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De l’idéologie laïciste

Publie le mercredi 13 juin 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

Sur le site de la « laïcité organisée » de Belgique
http://www.ulb.ac.be/cal/actions/va... , au chapitre « valeurs » on peut lire ce « morceau choisi » d’une rare inanité, passons sur le style aussi obscure qu’ampoulé et concentrons nous sur le « fond » - Les parenthèses sont de moi !

« Si on regarde un planisphère, il est très clair que les valeurs laïques et démocratiques ne sont pas universellement répandues. (Quel discernement et quelle lucidité ! Admirez le tour de passe-passe qui consiste en l’association « automatique » entre démocratie et laïcité ; rapport qui n’est jamais explicité…) Au nom de ce constat et de pseudo "authenticités", (la spécificité culturelle n’existe donc pas, pour nos amis de la laïcité. On savait que le social n’existait pas, on sait aujourd’hui que « la culture » n’est qu’un épiphénomène. Que de points aveugles !

La laïcité n’est pas borgne, elle est aveugle, elle n’est pas unijambiste, elle est femme tronc …) on essaie parfois de faire croire (mais qui est ce « on » qui dénote d’une culture du complot ?) qu’ici, la culture du chef, là, la négation des droits individuels, ou là encore le patriarcat, ou la torture,... serait "dans la culture" de certains peuples. Et pourquoi pas dans ses gènes ? (Torture, patriarcat… si elle existe, voilà en quoi se résume la culture des Autres !)Les valeurs laïques et démocratiques ont toute une histoire qui plonge ses racines dans l’antiquité et qui ont "impliqué" (en laïcité quand on est une « civilisation » on ne contribue pas, on est « impliqué » !) diverses civilisations. Ces valeurs sont le fruit d’une histoire tourmentée qui les a enrichi d’apports successifs, grecs, chrétiens, juifs, protestants, arabes, libertins, rationalistes (parmi les apports successifs on évite « l’Islam », lui préférant « les arabes », est-ce là un mensonge ou bien une islamophobie par omission ?

Pourtant, il eut été facile de dépasser cette « aporie » par l’expression « arabo-musulman »...). Aucun des pays qui servirent de théâtre à son développement : la Grèce, l’Angleterre, la France, l’Andalousie, n’avait pas "vocation" à voir s’épanouir les droits de l’Homme. (Si ni la Grèce de l’antiquité ni l’Andalousie « musulmane » n’étaient un « pays », mais ne chicanons pas, …) Au contraire, ceux-ci sont nés sur le terreau de la dictature, de l’intolérance, des guerres de religions, précisément par réaction. » (Ainsi, par un mystérieux hégélianisme, pour s’épanouir les « droits de l’homme », qui ne sont que « réactionnelle » - une idéologie du ressentiment ?-, ont besoin de dictature et d’intolérance. Les prisonniers politiques du monde entier apprécieront….).

On le sait la laïcité (dont on nous dit qu’elle travaille à la séparation des Eglises et de l’Etat, mais jamais au profit de qui…) a des rapports plus qu’ambigus avec l’Etat, plus il est fort plus elle l’aime l’impuissante, ce n’est pas pour rien qu’elle est née dans la France « Jacobine » de monsieur Homais. Cette idéologie s’est forgée souterrainement depuis le XVIIIème siècle, puis s’est manifestée avec une extrême violence, à partir de 1880, lorsque les républicains ont enfin eu le champ libre, contre une Eglise catholique dont les comportements hégémoniques, pour ne pas dire totalitaires, qui s’exerçaient depuis des siècles sur les consciences, les esprits et les institutions, ont été violemment pris à partie et définitivement abolis. D’une certaine manière, l’Eglise n’avait que ce qu’elle méritait, mais, d’un autre côté, un tel contexte historique faussait tout dès le point de départ.

