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Cuba : Réplique à Georges Boukoff Directeur du Festival de l’Haÿ-les-Roses

Publie le samedi 18 juin 2011 par Open-Publishing
20 commentaires

Cuba Si France, le 16 juin 2011

"Festival des droits humains et des cultures du Monde" de l’Haÿ-les-Roses"

Lettre ouverte

A M. Patrick Sève, Maire de l’Haÿ-les-Roses,

A M. Georges Boukoff, Directeur Fondateur du Festival,

à propos du texte de M. Boukoff
"Cuba, une Révolution à l’agonie... page 11"
voir texte intégral ci-dessous

A l’évidence, M. Boukoff parle d’un pays, Cuba, qu’il ne connaît pas. Mais qu’importe, il suffit d’écouter la radio, de regarder la TV ou de lire la plupart des journaux occidentaux, et le tour est joué. Tout est dit, n’est-ce pas, puisque quasiment tout le monde le dit ! Mais rabâcher les calomnies diffusées à longueur d’ondes et de temps par des médias sous influence et par des politiciens intellectuellement très paresseux ou anti-cubains par idéologie, dans le but de disqualifier un pays et son peuple (oui, son peuple M. Boukoff !) qui ont choisi la voie du Socialisme avec des réussites fort enviables même chez nous, est tout simplement misérable.

Droits politiques : De quel droit affirmez-vous que le" régime castriste" comme vous dites, "demeure hostile aux contestations et aux revendications politiques" ? On vote plus souvent à Cuba qu’en France. La participation y est à chaque fois très forte et pourtant le vote est libre. A Cuba, même pendant son mandat, un élu peut à tout moment en être déchu si la population considère qu’il n’en a pas été digne. Si la démocratie est née à Athènes, il n’a jamais été dit que seule la démocratie représentative est viable, au contraire les grecs préféraient la démocratie directe, dite participative (lire Aristote). Cuba a adopté les deux. Je vous rappelle que Cuba a un parlement élu, reconnu par les instances internationales où les femmes sont représentées à hauteur de 43%, se situant ainsi au 4ème rang mondial, la France n’occupant que le 63ème rang ! Alors sûrement allez-vous alléguer que tous ces gens vont voter avec une Kalachnikov dans le dos ?

Parti Unique : Quelle tarte à la crème ! D’abord M. Boukoff, est-ce que le multipartisme garantit l’exercice de la démocratie ? Lorsque vous avez des niveaux d’abstention en Europe qui atteignent des sommets, lorsque les partis politiques eux-mêmes comptent si peu d’adhérents, ces partis sont-ils encore légitimes et peuvent-ils s’arroger le droit de représenter le peuple ? Quand vous avez des élus qui règnent en maître sur une ville, un département, une région ou une circonscription législative alors même qu’ils ont été désignés avec une minorité scandaleuse de voix, où est la démocratie ? Quand en 2005 le peuple français rejette le traité de Lisbonne et qu’en 2008 le congrès réintroduit sans le consulter, contre sa volonté, les modifications constitutionnelles désapprouvées 3 ans plus tôt par son vote, où est la démocratie ? D’autres exemples ?

Votre méconnaissance de la culture Cubaine est impardonnable. Le PC Cubain ne présente jamais aucun candidat à quelqu’élection que ce soit. Son rôle, puisqu’il n’exerce aucune fonction élective, est d’observer, d’analyser, d’orienter et de conseiller les décideurs du pays. En raison de l’immense respect que leur porte le peuple cubain (bien loin de votre "idolâtrie"), de la qualité incontestable de ses dirigeants révolutionnaires historiques, tels que Fidel Castro, Raoul Castro, Almeida pour n’en citer que quelques-uns, par souci d’unité et pour préserver l’indépendance du pays, le PC est devenu le garant de la constitution cubaine. Et le peuple le soutient toujours solidement puisqu’au référendum de 2002, il a, avec 8 000 000 de signatures, rendu "intouchable" le caractère socialiste de la Révolution. Si cette structure n’avait pas été adoptée, sous les coups de boutoir des E-U et ses complices, par des actes terroristes effroyables perpétrés par des mafieux de Floride soutenus par les E-U, sur le sol cubain et dirigés contre la population cubaine, par un blocus criminel et vicieux imposé par les E-U depuis plus de 50 ans, Cuba aurait peut-être cédé.

Non, ce n’est pas "le culte idolâtre d’une révolution vieille de 50 ans". Par ces paroles, vous dégoulinez de mépris pour ces gens fort bien éduqués et cultivés qui connaissent certainement mieux la Révolution française que vous la Révolution Cubaine. A l’instar des E-U, vous ne comprendrez jamais la société cubaine si vous ne comprenez pas que le peuple cubain dans sa quasi-totalité, soutient son gouvernement et sa constitution socialistes. C’est la vraie raison de la longévité du régime cubain. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne les critique pas et qu’il ne souhaite pas d’évolutions, bien au contraire, la contestation est parfois vive et les discussions très animées mais pour s’en rendre compte, faut-il encore s’y rendre et faire preuve d’un minimum d’objectivité. Alors, que l’écrasante majorité des citoyens veuille vivre autrement et le proclame, serait-ce à vos yeux l’expression d’un peuple dévoyé ? !

