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Dans ma chair
Katoucha
Résumé : Une petite enfance heureuse en Guinée, des parents érudits, aimants.
Mais à 9 ans, l’horreur de l’excision. Personne ne l’a prévenue de cette pratique barbare. Sujet tabou. Katoucha se mure dans le silence…
Un an plus tard, sa famille est menacée de mort par le régime de Sékou Touré. Il faut s’enfuir, chacun de son côté pour ne pas éveiller l’attention.
Expliquer ce projet aux enfants ? Trop dangereux. Katoucha se retrouve exilée au Mali, seule, sans comprendre, dans une « concession » où elle subira d’autres offenses. Là encore, tout le monde se tait. Elle aussi.
Mais de ce mutisme va naître la révolte, avec pour seul espoir la fuite.
Et cette enfant sauvage va devenir l’une des reines de Paris ! Egérie d’Yves Saint Laurent, mannequin favori des plus grands couturiers, elle promènera partout dans le monde ses allures de chat de tombeau, et aussi son goût de la fête, de ses éblouissements comme de ses excès.
Pour oublier une blessure originelle ?
Aujourd’hui revenue dans son pays natal, la « princesse peule » se libère enfin de son intime secret, afin de mieux se battre pour que les petites filles d’Afrique aient droit à leur féminité et au respect de leur dignité d’être humain.
http://www.katoucha-niane.com/
Plaisir mutilé & Beauté en Souffrance : Katoucha NIANE
BIO
Fille de Djibril Tamsir Niane, Katoucha Niane, dite La Princesse Pheule.
D’origine guinéenne, Katoucha est devenue l’un des premiers tops models noirs.
Sa carrière remarquable lui a permis de devenir l’égérie de maisons de couture mondialement reconnues. On peut noter Yves Saint-Laurent et Christian Lacroix.
Pour son amour pour la mode, elle décide de créer sa propre ligne de vêtements en 1994. La même année, elle présente sa collection "Katoucha" lors d’un défilé de mode à l’espace Cardin à Paris.
Femme de coeur et mère dévouée, Katoucha défile en Smalto pour l’association de la princesse Kata Mari pour venir en aide aux enfants burundais.
Dans cette même lancée, elle crée sa propre association : KPLCE (Katoucha pour la lutte contre l’excision), pour dire non à cette mutilation et soutenir les victimes.
Victime de l’excision, Katoucha a décidé de s’impliquer dans la lutte contre ces pratiques douloureuses et ancestrales. KPLCE, déjà en synergie avec les associations impliquées dans la même cause, commence bien la lutte avec comme cri de guerre.