On allait simplement changer de cultes et une nouvelle race de bigots allait remplacer l’ancienne. Les trois Jules et autres Paul Bert et Jean Macé, animés d’une ardeur passionnelle et militante, allaient corrompre l’enseignement public en l’imprégnant de leur morale et de leur religion agnostiques. Sous couvert d’objectivité et d’impartialité, bien sûr. L’amusant, c’est que cette idéologie prend ses origines – là réside son impensée- chez le pape Gélase Ier et sa doctrine des deux glaives qui visait à séparer le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle…Religiosité non assumée qui faisait dire à Nietzsche que nos braves laïques, et leur « libre pensée » de façade, étaient des « curetons défroqués », la magnificence des mythes et des rites en moins !

La grille de lecture de cette idéologie d’Etat, de cet enfant naturel d’un Pape et d’une « République », d’une pauvreté à toutes épreuves, la rend aveugle au « socio-économique », au culturel, à l’exception du religieux, sur lequel elle n’a de cesse de rabattre tous ce qui existe et qu’elle monte volontairement en épingle, c’est son meilleur ennemi, elle en a besoin. Si il n’existait pas, elle n’aurait aucune raison d’exister, sa « transcendance » n’est que d’empreint, une spiritualité par procuration….

C’est une idéologie « réactive », dogmatique et bancale. Il faut avoir assister au triste spectacle d’une funérailles laïque, pour comprendre le mot de Pascal : « Misère de l’homme sans Dieu ». Cette laïcité n’a de cesse de se revendiquer de la démocratie et « des droit de l‘homme », alors qu’il existe de multiples exemples pour nous prouver tout le contraire, dont beaucoup se situent dans le monde arabo-musulman (l’ « Islamisme » n’est pas né par génération spontanée !)…

La « Raison » pour la laïcité, telle un inatteignable objet du désir, a pourtant été déconstruite tout le long du XXème siècle (Nietzsche, Freud, Ecole de Frankfort, Foucault…), mais l’ Être Suprême n’a de cesse de renaître de ses cendres…. Sa rhétorique (et son baratin) « émancipatrice » bourrée de sophismes, sa vulgate « libre penseuse », où la pensée a été définitivement mise au pas, cache mal qu’elle est en fait un hégélianisme « frouchouillard », dont on aurait éliminé toute « dialectique » …

Tout y est ! Le caporalisme de la pensée, la déification de l’Etat, un christianisme honteux et de pacotille, la « Raison » comme moteur de l’Histoire, l’Idéalisme de son « Universel abstrait », l’ethnocentrisme qui n’a jamais conscience de lui-même… ! L’idéologie laïque serait donc un hégélianisme du pauvre…

Messages

  • Que d’efforts, souvent vains,pour attaquer la laïcité, Bob...Pourquoi tant de haine ?

    • Différences, tolérance, diversité, égalité et laïcité.

      Brève intervention lors de la réunion "Unitaire 2007" du 14/12/06 (en partie deux, sur le débat de fond, pas sur les candidatures)

      *LE DEVELOPPEMENT D’UNE CULTURE DE PAIX*

      Une conception forte de la "culture de paix", telle qu’évoquée dans sa présentation par Roland NIVET (1), doit être offensive dans le domaine de la répartition des richesses dans le monde et dans la mise en place de structures qui favorisent d’emblée la satisfaction des besoins sociaux et non la satisfaction du profit d’abord. Je n’ai pas le temps de développer ces aspects mais ils doivent constamment être soulignés afin d’éviter de porter la soumission à l’ordre inégal derrière la culture de paix .

      Par ailleurs, le développement inégal et combiné du capital génère des inégalités aux plans social, territorial, etc mais une uniformisation au plan culturel, le respect de la diversité culturelle est donc une exigence de la "culture de paix" . Mais avec la diversité culturelle de nouvelles formes d’oppression surgissent notamment avec la montée du religieux et des intégrismes, dès lors la laïcité - oubliée dans l’exposé - doit faire partie des valeurs à promouvoir. Il ne s’agit pas d’aller imposer la laïcité à l’étranger mais de l’encourager tout comme la promotion de l’égalité homme-femme et la promotion des droits des femmes partout dans le monde. A propos d’égalité, je réfute l’idée de tolérance sans examen du contexte car elle admet parfois un ordre inégal au détriment un ordre équilibré plus en lien avec la notion d’égalité. L’égalité d’abord et la diversité culturelle sont deux notions tout à fait compatibles entre elles et avec le respect des différences qui enrichissent, mais pas de celles qui oppriment.