Prisonniers politiques et dissidents : Allez faire un tour à Cuba ! Allez voir comment vit Farinas à Santa Clara. Examinez-donc de près l’"oeuvre" de cet imposteur ! C’est une véritable pantalonnade et je vous plains de croire de telles sornettes. 23 grèves de la faim ! Dont une qui a duré 6 mois ! (En 1981, Bobby Sands est mort au bout de 66 jours). En se déclarant "dissidents", ils savent qu’ils vont intéresser les occidentaux et gagner de grosses sommes d’argent. Ce sont effectivement des mercenaires mais pour les cubains, ces "dissidents" ne représentent absolument rien. Ils savent bien eux que ce sont des gens qui n’ont qu’une envie, s’enrichir ! Tous ces gens sont payés, salariés par les E-U via leur Représentation à La Havane. En France comme partout ailleurs, de tels agissements sont passibles de 20 ans de prison pour "trahison et entente avec un pays étranger". L’Europe, en délivrant pour la 3ème fois le Prix Sakharov à des "dissidents cubains" encouragent la contre-révolution. Oubliant l’ONG israélienne "Breaking the Silence" ou l’Ethiopienne Birtukan Mideska, , c’est d’abord Cuba , ce modèle de résistance au capitalisme qu’il faut abattre ! La "liberté de l’esprit" si chère à ceux qui délivrent le Prix Sakharov, n’est reconnue à Cuba qu’à ceux dont l’esprit est enchaîné à la promotion de ce système inégalitaire.

Quant à l’affaire des "Dames en blanc", c’est une mascarade honteuse. Elles étaient toutes salariées par les E-U et ont été désavouées publiquement par les "Mères argentines de la place de Mai" qui elles, risquaient leurs vies tous les jours. Ce groupuscule n’existe d’ailleurs plus, les E-U les ayant trouvées peu "rentables" car discréditées.

Il faut être sacrément aveugle pour ne pas voir les grossières manipulations dont fait l’objet, de la part des ennemis du socialisme cubain, cette poignée d’imposteurs et de délinquants. A vos yeux, quoi que fasse le gouvernement cubain, il aura toujours tort. Quand un jugement, après un procès conforme aux lois cubaines souveraines (à Guantanamo, pas de procès, les E-U ont fait un bras d’honneur aux Droits fondamentaux de l’Homme !), les condamne à l’emprisonnement, les tenants du libéralisme, donneurs de leçons patentés, accusent le pouvoir cubain de piétiner les Droits de l’Homme. Quand, par humanisme et pour tenter de mettre un terme à ces accusations sans fondement, il les libère, il est encore coupable, ou de ne pas l’avoir fait assez tôt ou de les avoir expulsés (ce qui est complètement faux). Le gouvernement cubain a toujours précisé que si ces "dissidents" continuaient leur lutte dans le respect des lois, ils pouvaient rester sur le territoire cubain. Deux d’entre eux ont d’ailleurs choisi cette voie. Bizarre, non ? Or, il n’y a rien là qui soit différent des lois françaises. Ajoutons pour l’anecdote qu’ils ont toujours été correctement traités pendant leurs détentions et que leurs familles pouvaient les visiter sans restriction, ce qui n’est pas le cas des 5 anti-terroristes cubains innocents embastillés depuis 13 ans aux E-U et qui ne bénéficient pas, eux, de votre compassion, pour le moins fort sélective. Demandez donc à Mgr Gaillot ce qu’il en pense !

Pour votre information, sachez que le gouvernement espagnol a refusé d’accueillir 9 des 46 cubains restants parce qu’ils avaient commis des actes terroristes et que le comportement grossier et asocial des "expulsés" qui croyaient à tort, pouvoir bénéficier d’un soutien financier permanent, a provoqué en Espagne un rejet de la part des habitants des quartiers où ils vivent. Comble de l’ironie, ils ont rejoints les protestations des "Indignados " !

Le blocus : Oser dire que le blocus étatsunien, finalement, arrange bien le pouvoir cubain en lui permettant de justifier la répression des "dissidents", est une insanité, une divagation qui vous déshonore. Bien sûr vous ne faites pas preuve d’originalité. Vous reprenez bêtement les arguties de vos mentors. En même temps, vous administrez la preuve que vous méprisez la population cubaine et que votre seul but est de discréditer ses dirigeants pour la dresser contre eux, comme les E-U essaient de le faire depuis 50 ans. Mais, même eux ont reconnu que c’était vain. Si votre affirmation tenait, pourquoi donc les E-U, qui ne sont pas plus idiots que vous, n’ont-ils toujours pas levé leur embargo ? Sans doute que leur but est beaucoup moins avouable. Allez à Cuba et peut-être comprendrez-vous. Mais n’oubliez pas que le seul blocus a coûté à Cuba plus de 100 milliards de dollars, une bagatelle pour un pays pauvre.

Vos injonctions : "L’émancipation du peuple cubain passera nécessairement par une ouverture de ses frontières, une libre circulation des produits de consommation, des personnes et des idées."
Avec une certaine arrogance, vous vous permettez de donner des conseils péremptoires aux cubains. En retour, nous vous recommandons de ne pas tenir de tels propos devant un citoyen cubain. Le peuple cubain est fier et depuis longtemps adulte. Il n’a pas attendu M. Boukoff pour se donner les moyens de s’affranchir du joug de ses colonisateurs espagnols et étatsuniens. Vous retardez M. Boukoff. C’est il y a 51ans, les armes à la main, au prix des larmes et du sang, que le peuple cubain s’est émancipé de la dictature capitaliste de Batista, une marionnette des E-U qui a répandu dans tout le pays une misère noire au profit d’ une nomenklatura criminelle ! C’est sous l’impulsion d’un homme courageux, charismatique et visionnaire, ne vous en déplaise, un homme politique d’envergure, le Commandante en chef Fidel Castro Ruz (et non lider maximo, surnom affublé par les "yankees" que les cubains détestent mais que pourtant vous écrivez mal) que, dans ce pays pauvre, les vastes transformations sociales et politiques ont été entreprises et menées à bien malgré la guerre permanente et impitoyable que les E-U leur ont imposée.
La préservation de son indépendance, de sa souveraineté, a obligé Cuba à consacrer une forte part de son PIB à sa défense. L’objectif obsessionnel des E-U était de mettre Cuba à genoux. Il leur était et est toujours intolérable d’avoir à quelques milles de leur frontière un pays socialiste, même tout petit qui peut montrer l’exemple. Cuba n’a jamais fermé ses frontières. Ce sont les E-U qui, par leur tentative d’invasion, leurs attaques incessantes, l’ont contraint à répliquer. Et c’est tout à son honneur ! C’est pourquoi le peuple cubain a une grande reconnaissance envers Fidel (c’est ainsi qu’il l’appelle affectueusement). Avant d’être communiste, le peuple cubain est d’abord Fideliste. Vous y verrez sans doute de l’idolâtrie mais vous vous tromperez encore.

