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DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL
Publie le mardi 14 juillet 2009 par Open-Publishing17 commentaires
DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL
La fédération de Seine-Saint-Denis du Parti Communiste Français et les communistes de Montreuil regrettent et condamnent toutes les violences perpétrées dans la ville depuis l’évacuation d’un squat par la police, le 8 juillet dernier.
Nous nous insurgeons contre les quelques provocations qui ont émaillé le rassemblement du lundi 13 juillet, destiné à protester contre les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre avaient procédé à l’expulsion des squatteurs. Les brutalités policières qui s’en sont suivies sont quant à elles totalement disproportionnées.
Rappelons que cette expulsion – dont chacun peut ou non apprécier la légitimité - avait donné lieu à l’utilisation de méthodes particulièrement « musclées », puisqu’un caméraman de 34 ans, Joachim Gatti, a alors été victime d’un tir de flashball à la tête, entraînant la perte d’un œil.
Les tentatives d’étouffement de ce grave incident et des responsabilités policières ont alimenté la colère de certains individus ou militants des libertés publiques, et auront sans nul doute « motivé » inutilement des provocations au cours de la manifestation.
A la vue des images et des nombreux témoignages, les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre se sont impliquées dans la dispersion de la manifestation de ce lundi sont choquantes. Tout montre qu’elles ont agi – face à des provocations très minoritaires et sans conséquences pour l’ordre public – sans le discernement nécessaire : des manifestants pacifiques ont été lourdement matraqués et molestés, les gaz lacrymogènes largement employés alors que des familles circulaient paisiblement dans le quartier.
A l’évidence, l’usage de la force était non seulement inutile, mais dangereux.
A ce titre, la fédération 93 du PCF et les communistes de Montreuil demandent au Préfet de Seine-Saint-Denis et au Ministère de l’Intérieur d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les responsabilités de toutes les parties dans ces évènements. Ils en appellent par ailleurs au calme, dans l’intérêt des Montreuillois.
Le 14 juillet 2009
Messages
1. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 14:39, par Orphée
et bé.. c’est pas pour dire, mais vous en prenez des précautions pour lutter contre la dictature d’un Etat policier en France.. Rien que les méthodes de dissuasion d’envoyer des enquêteurs de Presse sur place plutôt que de créditer les dépêches désinformées de l’AFP devraient pourtant vous alarmer sans réserve :
http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2009/07/14/un-journaliste-stagiaire-du-monde-place-en-garde-a-vue_1218530_3224.html
ça ne fait pas penser à autre chose, ça ?
Et si vous demandiez de libérer la Presse (en attendant de demander la libération des personnes) ?
1. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 14:52
C’est quoi ce charabia ? En plus un lien sur une publicité pour un abonnement au Monde ??? Rien compris !
2. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 14:58
Je fais un copier-coller de l’article qui n’est pas visible pour les non abonnés sur ton lien.
Un journaliste stagiaire du "Monde" placé en garde à vue
Une manifestation était organisée en fin d’après-midi lundi 13 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour protester contre les "violences policières" après qu’un jeune réalisateur de 34 ans, Joachim Gatti a été sérieusement blessé à l’œil le 8 juillet. Après avoir essuyé des tirs de fusées de feu d’artifice dans leur direction, les forces de l’ordre ont dispersé cette manifestation sans ménagement. La maire (Verts) de Montreuil, Dominique Voynet a dénoncé une "démonstration de force totalement inutile" de la part de la police.
Adrien Morin, stagiaire à la rédaction du Monde, qui couvrait la manifestation, a été interpellé et placé en garde à vue, malgré le fait qu’il ait mentionné à plusieurs reprises sa qualité de journaliste. Voici son récit : "J’ai été interpellé vers 21 h 15. La manifestation était en train de se disperser, j’ai soudain été plaqué au sol et j’ai entendu un policier dire : ’Toi aussi, tu viens avec nous’. Ils m’ont attaché les mains dans le dos. J’ai répété à plusieurs reprises que j’étais journaliste, mais ils n’écoutaient pas. Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de ’sales gauchos’.
Nous sommes arrivés au commissariat de Montreuil et nous avons été regroupés à onze dans une petite pièce de quatre ou cinq mètres carrés. Ils nous ont envoyés dans une salle de fouille où il y avait deux policiers : nous avons été déshabillés, caleçon sur les genoux, et fouillés, ils nous ont enlevé nos lacets et celui qui tenait mon pantalon de jogging et ils nous ont pris nos montres. J’ai redit que j’étais journaliste mais ils n’ont rien répondu.