      Christian DELARUE Rennes
      Secrétaire national du MRAP,
      Membre du Conseil d’Administration d’ATTAC France Signataire "Egalité d’abord"

      1 Roland NIVET, rennais, est aussi membre de la direction nationale du Mouvement pour la Paix

  • Je crois bien que ce n’est pas de la haine mais de l’incompréhension. Pourtant la laïcité est tellement porteuse d’espoir, de tolérance, de compréhension des cultures différentes à la nôtre engendrant l’acceptation du pluraliste des diversités de notre monde. Puis aussi, c’est inéluctablement vers quoi l’on va, le regard sur notre mort en fonction des concepts de la vie que l’on a, en respectant celui des autres. S’est cela, la laïcité !

    Michel Mengneau

  • "le triste spectacle de funérailles laïques" : Eh oh ! J’ai assisté à quantité d’enterrements laïcs qui étaient très dignes.
    Si tu veux des funérailles religieuses, la laïcité t’empêche pas de les avoir. Si t’as besoin de béquilles bondieusardes pour vivre, c’est ton droit le plus strict, la laïcité t’empêche pas de les avoir.

  • Et l’idéologie du Pape qui vient de supprimer des aides financières à Amnisty internationale au prextexte qu’A.I serait pour l’avortement , elle n’est pas obscurantiste ?

    • ET CONTRE Le sexe avant le mariage, et les preservatifs avec le sida ! je comprends pourquoi ils prennent des vieux et en plus qui ne connaissent pas l´amour (c´est un cure protestant qui m´a dit ca, car eux on des familles, et les cures catholiques avec leurs copines doivent se cacher et cacher leurs enfants ! ), a par celui du divin :-(( je me rappelle en champagne notre cure du village avait aussi sa "femme de menage" , et alors ? il a le droit de vivre s´il vit encore je crois. saluté jf dieux

    • croyez,croyez, pendant que vous croyez vous ne pensez pas

      sajateh 12ème (siecle ou arrondissement)

  • "la culture du chef, là, la négation des droits individuels, ou là encore le patriarcat, ou la torture,... serait "dans la culture" de certains peuples. " ceux qui pratiquent la polygamie, l’excision, le culte du grand chef et du petit chef de village appellent cela la "tradition". Vous ne le saviez pas, Bob ?

  • L’histoire de la laïcité telle qu’elle est retracée ici exclut l’épisode de la Commune de Paris... curieux, non ?

  • Une remarque , la laicité est plus un système qu’une idéologie.
    C’est un compromis pour empêcher les fous de Dieu(x) de s’entretuer.

    Bob : l’idéologie, c’est l’Athéisme, c’est eux qu’on emmerde depuis le début.
    Au niveau des cultes, tu oublies volontairement les civilisation polythéistes, Egyptiennes par exemple.
    Selon moi, il y a actuellement plus de danger de subir une dictature des curés que pour les gentils fidèles d’être privés de messe le dimanche.

    Pour moi, le vrai danger de la religion, c’est le mépris de la vie terrestre.
    Je pense en effet qu’il ne pas avoir d’enterrement joyeux, sauf pour les asticots.

    Amen.

    jyd.

    • Combat laïque contre les vrais communautaristes
      in RESPUBLICA

      S’il n’était question que d’un débat idéologique entre deux organisations engagées sur la question israélo-palestinienne, nous n’aurions probablement pas écrit cet article. Car, qui connaît l’UJFP, comme dirait l’autre ? Et, nous rétorquerait-on avec presque autant de raison, qui connaît La Paix Maintenant ?