Internet : Le gouvernement cubain n’a jamais censuré l’accès à Internet. Ce sont les E-U qui par mesure de rétorsion économique ont interdit aux cubains l’utilisation des câbles sous-marins à large bande, qui existent entre Cuba et les E-U, réduisant drastiquement l’accès à Internet et les communications téléphoniques internationales. Ils obligèrent ainsi les cubains à devoir se connecter au réseau satellitaire, ce qui coûte une fortune. Essayez en France pour voir ! La restriction d’accès est donc purement économique et non d’ordre politique. Sachez que pour contourner cette violation du droit international par les E-U, Cuba et le Venezuela ont décidé de tirer un câble sous-marin entre leur 2 pays ce qui multipliera par 3 000, courant 2011, les capacités de connexions internationales. Et c’est Alcatel et son bateau spécialisé "l’Ile de Batz" qui a enfoui le câble. Pour votre information, ce navire n’aura plus le droit pendant 3 ans de pénétrer le territoire étatsunien, conséquence vicieuse de l’embargo américain.

Vous manquez de prudence, M. Boukoff en affirmant que les "Révolutions arabes" ont amené la démocratie. La récupération est en cours, parfois d’une violence extrême, parfois par le biais d’une démocratie dévoyée. Vous manquez singulièrement de discernement. Nous connaissons certains de vos parrains qui, il y a peu, considéraient la Tunisie, le Maroc ou l’Egypte comme des "dictatures" amies et s’en accommodaient très bien. Les Droits de l’Homme y étaient bafoués mais ceux-là se taisaient. Au nom de quoi M. Boukoff ? Du respect de leur souveraineté ? Ou d’une vision bien sélective des Droits de l’Homme ?

Liberté de la Presse : D’abord, aurez-vous le front d’affirmer que chez nous la presse est libre ? Que nos médias sont libres ? Aujourd’hui, quasiment tous nos moyens d’information sont détenus par de grands groupes industriels et financiers. La liberté d’expression y est-elle encore admise ? Vous seriez un grand naïf ou de bien mauvaise foi si vous affirmiez que les journalistes français jouissent d’une totale liberté d’expression. A Cuba, la Révolution socialiste a dû faire face à aux moyens gigantesques de propagande anti-cubaine mis en place par les E-U. Il lui a donc fallu trouver des parades pour canaliser le déferlement de mensonges auquel le pays était et est toujours confronté. C’est ainsi que les moyens de communication sont devenus la propriété de l’Etat. La liberté d’informer est-elle mieux garantie par les groupes financiers ou par l’Etat ? Ce que nous pouvons affirmer, c’est que nombre de journalistes et écrivains cubains ne se gênent pas pour critiquer ce qui à leurs yeux ne tourne pas rond. Et ils le font à Cuba même.

Conclusion :

M. Boukoff, nous sentons bien que si vous n’écrivez pas le mot "dictature", il affleure constamment à vos lèvres. La pensée unique, c’est-à-dire le degré zéro de la pensée selon le philosophe et politologue Cornelius Castoriadis, a besoin de mentir pour exister. Plus le mensonge est énorme, plus elle s’installe dans les cerveaux lessivés au libéralisme avancé. Il ne se passe pas un jour où Cuba scruté à la loupe, n’est pas fustigé, vilipendé, mis au ban de l’Humanité. Le moindre fait divers, le moindre incident est amplifié, déformé, manipulé pour en faire une atteinte grave aux Droits de l’Homme... Pourquoi un tel acharnement contre ce pays qui pourtant ne cache rien ? Serait-il à ce point gênant ? La résistance qu’il oppose à l’Empire ne serait-elle pas un crime de lèse-majesté impardonnable ? N’est-il pas un exemple trop dangereux pour les peuples écrasés par le capitalisme sauvage ?

C’est ainsi que pour les esprits faibles, Cuba devient infréquentable !

Pourtant, Cuba est un Etat de Droit. Il a une constitution, des institutions solides reconnues par toutes les instances internationales. Le citoyen cubain vote, élit, révoque, beaucoup plus souvent qu’en France. Et son vote est respecté. Et contrairement à ce qui est mensongèrement rabâché, l’opposition peut s’exprimer, dans le respect des lois cubaines.

Pourtant l’Etat cubain n’a jamais agressé personne, au contraire, il a choisi la voie de la solidarité internationale avec les pays pauvres, en envoyant non pas son armée mais ses médecins qui font l’objet d’une grande reconnaissance de la part des populations soignées et des Etats où ils exercent. En France, c’est la guerre que nous exportons, en Afghanistan ou en Lybie !

Pourtant l’Etat cubain a développé une protection sociale, un système éducatif et une pratique du sport pour tous de très haut niveau que beaucoup leur envient. . Cuba est devenu un territoire libre de l’analphabétisme.

