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D’autant que je me souvienne : l’Etat policier

Publie le mercredi 27 juillet 2005 par Open-Publishing
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Il est des conduites policières qui prêtent de plus en plus à confusion et ce n’est pas anodin que la recrudescence des violences policières soit souvent liée aux résurgences de l’arrivée au pouvoir des pouvoirs de droite.

Du règlement du conflit lycéen manu militari, à des viols en réunion sur des prostituées par des agents de la paix même pas en civil en passant par les virils traitements du « cas par cas » ; l’autoritarisme paternaliste adopté par un gouvernement toujours perfectionniste en matière de sécurité laisse à penser que nous pourrions être à l’aube de dangers versatiles liés à une trop grande suprématie étatique dont il faut craindre que celle-ci désire et ambitionne de gouverner un pays comme gouvernerait un père de famille qui tabasse à huis clos, signe à la place des accusés et se fait couvrir par ses services administratifs...

Molestés nous l’avons toujours été et le resterons. La dernière calamité en datte remonte à la visite de Schröder à Strasbourg avec J. Chirac et nous est rapportée par la victime elle-même, un prof de philosophie - Jean Claude Meyer - présent sur les lieus de la promenade des deux chefs d’Etat, aux abords du lieu de restauration où un important déploiement des services de police, uniformes et civils dilués, était de mise.

Candidat aux élections cantonales, l’émérite professeur de philosophie s’est vu déplacé de force et promené dans un fourgon dans lequel, menotté malgré de récents problèmes articulaires, il constata l’ampleur de la mièvrerie de certains agents des forces de l’ordre.

La lettre qu’il a envoyé au Préfet et au Procureur de la République très détaillée dans l’organisation opérationnelle d’une sécurité qui a le temps long et qui a force risque de susciter beaucoup plus de dangers qu’elle n’est censée en couvrir est disponible sur le site Lettre d’un professeur de philosophie...

Rappelons également que face aux contraintes et aux chantages émis par des policiers lorsque des victimes de violences policières cherchent à déposer plainte il existe un site où chacun peut témoigner : temoinslyonAROBASEfreePOINTfr

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