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Daniel Petri : Alforville en décembre CACHAN EN AOUT URGENT
Publie le samedi 19 août 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Communiqué de Daniel Petri, conseiller municipal d’Alfortville et porte-parole du Comité Chômeurs-Salariés d’Alfortville
En tant que conseiller municipal et porte-parole du Comité Chômeurs- Salariés d’Alfortville, je tiens à élever la plus vive protestation contre l’expulsion des familles qui occupaient le bâtiment F du CROUS de Cachan, laissé vide par les autorités.
Cette expulsion manu militari de familles sans logis survient un an après l’expulsion des familles alfortvillaises qui avaient réquisitionné la résidence Grünebaum-Ballin, ancienne résidence pour personnes âgées, aujourd’hui murée.
Face à la crise du logement, il incombait aux autorités, à Alfortville comme à Cachan, d’appliquer la loi de réquisition- article L 641 du code de l’habitation et de la construction- à ces nombreux logements vides et de les maintenir en bon état et dans les normes de sécurité en vigueur, dans la perspective du relogement de toutes les familles dans le parc social, sous un vrai toit, sur un vrai bail.
S’agissant des nombreuses familles privées d’un titre de séjour résidant à Cachan, j’affirme contrairement à la Préfecture qu’elles ont vocation, en vertu des Droits de l’homme et du citoyen, d’être régularisées sans plus attendre pour obtenir un bail en HLM et en aucun cas d’être expulsées du territoire français.
Alfortville, le 17 août 2006, 19h30
Messages
1. > Daniel Petri : Alforville en décembre CACHAN EN AOUT URGENT, 19 août 2006, 11:29
Pourquoi les préfets ne réquisitionnent-ils pas chaque hiver les milliers d’appartements vides dans Paris et les autres métropoles pour loger les sans-abris, démunis, mal-logés et autres laissés pour compte ? Nous savons tous qu’ils craignent de se mettre à dos les propriétaires qui votent on sait pour qui et qui tremblent à l’idée que leur domaine immobilier soit dégradé.
Un peu d’humanité, mesdames et messieurs les représentants de l’Etat. Suivez l’exemple de ce directeur d’hôpital qui met à disposition une pièce pour les personnes qui n’ont nulle part où passer la nuit pendant la saison froide. Il n’y a pas que les urgences médicales dans la vie, il ya aussi les urgences sociales.
Avec un minimum d’organisation, de dialogue et de contrôle, on peut faire beaucoup de choses, y compris s’assurer que les logements réquisitionnés sont correctement entretenus. Et s’il faut mettre à la poche, je préfère que mes impôts profite à une action vraiment sociale qu’à des réceptions somptuaires.
Jalna