      Mais voilà, il s’agit de bien davantage. Il s’agit en réalité des valeurs de la République, de la laïcité et du "vivre ensemble", problèmes qui vont bien au-delà des petites guerres que se livrent des organisations positionnées, ou plutôt qui paraissent l’être, sur le même "créneau".

      Le 5 juin dernier, La Paix Maintenant a appelé à un rassemblement, appel soutenu par un certain nombre d’organisations (à lire).

      L’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) a publié, par l’intermédiaire de Michèle Sibony, sa vice-présidente, un certain nombre de remarques sur cet appel. Remarques relayées notamment par deux sites : Indymedia et Bellaciao. (Pour voir le texte complet de la contribution de Michèle Sibony.)
      Ces remarques appellent elles-mêmes un certain nombre de commentaires.

      Nous ne nous étendrons pas sur la critique de nos mots d’ordre. Nous connaissons assez l’unique objet du ressentiment de l’UJFP. Ni même sur la critique du mot d’ordre "Deux Etats pour Deux Peuples". Cela relève plutôt d’une guerre picrocholine entre initiés du conflit israélo-palestinien. En revanche, les remarques qui suivent ces critiques concernent, elles, la société française dans son ensemble.

      C’est un fait : cet appel a effectivement été soutenu par un certain nombre d’associations du collectif Deux Peuples Deux Etats, dont les membres fondateurs sont : l’AJHL (Association pour un Judaisme Humaniste et Laique), La Paix Maintenant, Les Ateliers de Mai, les Cercles Bernard Lazare (Paris - Grenoble), le Conseil Français des Musulmans Laiques, Gauches.net, le Groupe de contact européen des accords de Genève, Hachomer Hatzair, le Mouvement des Maghrebins Laïques, le Mouvement de la Paix, Ni putes ni soumises, Pax Christi, SOS Racisme et l’Union des familles laiques (UFAL).

      Or, Michèle Sibony s’offusque de la présence de "quelques groupes exogènes" qui ont soutenu l’appel de La Paix Maintenant.

      Là, il nous faut citer intégralement cette partie de son article :

      "On y trouve aussi quelques groupes exogènes : « le Manifeste des Libertés »("hommes et femmes de culture musulmane contre la misogynie, l’homophobie, l’antisémitisme et l’islam politique") ! l’UFAL, SOS Racisme et Ni Putes Ni Soumises : voilà qui devient intéressant, un véritable front se constitue et s’affiche de plus en plus clairement : Une partie de la gauche gagnée au communautarisme républicain, dans la communautarisation généralisée impulsée par l’idéologie néolibérale, se reconnaît plus facilement aujourd’hui dans la stigmatisation des classes populaires, surtout lorsqu’elles sont arabes, et se revendiquent musulmanes, assimilées facilement au terrorisme international lorsqu’elles se révoltent ou quand leurs filles se voilent, à l’antisémitisme lorsqu’elles tentent d’exprimer leur colère contre Israël."
      Voilà qui, en effet, devient intéressant.

      Première question : "exogènes" à quoi ? Les mots ont un sens. Aurait-elle préféré voir manifester des juifs entre eux ? Premier jalon d’un communautarisme clairement exprimé. (Rappelons d’ailleurs à ce propos que La Paix Maintenant n’est pas une organisation juive et qu’elle compte dans ses rangs de nombreux non-juifs).

      Outre le terme "exogène", remarquons également le point d’exclamation qui suit la dénomination officielle du Manifeste des Libertés. Pour une organisation issue de la culture musulmane, se proclamer "contre la misogynie, l’homophobie, l’antisémitisme et l’islam politique" a l’air de choquer Michèle Sibony. Nous non. Et il semble que pour Michèle Sibony, on soit déterminé par ses racines qui imposent, par exemple, de "manifester sa colère contre Israël". Qui ici est "communautariste" ?

