir dans l’économie réelle, les énormes profits réalisé par la mise en concurrence et la surexploitation des salariés du monde entier ont alimenté une gigantesque bulle financière qui est en train d’exploser. Les dégâts financiers sont déjà considérables. Aux États-Unis, 2000 milliards de dollars (20% des retraites gérées par les fonds de pension) sont partis en fumée. Sommaire
Mesures d’urgence
Des réformes de fond pour (...)
Face au désastre, les grands de la terre se réunissent en urgence (G4, G7, Eurogroupe…) pour renflouer le système financier. Des sommes fabuleuses, qui se comptent en milliers de milliards de dollars, sont mobilisées par les Etats pour boucher les trous aux frais des contribuables. Mais rien n’y fait jusqu’à présent. La sphère financière s’affole et les bourses connaissent un plongeon sans équivalent.
Cette crise d’ampleur historique ne s’arrêtera pas à la sphère financière. L’immobilier, par où la crise a démarré, est déjà touché de plein fouet. Si on ne fait rien d’efficace, la crise bancaire va mettre en très grande difficulté les PME, et toute l’activité productive. Avec d’importantes conséquences sur le chômage, déjà en hausse très nette depuis l’été. L’économie mondiale est entrée en récession. Elle risque de prendre une ampleur catastrophique, affectant les salaires, l’emploi, les retraites, le logement, l’accès à la santé, les services publics. C’est la vie quotidienne de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée.
Les mesures annoncées aujourd’hui par le Président de la République, après la réunion hier de l’Eurogroupe, la mobilisation de milliards d’euros pour sauver les banques ne s’attaquent pas aux choix et aux pratiques qui ont conduit à la catastrophe d’aujourd’hui.
Le Président de la République en appelle à « l’union nationale ». Mais il propose que cette union se fasse autour des recettes libérales qui sont à la racine même de la crise en favorisant une nouvelle fois un système irresponsable. Ces mesures sont absolument insuffisantes. Il est complètement vain de prétendre « moraliser » le capitalisme. C’est le système lui-même qui est en crise parce qu’il est obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement de quelques uns au détriment de l’intérêt général, du développement de toutes et tous, et de la préservation de la planète. Un système qui va de crise en crise : sociale, alimentaire, écologique, financière, et nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.
Dans la très grave situation où nous sommes, le Parti communiste appelle les citoyennes et les citoyens, les militants syndicalistes et associatifs à se mobiliser sous toutes les formes possibles. Il appelle les économistes de gauche qui veulent contribuer à ce mouvement à travailler ensemble pour faire émerger des propositions fortes et convergentes. Il appelle les personnalités et les forces politiques de gauche à se rassembler d’urgence pour porter ensemble un plan de mesures efficaces pour stopper et sortir de la crise. Et dessiner ainsi une alternative politique de gauche forte et audible.
Dans les jours qui viennent, il organisera mille rencontres dans tous le pays afin de débattre avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent des véritables solutions à la crise. Dès aujourd’hui, il lance une pétition visant à soutenir cette démarche et de premières propositions :
Mesures d’urgence
1. Il faut des mesures efficaces et justes pour sauver le système de crédit, vital pour notre économie. Mais en prenant des garanties contraignantes à l’égard des spéculateurs qui sont responsables de cette crise.
Pas d’argent public sans pouvoir de gestion. S’il doit venir au secours d’un établissement financier , comme Dexia, l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion. Et quand il l’estime justifié, compenser l’aide apportée par une nationalisation durable de ses actifs sains, contribuant ainsi à la constitution d’un grand pôle financier public.
Organiser et exiger la transparence absolue du système bancaire. L’argent et la monnaie sont des biens communs, nécessaire à tous. Ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens
Suppression du boulier fiscal pour les plus riches.
Refus de toutes nouvelles privatisations, à commencer par celle de La Poste, qu’il faut stopper de toute urgence.
Plan de développement et de modernisation des services publics
Augmentation des salaires et des pensions
2. On trouve des centaines de milliards pour sauver le système financier. Un effort équivalent peut et doit être fait pour les simples gens dont l’activité et la consommation sont le cœur vital de l’économie. Il faut pour cela des mesures d’urgences permettant de rétablir vraiment la confiance en protégeant les salariés et les familles.