Pourtant, l’armée cubaine n’a jamais, au grand jamais, retourné ses armes contre le peuple cubain, tout simplement parce qu’elle est le peuple. Pas un seul blessé ou tué par la police cubaine, d’ailleurs elle n’est pas armée. Peut-on en dire autant en France ?

Pourtant la discrimination raciale a été supprimée. Pourtant les droits des femmes sont très avancés, et la mortalité infantile est l’une des plus basses au monde, loin devant les E-U.

Pourtant, dans ce pays pauvre, la misère a été éradiquée. Aucun cubain ne couche dehors ou ne souffre de la faim. Le respect des anciens étant une composante culturelle forte à Cuba, aucune personne âgée n’est laissée à l’abandon, nous disons bien aucune.

Pourtant, l’Etat cubain fournit de gros efforts pour la protection de son environnement naturel. On peut affirmer que Cuba est un territoire libre de la pollution et que le monde devrait suivre son exemple .

Pourtant, dans un contexte international déliquescent, l’Etat cubain entreprend des réformes politico-économiques importantes. Il actualise sa politique sans jamais renoncer au socialisme, et c’est finalement bien là que le bât vous blesse.... Quand des millions de cubains à travers tout le pays défilent, libres, le 1er Mai, approuvant leur gouvernement, applaudissant leurs dirigeants, affirmant leur détermination à maintenir le cap socialiste, c’est qu’ils savent le désastre qu’engendrerait un retour au capitalisme. Un seul exemple dans la région des Caraïbes : Haïti ! Mais il y en a bien d’autres en Europe.

Alors, est-ce cela une dictature, M. Boukoff ? Pour son premier voyage officiel de Président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela choisit Cuba en remerciant les cubains de leur aide décisive et désintéressée. Il y a pire compagnie, n’est-ce pas ?

Pourquoi exiger de ce pays qu’il adopte une "démocratie" à la française ? Si c’était la seule voie possible, ce serait à désespérer. Non, Cuba ne prétend pas être un modèle mais il pourrait prétendre à inscrire au fronton de ses mairies "Liberté, Egalité, Fraternité", devise de la République Française que nos gouvernants ont depuis longtemps outragée.

Même si au bout du compte, vous êtes obligé de reconnaître quelques évidences incontournables, votre ignorance, votre paresse intellectuelle vous ont dicté un texte qui reste nauséabond, à des années-lumière de la réalité cubaine. D’ailleurs, les parrains de ce festival approuvent-ils tous ce texte ? Nous nous étonnons en effet que certains d’entre eux tels Nicole Borvo, Christian Favier ou un homme comme Mgr Gaillot que nous connaissons bien et qui est un ami de Cuba, puissent applaudir à la lecture de cette infamie.

Nous nous tenons bien sûr à votre disposition afin de pallier votre ignorance sur ce sujet,

Vive Cuba Libre et Socialiste,

Hasta la Victoria Siempre,

Michel Taupin

Cuba Si France

Texte de M. Boukoff :

Cuba, une révolution à l’agonie…

En dépit des ratifications par le gouvernement cubain du Pacte international sur les droits civils et politiques,et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le régime castriste demeure toujours hostile aux contestations et aux revendications politiques. Tous les grands médias sont sous le contrôle de l’État. Les journalistes exprimant des points de vue contraires à l’orthodoxie du parti unique sont soumis à un harcèlement policier, et le plus souvent placés en détention. Quand on libère des opposants, c’est pour les condamner à l’exil. En février dernier, deux dissidents politiques cubains ont été libérés contre leur gré. Hector Maseda et Angel Moya voulaient demeurer en prison tant que
tous les opposants détenus ne seraient pas remis en liberté. 41 de ces dissidents ont été libérés, mais aussitôt expulsés en Espagne. Hector Maseda et Angel Moya ont décidé de rester à Cuba, et d’y poursuivre leur lutte.

Le 21 octobre 2010, le Parlement européen a attribué le Prix Sakharov au dissident cubain Guillermo Fariñas Hernández. Il s’agit de la troisième fois en neuf ans qu’un opposant cubain reçoit cette distinction, après Les Dames en blanc, en 2005, et Oswaldo Payá, en 2002. Guillermo Fariñas, 48 ans, qui a mené vingt-trois grèves de la faim contre le régime castriste, a dédié son prix aux « combattants de la démocratie à Cuba. » Le culte idolâtre d’une révolution vieille de plus de cinquante ans, dont la légitimité historique, sans cesse ressourcée dans le combat contre les États-Unis, inspire toujours la propagande d’un pouvoir agonisant qui veut survivre à tout prix, à l’image du « Leader Maximo ». Cependant, l’embargo obstiné des États-Unis a des effets très négatifs sur l’exercice des droits humains. Au seul préjudice de la population, il entrave son approvisionnement en nourriture, en médicaments et en matériaux de construction, donnant à la nomenklatura castriste de bonnes raisons de réprimer ceux qui la contestent. L’assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution, soutenue par 185 pays, demandant aux États-Unis la levée de l’embargo contre Cuba. L’émancipation du peuple cubain passera nécessairement par une ouverture de ses frontières, une libre circulation des produits de consommation, des personnes et des idées. Les Cubains ont reçu l’autorisation d’acheter des téléphones portables et des ordinateurs pour leur usage personnel. L’accès à Internet est soumis à des restrictions, mais l’on sait, depuis le Printemps des révolutions arabes, qu’il peut devenir un outil redoutable pour l’avènement de la démocratie.
Rappelons toutefois que Cuba est le pays d’Amérique latine où les droits sociaux, l’accès aux soins et à l’éducation, l’égalité homme/femme, sont sans équivalent dans cette région du monde, alors que tant de démocraties sud-américaines donnent le spectacle de la corruption, de l’inégalité et de la guerre civile.

