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DU BENEF LIBERAL A LA FAILLITE PUBLIQUE ! A LA CAISSE AVANT LA CASSE

Publie le mardi 9 septembre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Le sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac
accueilli avec soulagement

[ 09/09/08 ]

Des questions se posent sur le coût probable et l’impact qu’aura la mise sous tutelle des deux spécialistes du crédit hypothécaire américain. Mais, dans l’ensemble, c’est avec soulagement qu’a été perçue l’intervention de l’Etat fédéral.

DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.

Le coût du sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac dépendra de l’évolution du marché immobilier, a indiqué hier Henri Paulson, le secrétaire américain au Trésor, interrogé sur plusieurs chaînes de télévision. « Tout dépendra du temps que cela prendra pour que les prix des maisons se stabilise et que le marché de l’immobilier rebondisse », a-t-il dit.

L’Etat fédéral est prêt à investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans chacune des sociétés. Selon Moody’s, environ 1.000 milliards de dépréciations seront passés au total sur des biens immobiliers achetés à partir de 2005, dont environ 600 milliards concernent l’immobilier résidentiel.

Il faut, estime l’agence de notation, encore prévoir de 5 % à 10 % de chute des prix jusqu’à l’été 2009. « Une estimation raisonnable est que cela va coûter, à court terme, 100 milliards aux contribuables, dit Mark Zandi, chef économiste de Moody’s. Il faut mettre cela en perspective avec la crise des Savings & Loans, qui a coûté 250 milliards à l’Etat en dollars d’aujourd’hui. »

Mais, parce que ces deux sociétés devraient être privatisées à terme et que l’Etat touchera des dividendes et dispose de coupons de 10 % sur les actions préférentielles, le prix final devrait, au bout du compte, être inférieur à 100 milliards. Le statut et la structure des deux entreprises seront déterminés par la prochaine administration et le Congrès. Moody’s a maintenu sa note AAA sur la dette de l’Etat fédéral. « Ne pas intervenir n’aurait pas arrangé davantage les finances publiques, note Pierre Cailleteau, de Moody’s. Si le coût d’emprunt risque d’augmenter pour le gouvernement, cette nationalisation de facto devrait renforcer l’économie. »

« C’est un pansement »

« Ce n’est pas une solution permanente, a déclaré Bill Ackman, fondateur de Pershing Square Capital Management à New York. C’est un pansement. » De même, le président du comité bancaire au Sénat, Christophe Dodd, a prévu de conduire rapidement des audiences pour examiner les tenants et les aboutissants de l’opération. « Pourquoi n’a-t-on pas fait davantage plus tôt ? Pourquoi attendre un an avant de s’attaquer à ce problème ? », a-t-il déclaré sur Bloomberg TV.

La mise sous tutelle pourrait toutefois « signaler un vrai tournant, un peu comme le sauvetage de LTCM en 1998. A titre de comparaison, cela représente 25 fois le sauvetage de Northern Rock par le gouvernement britannique. Cela veut dire aussi que le gouvernement américain possède 50 % des crédits immobiliers du pays », constate Jeremy Tigue, directeur « global equities » chez F&C Investments. Mais, globalement, le soulagement est partagé.
25 établissements en difficulté

Le FMI a souligné que ce sauvetage allait « contribuer à soutenir les marchés et, par conséquent, les perspectives économiques et financières ». Le plan « donne du temps pour construire un large consensus sur une réforme importante de ces institutions tout en garantissant la stabilité des marchés et un soutien à la reprise économique », a dit Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI. Cette intervention est utile pour le consommateur américain et va permettre de maintenir de la fluidité sur le financement des crédits immobiliers. « Il y a une forte probabilité que les crédits immobiliers à 30 ans vont redescendre autour de 6 % et peut-être en-dessous avant fin 2008 », indique Brian Bethune, un économiste de Global Insight. Cela devrait suffire à redonner de l’élan au marché immobilier tout en le rendant plus accessible économiquement.

Mais les actionnaires des deux sociétés sont sur le point de tout perdre. La plupart sont des banques, parfois de petits établissements régionaux. La FDIC, l’organisme de tutelle des banques, a fait savoir qu’elle ferait son possible pour aider les institutions qui, du fait des dépréciations engendrées dans leur compte par la chute de leurs actions dans Fannie Mae et Freddie Mac, auront du mal à maintenir les niveaux de capital requis. Il y aurait environ 25 établissements en difficulté aujourd’hui.

Les Echos 9/09/08


La Chronique AGORA.

LE BUDGET AMERICAIN EST "FANNIE" AVEC LA NATIONALISATION LA PLUS CHERE DE L’HISTOIRE !