Garantie absolue des dépôts bancaires des petits et moyens épargnants : cette mesure doit être prise dans toute l’union européenne dès le Conseil du 15 octobre.
Garantie des rémunérations en cas de licenciement
Garantie du logement, interdisant les expulsions, y compris pour les accédants touchés par la crise des crédits relais.
Des réformes de fond pour s’attaquer à la logique folle du capitalisme.
1. Réorienter l’argent vers l’économie réelle. Nous proposons de réunir immédiatement un Grenelle du développement, avec tous les acteurs sociaux et économiques, pour décider des moyens de réorienter l’argent vers les salaires et le pouvoir d’achat, l’emploi et la formation, l’investissement, la santé, l’éducation et la recherche et toutes les dépenses socialement utiles.
2. Créer un grand pôle public du crédit. Autour de la banque des Dépôts et Consignations, des Caisses d’épargne, des banques mutualistes, de l’Oséo, de la banque postale, et les banques privées qui seraient renationalisées, ce pôle public doit avoir pour mission devrait impulser une politique de crédit favorisant l’investissement utile, et pénalisant lourdement les crédits à visée spéculative.
3. Contrôler les mouvements de capitaux. Il faut revenir sur l’aberrante liberté de circulation des capitaux qui alimente l’incendie financier. Dans le même sens, il faut engager une lutte acharnée contre les paradis fiscaux, dont l’existence, au sein même de l’Europe, permet à des capitaux considérables d’échapper à tout contrôle.
4. Aller vers un nouveau traité fondateur de l’Union européenne. La banque centrale européenne, aujourd’hui esclave des marchés financiers, doit être mise au service du développement de l’industrie et des services. En remettant en cause son « indépendance » à l’égard des pouvoirs politiques. Mais aussi en allant vers un nouveau traité mettant fin au pacte de stabilité, au dogme de la « concurrence libre et non faussée, et au choix du dumping social et fiscal.
5. Mettre le poids de la France et de l’Europe au service d’une refonte des institutions internationales à vocation économique et financière. Ayant pour but de favoriser un co-développement durable de tous les peuples, cette refonte doit s’accompagner de la création d’une monnaie commune mondiale mettant fin à l’hégémonie désastreuse du dollar.
Relevé de décision du Comité Exécutif National
Parti communiste français
Paris, le 13 octobre 2007.
Messages
1. Crise financière / déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’u, 14 octobre 2008, 09:16, par bernard Trannoy
Lancez un appel aux forces de gauche dont on sait par avance qu’elles n’y répondrons pas Est-ce utile ???? - En fait normalement un fossé devrait nous séparer du PS ? D’ailleurs le PS a à notre égard un profond mépris - Alors pourquoi perdre son temps dans de vain appel - Sinon de leur servir de lessiveuse exemple pétition contre la privatisation de la poste - Alors que le PS est complice de l’UMP pour la violation du peuple qui avait rejeté à 55% le traité européen - Première chose à exiger du PS Respect des choix populaire
www.pcfbassin.fr
1. Crise financière / déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’u, 14 octobre 2008, 09:59
Le PS et les verts ont annoncé qu"ils allaient voter le plan Sarko, bien que ce texte ne le précise pas les cocos devraient, seuls, voter contre !
CN46400
2. Crise financière / déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’u, 14 octobre 2008, 11:19, par Copas
Oui c’est un soucis, l’union sacrée est à nouveau le grand évènement comme pour le TCE.
Le plus immense braquage de tous les temps s’opère et une grande partie de la gauche "institutionnelle" le soutient avec des inflexions mais le soutient.
Il faut donc dénoncer cela, rappeler qui soutient ce qui constitue une extorsion de richesses d’une extrême brutalité opérée par la bourgeoisie sur la planète avec l’assentiment de ses gouvernements de paille.
Sans cette explication préalable, toute autre proposition donne l’impression de parler du sexe des anges.
