Damarie les Lys tensions et répresions par la bac

et de nouvelles information

Dammarie Tensions dans le quartier de la Plaine-du-Lys

HIER SOIR, le quartier de la Plaine-du-Lys, à Dammarie-les-Lys, était sous
surveillance policière. Objectif : maintenir le calme dans cette cité dite
sensible et sous tension, à la suite d’échauffourées entre jeunes et forces
de l’ordre. Jeudi dernier, vers 21 h 35, les pompiers sont appelés pour
trois incendies de poubelle, survenus devant la résidence Auvergne.

Quelques minutes après le début de leur intervention, les pompiers sont
victimes d’un jet de pierres. Un véhicule est légèrement endommagé, mais lespompiers continuent d’éteindre les feux. Présents sur place, les policierscommencent leur enquête. Vers 22 heures-22 h 30, ils interpellent troisindividus pour « entrave à l’action des pompiers ». Ces derniers sont placésen garde à vue, et leurs auditions se poursuivaient toujours hier soir. Maispour quelques jeunes de la Plaine-du-Lys, la soirée de jeudi ne s’est pasdéroulée ainsi. L’un d’entre eux, prénommé Omar, 24 ans, a porté plainte,hier soir, par l’intermédiaire de son avocate Nicole Prévost-Bobillot,auprès du procureur de Melun, pour « coups et blessures volontaires par unepersonne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctionsavec usage d’une arme ».
« J’ai reçu un coup de matraque en plein visage » Sa version ? « Jeudi, vers 22 heures, alors que je rendais chez ma mère, j’ai aperçu un groupe de 6 ou7 personnes sur le parking Provence. Parmi eux, il y avait plusieurs membresde ma famille.

Je me suis approché. On a assisté à une interpellation. Les
forces de l’ordre, environ 25 personnes, nous ont ensuite ordonné de
dégager, en nous donnant des coups. En fuyant, j’ai perdu l’équilibre sans
chuter. Quand je me suis retourné, j’ai reçu un coup de tonfa (NDRL :
matraque) en plein visage. Les policiers se sont alors repliés », raconte
Omar. Un ami le conduit aux urgences de la clinique des Fontaines, à Melun,où un médecin constate dans son certificat médical « une plaie, une
déviation et une fracture au niveau du nez ». Aucune interruption temporairede travail ne lui est délivrée, juste « cinq jours d’arrêt de travail ».

Selon le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) contacté
hier soir, « il faut laisser cheminer cette plainte. Si elle est jugée
recevable par le parquet, nous déclencherons une enquête. Et si des
policiers ont commis des erreurs, ils seront sanctionnés. Mais il y a déjà
un élément que nous pourrons facilement démontrer : il y avait bien moinsque 25 fonctionnaires présents pour l’intervention », assure le DDSP.

Omar, un habitant de la Plaine-du-Lys à Dammarie, a porté plainte contre lesforces de l’ordre pour « coups et blessures volontaires ».

sur le Parisien , samedi 09 octobre 2004

la photo d’Omar est sur le site du parisien :

http://www.leparisien.com/home/maville/article.htm?articleid=241159920

Reseau RESISTONS ENSEMBLE

Pour consulter le site :

http://resistons.lautre.net