La nationalisation de Fannie Mae et Freddie Mac s’impose ni plus ni moins comme la plus massive de l’histoire du capitalisme : 5 000 milliards de dollars d’actifs sont concernés, et le Trésor américain s’engage sur le principe d’une recapitalisation à hauteur de 200 milliards de dollars "en cas de pépin".

Cela équivaut à plus de 12 fois le coût final du sauvetage du Crédit Lyonnais et à 25 fois le "Kerviel" — une unité baroque qui représente environ huit milliards de dollars — pour situer ces montants qui défient notre imagination sur l’échelle du désastre financier.

Nous ajouterons pour la petite histoire que les nationalisations mises en oeuvre par François Mitterrand et Pierre Mauroy obligèrent l’Etat à débourser officiellement 39 milliards de francs — mais le double selon le décompte effectué à l’époque par l’opposition.

Ils furent plus que largement récupérés à partir de 1986 avec la première vague de privatisations organisée par le gouvernement Chirac. Ce fut donc, au bout du compte, une excellente affaire pour les finances de l’Etat français, après un démarrage quelque peu chaotique — sur fond de réduction de la durée du temps de travail à 39 heures !

Même en estimant le coût global à 60 milliards de francs — c’est-à-dire 4% à 5% du PIB de l’époque —, c’est à peine un dixième, à dollar constant, de ce que l’Amérique s’apprête à débourser à fonds perdus pour renflouer Fannie Mae et Freddie Mac. Et cela représente 13% du PIB des Etats-Unis aujourd’hui.

Et croyez-nous, avec 10% d’emprunteurs défaillants sur leurs prêts immobiliers, dont plus de 30% dans la catégorie subprime (souscrits en 2006/2007), il va y en avoir des pertes à éponger.

L’ardoise potentielle se monte d’ores et déjà à 500 milliards de dollars. Mais avec les sinistres prévisibles sur les créances de type "Alt-A", la barre des 20% de taux de défaut (comme en Angleterre au milieu des années 90) pourrait être atteinte d’ici fin 2009.

Cela signifie 1 000 milliards de dollars de perte pour le Trésor américain, c’est-à-dire pour le contribuable qui n’a pas encore délocalisé une partie de son épargne offshore comme le font la plupart des multimillionnaires aux Etats-Unis.

L’Amérique n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine. La solution va consister à amortir ce trou dans le budget sur 30 ans comme pour la crise des caisses d’épargne 15 ans plus tôt, mais les montants en jeu sont cette fois cinq fois plus importants qu’à l’époque.

Le rebond des indices boursiers européens a été spectaculaire lundi en Europe mais il a cessé d’être d’ampleur historique à partir du milieu de l’après-midi, le rally initial des marchés américains s’avérant des plus fragiles — mais pas autant, fort heureusement, que mardi dernier.

Les détenteurs de valeurs dites de croissance ne masquaient pas leur frustration à la mi-séance outre-Atlantique : le Nasdaq alignait une sixième séance de repli consécutive.

Même si les technos et les biotechs parvenaient à ressortir de la zone rouge en toute fin de parcours, les investisseurs pourront difficilement oublier que, trois heures après une ouverture en hausse de 1,5%, elles cédaient 0,8% en moyenne.

Il n’y en avait effectivement que pour les valeurs financières dès les premiers échanges en Europe puis aux Etats-Unis. Cependant, la fête n’a pas duré longtemps pour Lehman Brothers qui perdait rapidement du terrain après une entame de séance en hausse de 8%. Plombé par des rumeurs récurrentes de faillite, le titre affichait -17% à l’heure du déjeuner et -15% à l’heure du café. Heureusement, Citigroup et Bank of America maintenaient le cap, avec des gains avoisinant 5%.

En ce qui concerne les actionnaires de Fannie Mae (-88% ce lundi) et Freddie Mac (-85% à la reprise des cotations), ils ont tout perdu et ne détiennent plus que des titres assimilables à des warrants pratiquement sans valeur. Rappelons qu’en 1981, la presse américaine ne cessait d’évoquer le risque de spoliation des actionnaires par le gouvernement socialiste à la mode Mitterrand.

Si nous réalisions un sondage auprès des détenteurs de titres Fannie Mae au sujet des nationalisations "à l’américaine", il se pourrait que les nationalisations "à la française" soient jugées préférables sur le plan pécuniaire !

Mais le système financier international est sauvé — dixit Henry Paulson — et cela n’a pas de prix ! Warren Buffett applaudit cette coûteuse initiative, lui qui redoutait que la Fed et le Trésor américain ne jouent la montre avant les présidentielles du 6 novembre.

Le secrétaire américain au Trésor a rappelé ce week-end que la majorité des émissions obligataires des deux groupes sont aujourd’hui détenues par les fonds de pension, les banques centrales et les investisseurs institutionnels internationaux.