Autre aspect, la question des nationalisations, de dire qu’il faut faire ceci ou cela, comme si on était au pouvoir, c’est du délire pur !
On voit là, encore une fois, qu’une nationalisation n’a aucune valeur progressiste en soi si on ne traite pas de la question de qui dirige , qui décide, qui contrôle et comment. L’histoire nous montre que même des gouvernements éclairés ne font que des nationalisations bourgeoises (qui ne changent rien au pouvoir bourgeois, mais le rationalisent) tant que ne s’allume pas le moteur essentiel du pourvoir démocratique des travailleurs, au concret, sur l’économie.
Je préfère l’exclamation de Braouzec à l’annonce de la nationalisation de fait de Dexia (je crois que c’est à ce propos) indiquant que sans contrôle populaire une nationalisation c’est bidon (il l’a dit autrement et avec ses mots, mais bien crus).
Le fondement d’une politique communiste c’est la progression, ou pas, du pouvoir des travailleurs, par leurs mobilisations. C’est donc cela qu’il faut rechercher, c’est cela le plat de résistance qui doit orchestrer sur tous les registres les propositions à faire. Des nationalisations, surtout avec la leçon de choses faite par les gouvernements US, britanniques, français, belges, allemands, hollandais, c’est de la merde, ou la continuation de la crise et du vol pur et simple.
Ou, autrement dit, ce n’est pas ce que nous ferons (en 2012 ?) pour le peuple mais ce pour quoi on est : Que les travailleurs et leurs alliés contrôlent les banques, les assurances, etc.... pour ce qui est de la propagande ;
Propager les idées que les travailleurs seraient plus capables de diriger et contrôler un système bancaire du peuple que les pieds nickelés arrogants de la bourgeoisie et de la droite. Ce qui au fond ne serait qu’extension de la démocratie à ce qui compte réellement en ce bas monde du point de vue matériel et du point de vue du pouvoir : le fric.
Et pour ce qui est de l’agitation, soutenir, élargir, toutes les initiatives du simple mouvement de défense à des initiatives plus audacieuses de bataille sur les lieux mêmes des braquages financiers opérés par la bourgeoisie.
Au niveau politique :
Rassembler ?
Mais qui reste-t-il en lice ?
Il faut mettre des lettres et des noms :
Ne restent en lice que le PCF, LO, la LCR, et quelques autres.
Mais pas le PS, peut-être pas les verts.
Encore une fois, il n’y a pas équilibre à faire entre, d’un côté le PS, et de l’autre l’extrême gauche, les premiers soutiennent le braquage opéré par la bourgeoisie sur la planète (en indiquant que parallèlement il conviendrait de faire également quelque chose pour les emprunteurs et les pauvres, comme si une escroquerie planétaire était comparable au mouvement ordinaire de civilisation qui consiste à élever les plus démunis), les seconds luttent contre.
Les PS, social-démocraties, labours and co, se sont rangés d’un seul homme derrière une énorme infamie dont les conséquences risquent d’avoir odeur d’Aout 1914.
Parler d’union avec le PS (pris comme appareil et parti) devient une attitude chaotique et furieuse. Ce parti a tout à prouver qu’il ne soutienne pas les banksters. Pour l’instant ce n’est pas évident.
Parler d’union de la gauche c’est essayer encore de glisser cette marchandise dans le menu. Ou alors on en précise les frontières.
Il faut sortir de cela et être beaucoup plus clair et appeler un chat un chat : ceux qui voteront ou s’abstiendront sur le plan d’aide au banksterisme n’ont rien à voir avec la gauche dans ce qu’elle a de positif ;
Ceux qui appellent à l’union nationale ou union sacrée pour sauver "notre" économie vendent le soutien à un plan de continuation de l’extorsion par la bourgeoisie mondiale des richesses produites par les classes ouvrières et paysanneries du monde (pour les grandes classes).
Il convient également de voir qu’un même mouvement, plan, de résolution de la crise de croissance des richesses extorquées par la bourgeoisie, est à l’oeuvre partout sur la planète.
