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DE SANG FROID

Publie le samedi 25 septembre 2010 par Open-Publishing

Oui Thérèsa Lewis a subi trois injections létales vendredi 23 septembre dans une prison de Virginie, accusée d’être le "cerveau" d’un assassinat commis par ses deux acolytes, condamnés, eux, à des peines de prison à perpétuité.

Cette mise à mort s’est déroulé dans un pays civilisé, nous dit-on, qu’une grande partie du Monde riche prend pour référence.
Mais où dinaîent-ils où se réunissaient-ils nos preux chevaliers des droits de l’homme prêts à pérorer dès qu’il s’agit d’une femme comdamnée à la pendaison en Iran.

Les BHL, Finkielkraut, Kouchner et consorts dormaient du sommeil du juste alors que l’on suppliciait une femme dans leur paradis des droits de l’homme outre- Atlantique, j’ai nommé les Etats-Un

L’Occident, depuis longtemps déconsidéré, par ses guerres de décolonisation, d’agression contre l’Irak dont le principal motif fut de piller ses richesses pétrolières comme de l’afghanistan pour des raisons géo-stratégiques ne peut s’embarrasser d’une jeune femme au QI à la limite de la débilité.

La vie de millions d’irakiens, d’Afghans, de palestiniens tués avec une sauvagerie inouie que l’on pouvait penser révolue, depuis l’Allemagne nazie, s’est produite.

Feu Thérèsa ne valait pas mieux que ces millions d’hommes, de femmes, d’enfants exterminés à l’uranium appauvri au phosphore blanc sur l’autel du veau d’or.

Certes, elle était la complice d’un double meurtre à des fins crapuleuses mais méritait-elle le sort réservé à l’Iranienne qui échappa à ce sort funeste grace à la mobilisation des
"lumières" et people des pays les plus forts ?

D’où vient-il que nos pétitionnaires se soient dressés comme un seul homme pour défendre l’Iranienne mais aient abandonné à son triste sort Thérèsa Lewis ?

Bien sûr l’Iran, son gouvernement et Ahmanididjab étaient visés. Ces diablotins, menacent la paix du Monde, il faut les dépeindre sous leur pire nature : sauvages, achaïques dont on peut sans peine imaginer l’usage qu’il ferait d’une bombe atomique si d’aventure ils accédaient à ce saint Graal.

Dès lors, quel intérêt accordé à Thérèsa, une pauvre femme, dépourvue de "glamour", de culture qui lui eut permis de sauver sa tête si le système idyllique à la Madoff, à la Sach-Goldmann favorisait l’éducation, le développement de l’emploi, du logement, de la protection sociale et de la redistribution équitable des richesses au lieu que d’élargir la pauvreté.

Oui, une femme de 41 ans a été assassinée par la société, son existence rayée de la terre sans susciter de réactions à la hauteur de l’événement et j’éprouve un mélange de dégout et de révolte.

Du dégoût à l’endroit des faiseurs d’opinions, ces laquais du système dominant et de révolte que je sens radicalement impuissante sauf...

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