De façon assez paradoxale, un nouveau fardeau de 5 000 milliards de dollars de dettes pour le budget américain — 10% des emprunts pourraient ne pas être remboursés en l’état actuel de la crise du secteur immobilier — n’effraie pas les cambistes. Ils continuent même de pousser le dollar vers des sommets jamais atteints depuis octobre 2007 à 1,4110, contre 1,4260 vendredi.

Nous ne sommes pas convaincu que la fermeté du billet vert soit pour quelque chose dans le rebond du CAC 40. Celui-ci se contente au final d’une hausse de 3,42%, le DAX (Francfort) de 2,2% ; l’Euro Stoxx 50 s’est redressé de 3,1%, contre 4,5% au plus haut du jour.

L’euphorie de la mi-journée, qui s’est traduite par une envolée du CAC 40 atteignant 5% à 4 405 points vers 13h, s’est étiolée en fin d’après-midi alors que Wall Street se montrait rapidement plus prudent que les places asiatiques (+4% en moyenne, +5% à Séoul) et européennes.

La flambée du billet vert pourrait expliquer en partie la morosité du Nasdaq, laquelle a fini par affaiblir CapGemini (+0,9%), Alcatel Lucent (+1,4% au lieu de +6% en matinée) ou STMicro — +2%, mais c’est une contre-performance relative dans un contexte aussi bullish.

Le gain de 3,4% du CAC 40 à 4 340 points ne lui permet d’effacer qu’un peu plus de la moitié des pertes cumulées la semaine dernière (-6,4%). Si 100% des titres composant le CAC terminaient dans le vert, les volumes d’échanges (6,7 milliards d’euros) étaient jugés moyens compte tenu de l’ampleur des écarts indiciels.

Et puisque nous avons beaucoup évoqué leur nationalisation — à deux mois jour pour jour des élections présidentielles... mais c’est une simple coïncidence, nous assure la Maison-Blanche —, nous ne pouvons passer sous silence le cruel verdict d’Henry Paulson concernant les coupables du désastre qui continue de faire trembler rétrospectivement Wall Street. Il s’agit des législateurs qui avaient, quelques décennies auparavant, privatisé un peu à la légère les GSE, sans prendre le soin d’instituer un cadre réglementaire suffisamment protecteur.

Les survivants se reconnaîtront et de tenaces remords ne manqueront pas — nous en sommes persuadé — de hanter leurs nuits jusqu’à leur dernier souffle ! Henry Paulson se garde bien en revanche d’incriminer les patrons actuels des grandes banques d’affaires, des agences de notation, des réassureurs et, naturellement, les membres de la Fed dont le laxisme monétaire a engendré la bulle du crédit. Il ne faut se fâcher avec personne à quelques semaines d’un grand retour dans le privé.

Un petit rappel au passage : au début des années 70, Fannie Mae et Freddie Mac réalisaient un chiffre d’affaire microscopique. Il n’avait jamais été envisagé qu’ils deviendraient les deux premiers émetteurs privés d’obligations au monde, ni les acheteurs en dernier ressort, sur injonction de la Fed et du Congrès, de 50% des créances immobilières de basse qualité négociées par les banques commerciales ces dernières années.

Nous vous avions aussi promis d’explorer des pistes permettant d’expliquer la chute de 7% du Dow Jones entre 11 800 points et 11 040 points en quatre séances. Cela a peut-être quelque chose à voir avec la recapitalisation de Freddie Mac et de Fannie Mae, qui s’annonçait très problématique fin septembre. Les banques "chefs de file" de cette opération se faisaient légitimement du souci, et Ben Bernanke aussi.

De là à imaginer que quelques poids lourds de la finance ont estimé qu’il valait mieux prévenir en liquidant du papier à tout va par anticipation, quitte à affoler un peu Wall Street, que guérir...

Philippe Béchade,

Paris 09/09/08


Et pendant ce temps de troc à dollars outre Atlantique, nos socialistes prérendants au siège de secrétaire du parti, se posent encore la question du libéralisme, qu’il soit économique ou politique ; ce qui ne veut rien dire, se rédiculisent en laissant main chaude au Modem, dont Daniel Shéderman en serait (vu à la télé ! ).

Le Nabot qui reprend des couleurs dans les sondages, comme quoi une petite guerre et avec beaucoup ce compassion, les opinions s’en vont et s’en reviennent.

Qui dans ce monde de guerre a tous les niveaux, fera le bon choix politique pour stoper cette frénésie d’hystérie qui nous mène tout droit à la fin de cette humanité en si piteux état.