Nous avons été placés à cinq dans une salle de garde à vue avec deux caméras au plafond et des graffitis sur les murs peints avec du sang et des excréments. Il était sans doute 23 heures, nous n’avions rien mangé ni bu. Nous avons été transférés vers le dépôt de Bobigny, menottés dans le dos. J’ai redit que j’étais journaliste mais personne ne m’a répondu.
Au dépôt, les policiers m’ont proposé de voir un avocat : j’ai rencontré Dominique Tricaud, dans une pièce à part, sans caméras, sans policiers. C’était la première fois que quelqu’un m’écoutait. J’ai ensuite été convoqué par un policier qui m’a dit : ’Si tu es le petit gentil du lot, ils ne vont pas te laisser partir comme ça.’ Pendant l’interrogatoire, le policier disait que j’avais un casque lors de l’interpellation, ce qui était faux. J’ai vu une deuxième fois l’avocat, qui m’a dit qu’il avait fait son possible auprès du procureur et qui m’a un peu remonté le moral. Je suis sorti à 6 heures 30 du matin."
3. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 16:01, par Coppi Kohler
Pour les non-abonnés au "Monde", l’article est encore visible et non "archivé" : (il me semble)
– le Monde du 14.07.09 mis à jour à 14h54
Des jeunes gens placardent sur une fresque le slogan : "L’Etat tire dans le tas", en marge d’un rassemblement organisé à Montreuil le 13 juillet 2009.
2. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 14:47, par Orphée
Balaise balaise, voilà un communiqué-retard lourd d’inconséquence par effet de vide. Y a plus qu’à soul rire ou à saule pleureur pour le PCF ? Ni dialectique ni bnaire : le noeud gordien.
3. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 14 juillet 2009, 15:05
Et toi, tu mets tout le monde dans le même sac, alors ?
4. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 15 juillet 2009, 03:18, par orphée
Je viens encore protester car vous n’avez pas le droit d’insulter une manif donc les manifestants qui ont fait l’effort de se déplacer et de prendre des risques par solidarité, que nous sommes.
Je ne suis pas d’accord sur les provocateurs, ON NE PEUT PAS VOUS LAISSER RACONTER çA parce que c’est scandaleux ! La manif s’est très bien déroulée jusqu’à la dispersion au retour dans la rue piétonne, elle aurait été plus nombreuse si le métro avait laissé ses portes ouvertes jusqu’à 19 heures 30. Plusieurs personnes ont dit avoir été empêchées d’arriver. Les organisateurs étant les squatters ont assumé ce qu’ils avaient annoncé la veille dont les pétars et fumigènes, y compris leurs vêtements et la protection de la tête, cela aussi ils l’avaient dit. Ils n’étaient pas armés dans le sens que vous dites on le voit très bien sur les videos face à la police. Tout s’est déroulé comme prévu sauf le trajet de la manif qu’il avait pas été prévu de ne pas dévoiler avant, donc inédit. C’était malin de faire marcher dans l’autre sens que celui attendu. Ce que vous décrivez est intervenu après la dispersion au retour dans la rue pitétonne, la rue était totalement déserte depuis un bon moment, et les organisateurs c’est à dire la clinique en exil étaient confrontés à la police bien plus loin sur la place.
Ce qui a eu lieu en tout fut sur trois vitrines en tout dans cette rue, alors qu’il n’y avait plus personne et que la plupart des autres vitrines étaient closes, et ils n’étaient pas nombreux à le faire : trois peut-être même seulement deux. Même à la fin des manifs des grandes centrales syndicales et des partis cela se produit bien plus largement, vous le savez très bien.
Vous n’avez pas le droit de discréditer cette manif à cause de ça. Vous pouvez toujours laver votre communiqué de tout commentaire en le rééditant ailleurs mais franchement je n’ai pas l’âge à vous laisser dénigrer ce qui s’est passé. Il y a un ton de délation — et de lie et d’ivraie là encore comme Voynet — dans votre déclaration.
C’est toujours la dérive sur les bons et les mauvais qui mène les pires à parvenir plus facilement au pouvoir... Si vous condamnez le principe du squat alors ayez le courage de le dire comme ça. au moins on pourra discuter mais c’est un autre problème. Là vous êtes dans un truc raciste, alterophobe de tout ce qui n’est pas vous, ou ne vous ressemble pas.
Cette manif qui était mal partie vu la période et la frousse a été réussie et apparemment vous ne l’avez pas digéré. Mais c’est comme ça. Votre point de vue est d’ailleurs éclairé autrement par les videos. Des habitants se sont révoltés contre la police qui tabassaient des activistes à terre.