Georges Boukoff

Directeur Fondateur du Festival

Messages

    • Membre du PCF, je m’étonne que les dirigeants de la section locale, non seulement ne prennent pas position contre ce Festival mais le cautionnent même, en oubliant le comportement indigne de M. Boukoff, lors des dernières élections municipales.

      Triste PCF... !!!!

    • Une réponse sur le festival.

      Deux ou trois informations, mon point de vue sur le texte du directeur du festival et la réponse qui lui est faite.

      En premier lieu je ne pas laisser dire qu’il n’y a de membre du PCF qui n’ai rien dis à ce sujet. Ayant moi-même pris la parole lors de l’inauguartion du festival j’ai souligné mon intérrogation personnelle vis à vis du texte sur Cuba et ce devant près de 400 présentes, dont Monseigneur Gaillot avec qui j’ai eu l’honneur d’échanger peu aprés. Il est certes évident que lorsqu’on boycotte un évenement public, la politique de la chaise vide, vous aurez compris n’est pas ma conviction politique, cependant chacun son choix et je respect les camarades qui n’ont pas été présent ce jour là. Il y avait trois communistes dont moi.

      Deuxièmement je veux dire sans défrendre qui que ce soit que j’approuve au moins une qualité au Directeur du festival c’est qu’il signe ces textes et donc sa pensée combien même celle-çi serait "formatée par la pensée unique" sur Cuba. C’est une qualité, peu importe ce qu’on pense de son texte, je considère qu’il vaut mieux qu’il le signe plutôt que de faire apparaître un texte qui aurait lu comme l’opinion de la municipalité.

      Car comme vous le savez, et le texte de réponse l’illustre bien, il y a débat sur la situation à Cuba. Un débat dans le débat d’ailleurs, puisque comme sur la Palestine, nous avaons du mal à désacraliser le débat puisque d’embler les "pour" et les "contre" s’affrontent.

      Ma prise de position est celle-çi, je suis communiste et je suis solidaire avec le peuple cubain et sa révolution. ayant eu la chance de séjourner à Cuba, ma conviction personelle est que nous devons, ce qui se sentent proche du peuple cubain tout faire pour lever le boycotte d’un débat objectif sur la réalité cubaine. Le texte du directeur du Festival est le reflet d’une certaine pensée, certe, mais cette pensée existe. Nous avons donc deux choix, soit condmaner les propos d’emblée en utilisant au passages quelques noms d’oiseaux et sa filiation pour prouver que l’on a raison, soit faire preuve d’inteligence et d’apporter l’ensemble des contradictions que le texte soulève sans céder à la faciliter.

      Un débat se nourri de dialogue et d’échanges, c’est pourquoi je suis favaorable au maintient de ce festival.

      Petit rappel. avant 2008, chaque année à L’hay-les-Roses, comme dans de nombreuses ville, une semaine du mois de juin était consacrée aux "fêtes de la ville" avec trois temps forts : 1. Une "boum" sous un chapiteau où à la dernière édition se sont retrouvé au final "l’élite" l’hayssienne. 2. Un village associatif le dimanche. 3. un feu d’artifice.
      En mai 2008, Monsieur Boukoff, partisant de la lsite de Droite est venue proposer un projet de festival à caractère "plus" politique sur la ville. A savoir le Maire souhaitait déjà depuis quelques années faire évoluer les fêtes de la ville. aurions du claquer la porte au nez à Monsieur Boukoff et son projet ? Ou mieux aurions-nous du lui piquer le projet et l’idée et le faire avec un directeur de festival bien à gauche ?
      Ma réponse est sans aucune ambiguité : Je ne fait pas partie de cette génération politicienne !

      Je suis communiste, j’ai mes convictions enracinées dans ma chair et dans l’âme et je reste convaincu sans être naïf que les communistes ont un rôle à jouer dans cette société. Oui j’aime l’idée d’avoir dans une ville de banlieue un festival à caractère politique. Un festival qui donne sa chance à des jeunes de la ville de monter une pièce avec un artiste confirmé pour produire un spectacle contre le racisme. Un festival qui fait venir des artistes tunisiens, qui pratiques des spectacles avec des prisoniers à Fresnes, un festival qui ce soir fera un débat sur La liberté, un festival qui ce vendredi 24 juin mettra à l’honneur le tambour Ka, tambour des émancipations des esclaves aux antilles, un festival qui parle des otages toujours retenus en Afganistan,....

      On est en droit de reprocher certaine choses au Directeur du festival, son caractère, sa façon de faire qui parfoit agace, et je ne prive pas de lui dire. On est en droit de critiquer les choix imposés du Maire, et je ne prive pas de lui dire,....Mais il est plus facile de leur dire quand on s’implique dans ce festival que lorsqu’on boycotte. Mais une fois encore je comprend le boycotte, je l’entend et je conçois trés facilement les frustrations de personalités locale.
      Je souhaite que ce festival deviennent l’affaire de tous les L’Hayssiens, ce n’est pas chose facile mais je crois profondement que celà est utile. Utile que nous débattions de choses avec eux y compris la situation à cuba. Dans combien de ville peut-on débattre et agir sur les Droits de l’Homme dans le débat ?

      Rien est simple, tout est une affaire de confrontation et de rapport de force. Je reste convaincu que le travail que nous avons à faire en tant que communistes, en tant que progréssistes c’est l’appropriation collective et populaire de ce festival.
      Au delà des sensibilités de chacun, pour ma part je m’efforcerais à mon niveau à tout faire pour que ce festival soit l’affaire de toutes et tous.