L’histoire ne leur a servit à rien, de Strauss Khann a Holande en passant MGB, les apparachicks qui ont usés les bancs de nos assemblées sont priés de tirer leur révérence et de bien vouloir l’annoncer en séance plènière qu’ils n’ont jamais été aussi minable que les ROIS de l’ancien régime, Des EGOS DE MEGALOS !

Pour les centrales syndicales, il y va de mème, des impatients(j’en suis) sont déjà là pour couper court à tous ces réseaux, dont certains de ces cocos ont finis par discréditer la nécessité de revitalisation d’action et de syndicalisation.

Skapad

Messages

  • Au voleur ! Les marchés se renflouent avec notre argent...

    Il faut bien comprendre le sens de la dépêche Reuters publiée ci-dessous et de la séance en hausse, ce jour, en bourse de Paris (+3.42 %).

    Les marchés, euphoriques, saluent la décision de l’Etat US de mettre la main au porte-monnaie pour renflouer les deux organismes financiers qui ont bu la tasse dans l’affaire des subprimes en essayant d’endetter les ménages les plus modestes du pays pour gagner encore plus d’argent.

    Comme si elle allait faire école en France

    Le message est clair : si les actionnaires perdent de l’argent en s’en prenant aux revenus des plus faibles et des moins solvables, c’est de toute façon avec l’argent des impôts que l’état viendra à leur secours.

    C’est donc l’impunité totale pour les usuriers richissimes qui tentent de faire toujours plus de beurre en faisant prendre des risques, non calculés, à ceux qui n’ont plus rien.

    Tel est le message qui a empli de joie les courtiers du secteur de la finance aujourd’hui...

    Continuez à vous gaver... si vous prenez trop de risques, les gouvernements voleront à votre secours avec l’argent public...

    Et on remboursera les pertes de Tapie. Et on endettera coûte que coûte (à taux zéro s’il le faut) les étudiants. Et la voie est libre pour les subprimes à la française... Youpi...

    ET ON FAIT TOUJOURS RIEN TOUS ENSEMBLE, LA ?

    PARIS (Reuters) - Liste des valeurs suivies lundi à la Bourse de Paris où le CAC 40 a fait un bond de 3,42% à 4.340,18 points dans un volume étoffé de 6,8 milliards d’euros. Aucune valeur de l’indice n’a terminé en baisse.

    * Comme dans le reste de l’Europe, le secteur financier a flambé au lendemain de la décision du gouvernement américain de prendre le contrôle des géants du refinancement du crédit immobilier Fannie Mae et Freddie Mac dont l’éventuelle faillite aurait mis en danger le système financier. . Les indices européens des valeurs bancaires (+6,75%), de l’assurance (+5,59%) et des services financiers (+4,3%) ont tous fortement progressé.

  • Le marché règle tous les problèmes avec sa main invisible, c’est bien connu. La Providence le veille et ne veille que lui. Tout le monde parle de la fin de l’Etat-Providence : ah ! ah ! Pas pour les élites, jamais !

  • Fannie Mae et Freddie Mac ne sont pas des entreprises,meme pas des banques, elles ne produisent rien, sinon qu’elles reconditionnent et emballent “sous garantie” le risque financier lié a l’emission illimité de credit qu’aucun autre acteur (banques etc) ne veut assumer,seulement en empocher les benefices, oui c’est possible !!!.

    Elles permettent aux banques privées de revendre leurs credits hypothecaires restructurées notés sans risques ,a des institutions,speculateurs, fonds de pension, banques centrales etrangeres etc qui se retrouvent avec des”papiers” aujourd’hui sans valeur... :

    QUELS INTERET DE “NATIONALISER”Les nettoyeurs du risque”de la finance sinon pour sauver la finance ?

    Les grands grugés dans l’histoire sont tous les emprunteurs et ”proprietaires” encore plus menacés qu’avant...sans parler de l’humanité entiere qui va devoir d’une maniere ou une autre regler la note.

    “.....Ce n’est pas une crise provoquée par des pertes financières et bancaires, c’est une crise provoquée par la fin d’un cycle d’expansion du crédit, l’aspect "bancaire" n’étant qu’un élément parmi d’autres.

    Même si il existait un "Père-Noël" généreux capable d’effacer d’un coup de baguette magique toutes les pertes potentielles de Freddie et Fannie, cela ne changerait pas grand chose, vu qu’il n’y a aujourd’hui plus d’emprunteurs désireux de s’endetter au delà du raisonnable pour acheter de l’immobilier en pleine déconfiture, et qu’il n’y a plus d’investisseurs désireux d’acheter des obligations hypothécaires à risque :

    L’expansion du crédit qui avait nourri la croissance de ces dernières années est terminée, c’est cela qui provoque la crise actuelle, et la santé de Fannie et Freddie n’est qu’un petit détail à coté de ce problème.......”

    http://tropicalbear.over-blog.com/article-22560079.html