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Dati face à l’épreuve de la rue
Publie le vendredi 30 novembre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Hausse de 6,5 milliards d’euros du budget pour 2008 jugée excessive, proposition d’une franchise sur l’aide juridictionnelle, suppression massive de tribunaux, Rachida Dati semble faire tout son possible pour se faire détester par ses pairs. Une stratégie plus que gagnante. Jeudi, les magistrats étaient en effet des milliers à défiler dans les rues un peu partout en France pour protester contre la réforme de la carte judiciaire qui prévoit la suppression de plus de 300 juridictions d’ici à 2011. L’opposition se mêle également à la lutte. Mais Rachida Dati n’en a cure et maintient son cap.
"C’est un mouvement comme je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu, c’est vraiment une vague profonde de révolte contre la réforme". En quelques mots, Robert Badinter a posé le décor. Sur France Inter, le premier garde des Sceaux de l’ère François Mitterand, s’il admet que "sur le principe de la réforme on ne pouvait pas ne pas être d’accord", critique la méthode employée par Rachida Dati car "la réforme a besoin d’être expliqué [et] elle ne l’a pas été", dénonçant également "un simulacre de concertation".
Dati va rencontrer les syndicats
En voulant passer en force, l’actuelle ministre de la Justice s’est attirée les foudres des magistrats. Jeudi, à l’invitation de leurs trois syndicats, ils sont ainsi massivement descendus dans la rue pour faire entendre leur colère. Réunis devant les palais de justice dans les grandes villes, les hommes de loi occupaient les tribunaux des plus petites. Audiences et procédures non urgentes ont d’ailleurs dues être repoussées à une date ultérieure, faute de personnel.
Car les arguments avancés par Rachida Dati sont réfutés en bloc. Quand celle-ci explique sa démarche par la nécessité de rationaliser une répartition des juridictions qu’elle qualifie d’obsolète, les principaux concernés rappellent l’importance pour chaque citoyen d’avoir une juridiction proche de son domicile. Pour Franck Walgenwitz, membre de l’Union syndicale des magistrats, "au mieux ce sera un coup d’épée dans l’eau, au pire elle [la réforme, Ndlr] sera contre-productive". Moins radical qu’Arnaud Montebourg -ce dernier demandait mercredi la démission de Rachida Dati-, François Hollande est lui aussi monté au créneau. Le Premier secrétaire du Parti socialiste est même descendu dans la rue aux côté des magistrats. Pour lui, cette réforme devrait être confiée à une commission parlementaire avant de passer devant les élus.
Déterminés à faire flancher leur ministre de tutelle, les juristes ne lâcheront pas. "Nous avons décidé d’agir ainsi pour demander à Rachida Dati de venir sur place se rendre compte", explique Vincent Dupouy, le bâtonnier de Marmande. Lors d’un point-presse, le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, a affirmé que "la ministre comprend les inquiétudes" et qu’elle allait recevoir tous les syndicats la semaine prochaine. Un pas en avant vers la résolution du conflit. Reste maintenant à Rachida Dati de se montrer persuasive.
Messages
1. Dati face à l’épreuve de la rue, 30 novembre 2007, 11:15
c’est pas les tribunaux qu’il faut supprimer Mme la Garde-des Sceaux c’est la MAFIA
qui règne en Maître a l’intérieur des Tribunaux ,supprimer l’accointance fRANC-Maçonne
comme en Italie ou en G.B qui est qui c’est plus sain NON ?
Supprimer quatre articles de la constitution de 1958 ( art 34 art 13 art 26 art 67 ) les
pouvoirs de la justice sont confisqués au profit des hommes politique
Qu’est ce que cela veut dire ? c’est qu’aujourd’hui les hommes politique constituent à
l’identique des nobles d’avant 1789 ? UNE CASTE de la socièté qui de plein droit de la part
de la constitution de 1958 échapp à la justice .C’est pas étonnant que tous ce monde
MOTUS BOUCHE COUSUE SUR L’ESSENTIEL ,SUR LA VRAIE REFORME A ENTREPRENDRE
Avec cette réforme de la constitution la justice serait INDÉPENDANTE ,nous serions en
démocratie ,ce n’est qu’un rêve ,nous sommes que des moutons
alors les robes noires en grève laissez moi rire ,pour ne pas pleurer
L’URL de cet article
est http://news.stcom.net/modules .php/name=News&file=article&sid=1500
le titre : démocratisons la démocratie ou libérons les hommes politiques
c’est très bien expliqué et je suis sûr que très peu de français savent lire leur constitution
c’est ce que CHAVEZ va faire dans qq jours , impliquer le peuple dans la nouvelle
constitution
et c’est bien pour cela qu’il est trainé dans la boue
oeil de bison