      Stéphane Coloneaux (PCF)
      Maire Adjoint aux Droits de l’Homme, aux métissages, au devoir de Mémoire et aux anciens combattants de L’hay-les-Roses
      Président du groupe communiste et apparenté

    • Monsieur Colonneaux c’est tout à votre honneur de vouloir défendre ce festival. mais vous en avez une vision ou vous souhaitez en avoir une vision angélique. Croyez vous sincèrement que Mr Boukoff ait été le premier à imaginer une manifestation d’envergure pour L’ Haÿ les roses et que c’est sur la seule base de sa proposition désintéressée que ce festival fut décidé d’un coup et fit mouche dans l’esprit du maire ? N’y voyez vous rien derrière ? Dans les faits, n’y voyez vous rien d’autre que des enfants innocents ravis d’avoir participé à un spectacle et des lachers de ballons qui serviront juste, soyons lucides, à promouvoir ce festival mais certainement pas à la cause des otages ? Ne voyez vous aucune exploitation, ni récupération d’ aucune sorte ?? Bravo pour les enfants et les participants, mais tout le monde est il bénévole dans ce festival ? Alors il va vous falloir un peu plus creuser, et vous affranchir de ce que vous appelez à juste titre la "pensée dominante" dans votre ville, et ce qu’elle veut bien vous dire. On peut évidemment tout cautionner en n’ayant une vue partielle et guidée, en ne voyant que ce que l’on veut voir.
      Il ne s’agit pas de pratiquer la politique de la chaise vide mais simplement d’être clair et sans ambiguïté dans son discours.

    • Monsieur Colonneaux,

      Il ne s’agit pas de pratiquer je ne sais quelle politique de la chaise vide, il s’agit de savoir si ce qui est fait est compatible avec ce que l’on veut. Permettez-moi de douter sérieusement de la crédibilité de votre "Festival". En effet, comment M. Delanoë, pour ne citer que lui, devient-il grâce à son parrainage un champion des Droits Humains au Maghreb, alors que pendant tout le temps de la dictature de Ben Ali en Tunisie, on ne l’entendait pas dénoncer les exactions commises contre les journalistes et l’opposition ? (Par contre, à propos de Cuba c’était l’halali permanent). C’est tout simplement une escroquerie ! Comment des communistes qui ont été très souvent en première ligne pour dénoncer cette répression, peuvent-ils cautionner cela ? Si l’Amérique latine se libère du joug étatsunien, c’est parce que Cuba a su montrer que c’était possible et que ça pouvait aussi durer si ce qui est promis pour le peuple est tenu. Et n’en déplaise à ce Boukoff, si Cuba résiste, c’est que le peuple est en total accord avec ses dirigeants. Sa lourde charge contre Cuba n’est pas fortuite, c’est le degré zéro de la pensée, de la pensée unique, celle qui condamne et exécute sans jugement pour éviter toute réflexion et tuer l’espoir. Si afficher sa haine de Cuba, malgré quelques aménagements en fin de texte pour amuser la galerie, c’est du courage, son texte vous apparaît donc comme un acte de bravour, alors je vous laisse bien volontiers en compagnie de ce "brave" Boukoff. Signer ou non, je ne vois là aucun courage sinon peut-être celui de vous défier. Il est désolant que ce texte qui est un ramassis d’affirmations mensongères maintes fois assénées comme des vérités d’évidence n’ait pas fait l’objet, ne serait-ce qu’au minimum, d’une mise au point franche de la part du Maire ou de vous-même. Rien de tout cela ! Pire certains de vos parrains ne l’avaient pas lu, à l’instar de Mgr Gaillot qui, alerté par Cuba Si France, ne le cautionne pas du tout. Nous sommes d’ailleurs en train d’ interroger tous les parrains communistes à ce sujet. On est d’accoprd avec ce texte ou on n’est pas d’accord. Si on n’est pas d’accord, on le dit haut et fort. Jouer les candides dans cette affaire, n’est pas acceptable, c’est à mon sens faire preuve d’irresponsabilité. Et ça laisse la porte ouverte aux pires manipulations. Il faut savoir de quoi on parle. Et Cuba mérite bien autre chose que de telles bassesses !

      Michel Taupin
      Cuba Si France

    • Ca c’est la version officielle de l’origine du festival. Celle qui ressemble à un beau conte de fée. ils se marient à la fin ?

      Pour m’être rendue quelquefois à ce festival les années précédentes, je peux affirmer que ce qui se dégage de la personnalité de Mr Boukoff paraît contradictoire avec un festival qui revendique haut et fort la défense "les droits humains". Ce soir, je suis allée à l’auditorium voir ma fille, "contrainte" de jouer pour ce festival, parce qu’élève du conservatoire de musique.... A entendre Mr Boukoff, la musique à l’ Haÿ les roses, est née avec son festival ! Alors que le conservatoire ne l’a pas attendu pour programmer des concerts de qualité, plusieurs fois par an. Mais ce soir, la création était "MONDIALE" ! Jargon musical oblige... Ce qui semblait amuser bon nombre de participants. Il a dû penser qu’il parlait devant un public d’autistes parce qu’il est revenu plusieurs fois à la charge pour nous dire que ce concert existait dans le cadre du festival des droits humains. En attendant, ce sont bien les profs du conservatoire qui ont fait répéter les élèves...