On ne peut découper cela comme un salamis (même si des batailles au concret partent du terrain toujours) mais comprendre que des ripostes doivent se faire à plus grande échelle.
Il y a un peu de cela dans l’idée du PCF de rassembler et échanger avec d’autres sur cette crise.
Mais il convient d’abord de rassembler pour la discussion et l’échange sur les ripostes à ce plan, aux niveaux nationaux, continentaux et planétaires, ceux qui d’abord sont contre en se plaçant du côté des interets populaires et ouvriers.
Peut-être que ce pourrait être une conférence internationale de tous les partis et mouvements du monde luttant contre le capitalisme, pour le socialisme et, au concret, contre ce plan.
L’épicentre de cette immense crise est passé maintenant dans l’UE avec le plus gigantesque plan financier de tous les temps , l’UE alignera sur le court terme dans les 2000 milliards d’euros d’aides, crédits de toutes sortes, au capitalisme, en sus de ses subventions déjà largement connues qu’elle déverse depuis des années et à gros flots aux entreprises.
Il y a là également une réponse particulière et européenne à penser et à favoriser.
3. Crise financière / déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’u, 14 octobre 2008, 11:35
Tu parles bien du mec qui veut supprimer le PCf et qui fait des PPP avec des types du Medef ???
LL
4. Crise financière / déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’u, 14 octobre 2008, 12:17, par Copas
Je parle de sa phrase que j’ai entendu à la télé en réaction de parlementaire à l’étatisation de Dexia....
Sinon sur le reste , pas d’autre avis que le tien.
2. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 10:32
POURQUOI "LA GAUCHE" ????? ELLE FAIT QUOI "LA GAUCHE" ?? Les Verts ? LE centre ? Le PS ?? ILs vont tous voter le budget 2009 et le plan Sarko !!!
Vous vous foutez de notre gueule à FABIEN, c’est pas vrai ?!
VOUS ÊTES ENCORE LA DIRECTION DU PCF (PCF je vous rappelle Parti COMMUNISTE Français) - Votre rôle c’est d’unir d’abord les communistes, même ceux qui pensent pas comme vous, et au delà les travailleurs.
Vous courrez après une gauche hypothétique , vous nous agitez ce leurre, alors que vous avez environ 800.000 communistes à unifier et mettre en mouvement , à nous aider à nous organiser plus rapidement plus facilement, et vous ne le faites pas pas parce que vous n’en êtes pas capables mais parce que vous n’en avez pas la volonté politique.
VOUS ÊTES DES TRAITRES. Vous me faites horreur.
3. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 10:46
Il faudrait appeler les gens à débrayer et descendre dans la rue. C’est pas pensealbe, insupportable qu’on donne 1200 milliards à la racaille banquière et rien pour les salaires, les retraites, les soins de santé, etc...
4. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 10:47
Réponse du REBOURSIER sur le site du PCF.
1. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 11:32
voilà ça c’es tque je viens de poster sur le site du PCf ( bonne idée le reboursier) on va voir si ça passe et si ça reste.
2. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 12:25, par Roberto Ferrario
hahahahahaa...
mort de rire pour l’instant pas de publication de ton commentaire sur le site du PCF...
ciao
Dr Furioso
3. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 12:37
C’est très juste -e t ça fait plus d’une heure que je l’a iposté....
attendons pour voir (et surtout qu’on ne vienne pas me raconter de salades)
5. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 11:13
Pas d’argent public sans pouvoir de gestion. S’il doit venir au secours d’un établissement financier , comme Dexia, l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion. Et quand il l’estime justifié, compenser l’aide apportée par une nationalisation durable de ses actifs sains,
"et quand il l’estime justifié" ou la porte ouverte à toutes les magouilles. Pour moi il ne doit pas y avoir de milieu, ou on prend rien ou on prend tout, le caca mais aussi la crème !
CN46400
1. Crise financière - déclarations de Nicolas Sarkozy : le Parti communiste français propose des mesures d’urgence, 14 octobre 2008, 11:34
complètement d’accord -et c’est bien pour ça qu’il faut arrêter de dire que ce qui se passe ce sont des "nationalisations"...
LL