Si vous aviez été à la réunion du dimanche vous ne pourriez pas projeter ce que vous dites sur ce que vous avez vu. En rien ce qui s’est déroulé jusqu’à la dispersion du cortège n’a livré des bavures. Aorès.. comme d’hab... il y en a qui reçoivent la charge et quelques rares, plus loin, qui en profitent pour casser comme ça le rituel policier répressif et violent se justifié médiatiquement a posteriori... mais surement pas ceux qui avaient appeler à manifester — l’assemblée de la clinique en exil et ses squatters — ça tombe sous le sens.... Ils voulaient résister c’est à dire non pas se battre à coup de barres de fer mais montrer qu’ils n’avaient pas peur : en ne fuyant pas et en ne cessant pas d’envoyer des pétars comme ils l’ont fait tout au long de la manif — et l’avaient dit.
5. DECLARATION DE LA FEDERATION DU PCF DE SEINE-SAINT-DENIS ET DE LA SECTION PCF DE MONTREUIL, 15 juillet 2009, 22:54
Les sinistres méthodes de la Bac de Montreuil
mercredi 15 juillet 2009 (21h02)
Un autre témoignage de Montreuil le 13 juillet
Juste au moment de la charge et du gazage place de la Croix de Chavaux ont a dû se disperser en deux groupes par diverses petite rues.
Comme j’ai des problèmes de souffle , un peu plus loin je me suis assis devant le porche d’une cité , arrive ntdu fond de la cour de cette cité une quinzaine de baceux très nerveux (visiblement ils cherchaient des manifestants qui s’y seraient réfugiés et les baceux semblent très bien connaître le terrain sur Montreuil) l’un d’eux me remarque et dit à un de ses collègues « et celui-là on le contrôle » un autre de lui répondre « non on fonce faut qu’on se fasse du crâne en flag » un autre me dit « qu’est-ce que tu fous là toi » je réponds très calme ou le plus calmement possible « j’attends ma copine » ils repartent en courant.
Grosse chance pour moi les baceux n’ont pas repéré que mes fringues puaient la lacrymo sinon j’en suis sûr je me serais fait latter sévère, à coup de pieds, de poings, et de matraques télescopiques ( les baceux en avaient à la main et dans leurs poches arrières).
Un jeune du quartier n’aura pas ma chance, il se fait bousculer par un des baceux une dizaine de mètres plus loin , a le tort de demander simplement « mais il se passe quoi ici monsieur » la réponse du Baceux « toi ta gueule on t’a rien demandé et tiens prends ça dans ta gueule pour les autres » le gamin se prend une énorme baffe alors qu’il n’a strictement rien fait son seul « crime » comme on dit « avoir été là au mauvais moment au mauvais endroit ».
Le gamin reste sur place complètement choqué je sors de sous le porche prudemment (les baceux) chargent dans la rue plus bas d’autres jeunes qui n’ont rien à voir avec la manif mais les jeunes réussissent à les semer) je vais le voir le gamin je lui demande mais qu’est-ce que tu as fait pour qu’ils te foutent une tarte comme ça sans raison, d’autres passants lui demandent aussi pourquoi
le gamin nous répond énervé (comment ne pas le comprendre) « mais vous rigolez vous avez vu ma tête j’suis un beur et un jeune beur en plus les Keufs à Montreuil ils nous détestent encore plus que les squatters de la Croix de Chavaux ».
On discutera ensuite d’autres trucs sur les keufs de Montreuil, ce que me racontera ce gamin est hallucinant , les flics à Montreuil c’est des insultes racistes permanentes, des contrôles d’identités jusqu’à deux à trois fois par jour sur les mêmes personnes et les de cette cité et de cette rue , des humiliations quotidiennes rien de nouveau en Sarkozye dans ce pays qui sent de plus en plus la dictature larvée
Je dis au revoir au gamin et je repars écœuré, je réussis à retrouver un peu plus loin d’autres copains et copines isolé-es qui ont pu sortir de la chasse à l’homme des baceux qui continue en ville, on marche jusqu’à la porte de Montreuil car les collabos de la Ratp ont fermés les grilles des stations Croix de Chavaux et Robespierre.
Voila je tenais à apporter ce témoignage, j’ai eu de la chance, je me suis pas fait embarquer j’apprendrai que d’autres copains et copines ne l’avaient pas eue cette chance, mais il faut que tout le monde sache ce
qui se passe a Montreuil, Hortefeux le nouveau ministre de l’intérieur et ses chiens de garde en bleu ont visiblement pris cette ville comme laboratoire de leurs délires sécuritaires de mort , à nous maintenant de
continuer la mobilisation et de rester solidaires des habitants et des jeunes de cette ville, car à n’en pas douter la répression y sévira de nouveau.
Un manifestant du 13 juillet