      Quant aux débats, Stéphane... Peut on parler de débats lorsqu’il s’agit essentiellement de prises de paroles péremptoires dites d’un ton doctoral ? Les rares "débats" s’apparentent plus à des conversations entre amis, certes agréables, mondaines, mais offrant plus des échanges consensuels (parce que regroupant des individus de mêmes profils et de mêmes opinions ) et pleines d’auto-congratulations, qu’un réel échange et approfondissement des sujets. Je ne doute pas des "bonnes intentions" bien sûr, mais le débat sur les prisons de l’année dernière en était un parfait exemple : des mises en avant de certaines personnes qui n’avaient pas fait grand chose, et surtout des lieux communs qui n’ont hélas pas fait évoluer d’un pouce la situation, dans le fond. C’était lénifiant et n’apportait rien de nouveau. Ce festival est essentiellement une grosse coquille vide qui jouit de beaucoup de publicité, de propagande ; mais on reste sur sa faim.
      Après l’info dans les écoles et au collège Chevreul ( tracts distribués pendant les cours...) j’ai bien peur que l’année prochaine, on soit tous réquisitionnés de force pour y participer. Quand va t-on arrêter de nous prendre pour du bétail, pour des moutons ? Oui, il faudrait repenser ce festival, dans le respect de tous.(mais pourquoi s’est on tant précipité la première année avec si peu de transparence ? ) le refaire depuis le début, avec d’autres individus et d’autres objectifs peut être. Mais là, je ne crois pas que tout le monde sera d’accord.

    • Stéphane Coloneaux si je comprends bien il faudrait se contenter d’un texte
      anti Cuba pour faire passer les droits de l’homme dans le monde au festival de l’Hay Les Roses et quand j’écris ça je pense aux cubains vivant 24h sur 24 avec un blocus économique horrible qui leur coûte par an 5 milliards de dollar causant des dommages à l’économie
      le débat sur Cuba je le réclame depuis quinze ans au parti
      on m’a même promis une commission à Fabien avec l’arrivée de P Laurent tout allait changer , rien ne change
      je ne veux le procés de personne au parti bien au contraire
      je ne cherche ni les honneurs ni la reconnaissance des cubains ni de personne ,

      es ce que les cubains parlent des droits de l’homme en faisant le procés des droits fondamentaux en France , je n’ai jamais entendu ça de leur part mais jamais
      Monsieur Boukkoff nous a rendu un grand service soit il fait soit tomber les masques , ou alors il a piégé les camarades du parti
      pour moi le PCF ce n’ai pas rien c’est un parti valeureux , courageux qui a pris ses responsabilités lors des conflits et des combats qui ont du être mener pour défendre la liverté et le respect des droits de l’homme
      je n’oublie pas non plus la libération de l’europe Nazi par les soviétiques qui ont eu 23 millions de morts pour nous délivrer de la bête immonde des petites enfants auraient être présent à ce festival pour en parler
      tout ça pour dire que le texte de M boukkof est tissu de mensonge sur Cuba
      il le sait bien ,je lui ai expliqué par courriel comment fonctionne internet à Cuba ce sont les states qui interdisent l’accés au haut débit aux cubains pour qu’ils n’aient pas internet à la maison
      le premier voyage de Nelson Mandela en tant que président à été à Cuba pour remercier les cubains de les avoir liberer du pouvoir de l’apartheid , liberant l’Angola , la Namibie et l’Afrique du sud depuis les cubains envoient des médecins en Angola , Namibie , en Afrique du Sud dans d’autre pays africains

      les cubains ont eu 2000 morts , mais aussi de nombreux bléssés en Angola
      les cubains ont envoyé non pas des soldats en Haiti comme les states mais des médecins 1700 soit 45 % de la couverture médicale contre le cholera
      combien la France en a envoyer M boukoff ?
      tout ça est vériviable dans internet camarades personnalités et je ne méprise personne
      pour ça il faut se donner un peu de mal pour aller chercher l’information non pas attendre la bouillie du 20 h
      c’est sûr quand Cuba s’invite à un débat sans qu’on l’invite c’est jamais pour dormir

      avec mes respects Stéphane Coloneaux

      merci Jacques Gaillot pour votre franchise

    • Monsieur Stéphane Coloneaux
      pour les 23 millions de soviétiques morts entre 1939 et 1945 j’ai voulu écrire qu’on aurait pu invité au festival de l’Hay Les Roses les petits enfants de ces soviétiques symbolisant la liberté et les droits de l’homme

      avec mes respects

    • Le pretexte donné par certains que tout festival est bon à prendre pour distraire une jeunesse de banlieu à problèmes ou du moins pour certains est une mauvaise politique pour le PCF.

      La vision que Mr Boukoff a de Cuba est calommnieuse et dénote qu’il est d’une opinion convenue par la droite la plus conservatrice celle qui est profondement et durablement ANTICOMMUNISTE.

      C’est pour quoi il paraît incroyable que des élus communistes puissent se joindre à ce festival.

      Cuba est un pays merveilleux où les gens débattent de mésures du gouvernement et en plus ils sont écoutés et les mésures sont modifiées, améliorées et adaptées...

      En France nous devrions copier beaucoup de vertues du système cubain. Nous français qui avons accepté la baisse d’impôts de riches sans brancher, qui avons payé la date des banques sans dire un mot et que sommes en train de perdre les services publics un à un...

      Monsieur je vous prie d’aller à Cuba et regarder. Vous reviendrez enchanté.

      Bien cordialement
      Marie José

    • J’ai séjourné à plusieurs reprises à Cuba dans les années 70 et 80 et j’ai pu voir le courage la dignité et l’intelligence de ce beau peuple qui résiste à l’immense influence des Etats Unis. D’accord avec vous M.Taupin, pas besoin de s’expatrier pour voir l’appauvrissement culturel et la CENSURE...
      Je ne savais pas qu’il suffisait de savoir lire "le guide du routard" et de regarder TF1 ou M6 pour organiser un festival. Merci du bon plan !

  • samedi 18 à 21h40 :
    en ce moment sur france 5 une émision de "reportages" et de divertissement réputée inoffensive : "échappées belles", parfois intéressante
    depuis plusieurs semaines une série sur cuba nous distille une propagande calomnieuse
    tout est négatif, pas une phrase sur les acquis d ela révolution !
    écrivez à france 5
    ( ce n’est pas nouveau, dans la même émission il y a deux mois, une série sur la russie était dans le même ton )
    c’est ce que le pouvoir appelle des émissions apolitiques ...

  • Vu le niveau intellectuel de Boukoff, il ne pourra pas tout lire de cette défense et illustration de Cuba pourtant très enrichissante et imparable. Dommage pour lui.

  • Monsieur,

    Sachez que de nombreux citoyens de L’Haÿ se battent depuis 3 ans maintenant contre ce festival et ce Georges Boukoff, bien éloigné des soi-disant droits humains qu’il défend !!!
    Drôle de personnage que ce Boukoff, fils d’un membre du FN, ami intime de M. Le Pen ....
    M. Boukoff se fout complètement des Cubains, de leur vie, de leurs souffrances, de joies et de leurs espérances... comme il se fout de la démocratie !!!
    C’est un parasite...

    Le texte de M. Taupin est à diffuser largement : auprès de Mgr. Gayot, des instances socialistes de notre pays. de l’ambassade de Cuba, ...

    Une habitante de L’Haÿ-les-roses, qui boycotte ce Festival, indigne de notre ville et de nos valeurs.

    • G. Boukoff, modeste directeur et fondateur, c’est cela, oui... De problèmes surtout, pour la mairie de l’Haÿ les roses et son ami le maire. Tel un ballon de baudruche gonflé à l hélium, lui et son équipe survolent tous les sujets qu’ils traitent. Vous avez vu clair Monsieur : ce festival est d’une prétention rare, prétendument professionnel, et plutôt rempli de clichés et de bons sentiments démagogiques, ainsi que de quelques dérapages. Ca se dit humanitaire, ça ressemble à de l’humanitaire mais ça n’est pas de l’ humanitaire. Ou si ça l’est, qui en tire les réels bénéfices ?...

    • Vu de l’extérieur, le moins qu’on puisse dire c’est que ça fait pas envie. Mais je n’arrive pas à comprendre où est le problème, j’ai une question pour les l’haÿssiens : pourquoi vous obstinez vous à organiser ce festival de pacotille, si mal foutu et si sujet aux critiques de toutes sortes ? Ou bien si j’ai bien compris, l’ haÿ serait l’équivalent de ce que l’on dit au sujet de Cuba ? C’est d’un cocasse ! De Cuba si, de l’ Haÿ no !

    • Une fête annuelle doit reter neutre. Il y a suffisamment de possibilités de faire de la politique, à tort ou à raison, en faisant des réunions toute l’année. Le calendrier est bien assez vaste et je souhaiterai que l’on nous fiche la paix l’Haÿssienne intra-muros.
      Pourrais-je un jour aller à la fête le coeur léger, sans arrières pensées, où je pourrai retrouver amis et voisins de tous bords et de toutes confessions sans que cela attire d’interminables polémiques. Une fête communale n’est pas un lieu où doivent se réunir les redresseurs de torts, les moralisateurs de la société, même si celle-ci en a bien besoin. Allez faire le ménage dans vos cours messieurs et mesdames qui voulez profiter de l’évènement pour propager vos endoctrinements. Laissez les petits et grands profiter du moment présent pour se retrouver dans un climat serein, faire la fête ensemble et admirer un beau feu d’artifice même s’il nous coûte un peu, au moins une fois nous regarderons tous dans la même direction. Aujourd’hui, laissons Cuba et levons la tête. Demain il sera toujours temps, si le monde compte sur nous, alors, montrons l’exemple !!!

    • Monsieur,
      Je comprends tout à fait votre envie de profiter d’une fête communale sans vous encombrer l’esprit avec des polémiques mais les personnes qui réagissent ici ne sont pas toutes des personnes endoctrinées, communistes mais des simples habitants comme vous qui veulent justement défendre l’idée d’une fête apolitique dans leur ville et sans aucun profit pour qui que ce soit en terme de publicité ou financierement parlant.
      L’ haÿssien moi même, je me rappelle de ces années où la fête communale existait déjà, les fêtes de juin, avec un beau feu d’artifice, sans ce festival opportuniste et très coûteux pour nous les l’ haÿssiens intra muros. Nous nous en portions tout aussi bien. L’esprit était chaleureux et familial ; les intérêts personnels et politiques n’avaient pas leur place. La ville éventuellement s’en sortait grandie.
      Mais qui a fait introduit cette polémique et la politique dans ces fêtes ? Pourquoi tant de personnes se sentent elles grugées ?
      Comment croyez vous que sont rétribuées les personnes qui se sont greffées autour de ces anciennes fêtes de juin pour organiser ce festival ? Les voyages pour l’organisation de ce festival ne sont ils pas payés par la ville ?
      Sont elles elles aussi payées à coup "d’applaudissements", comme les amateurs qu’ils sollicitent pour animer ce festival ? Les associations s’investissaient d’ailleurs plus, avant, dans leurs stands au bassin de rétention où avait lieu le feu d’artifice, avant que l’équipe de Mr boukoff ne les "drive" , en leur donnant la chance unique d’être mis en valeur par des professionnels...
      A ce jour, pipo, aucun amateur n’a sorti son épingle du jeu et est devenu professionnel, grâce à ce festival (les organisateurs ont déjà du mal à se faire connaître...)
      Et les familles qui vont faire la fête ne savent pas toutes que ce festival qui ne rajoute rien à l’esprit festif leur coûte bien cher pour si peu de résultats.
      Toutes ces questions nous regardent, politiques ou non et c’est justement faire preuve d’indépendance que de vouloir s’y intéresser. je suis entièrement d’accord avec vous Monsieur : qu’on nous laisse faire la fête sans personne pour nous donner des leçons d’humanité et en profiter.