      Remarquons encore un magnifique oxymore : le "communautarisme républicain". Ainsi, toute organisation qui, comme l’UFAL, SOS, Ni putes ni soumises ou le Manifeste des Libertés, luttent courageusement pour les valeurs républicaines, pour la laïcité, contre le communautarisme et contre TOUS les intégrismes, se voient qualifiées de "communautaristes". Extraordinaire retournement de sens. Toutes proportions gardées, cela nous rappelle la logique du Front national, qui qualifie les anti-racistes de "racistes anti-français". Qui ici est "communautariste" ?

      Nos ami(e)s de Ni putes ni soumises sont le seul groupe issu des cités à lutter pour le droit des femmes à ne pas se voiler si elles n’en ont pas envie, à ne pas être mariées de force, à être les égales de l’homme. Dans leur combat, elles ont notre soutien, comme tous ceux et celles qui luttent contre l’intolérance, d’où qu’elle vienne. Mais pour Michèle Sibony, cela s’appelle "stigmatiser des classes populaires". Pas étonnant qu’après cela, ces militantes se fassent accueillir dans les quartiers par des insultes, voire pire. Pain bénit pour les intégristes.

      Michèle Sibony voit se dessiner un "front" inspiré par l’ultralibéralisme. Nous la mettons au défi de trouver un seul texte, chez l’une ou l’autre de ces associations, qui défende cette idéologie. Mais elle sait déceler ce qui est tu, bien sûr.

      Qui parle de "front" parle de guerre. Alors, oui, si "fronts" il y a, nous défendrons celui des valeurs républicaines contre TOUS les communautarismes et TOUS les intégrismes quels qu’ils soient.

      Contre les communautaristes. Les vrais !

    • "C’est un compromis pour empêcher les fous de Dieu(x) de s’entretuer."
      La laïcité, c’est BEAUCOUP PLUS que cela !
      "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". Article 2 de la loi de 1905.

  • « Par choses sacrées, il ne faut pas entendre simplement ces êtres personnels qu’on appelle des dieux ou des esprits ; un rocher, un arbre, une source, un caillou, une pièce de bois, une maison, en un mot une chose quelconque peut être sacrée . »

    « si grande que soit la liberté que nous nous accordons les uns aux autres, un homme qui nierait totalement le progrès, qui bafouerait l’idéal humain auquel les sociétés modernes sont attachées, ferait l’effet d’un sacrilège. Il y a, tout au moins, un principe que les peuples les plus épris de libre examen tendent à mettre au-dessus de la discussion et à regarder comme intangible, c’est-à-dire comme sacré : c’est le principe même du libre examen . »

    (Emile Durkheim, Formes élémentaires de la vie religieuse)

    • "Rien ne peut détruire [la religion], car ce qui la met en question est aussitôt promu à sa place et objet d’une croyance religieuse à son tour – je l’ai démontré ailleurs pour le sacré. La puissance qui désacralise, un lieu, un conseil, une religion, est aussitôt à son tour sacralisée. Il en est exactement de même pour ce qui prétend détruire une croyance. La force destructrice devient aussitôt l’objet d’une croyance. On l’a parfaitement vu lors de la grande offensive laïque contre la “religion” : en très peu de temps, la laïcité est devenue un laïcisme, et il s’agissait d’une ferme croyance dans des valeurs, une morale indépendante, une sorte de communion intellectuelle et même spirituelle. Donc le fait croyance paraît inhérent à l’être humain ! C’est dans cet univers de croyances que se situe, ni plus ni moins accentuée, la croyance religieuse, qui se réfère à un au-delà insaisissable."

      Jacques Ellul, Islam et Judéo-christianisme

    • Ce que ne voit manifestement pas cet auteur, c’est que la laïcité n’est pas un dogme, mais un principe philosophique.

    • " la laïcité n’est pas un dogme" : Cette belle affirmation, vous devriez l’expliquer aux laïques eux-même...

    • La laïcité n’est pas un dogme, car pouvant être discutée : c’est la différence avec le dogme des obscurantistes, qui posent que leur croyance est une vérité absolue.
      La laïcité est un principe de séparation de l’Etat et des Eglises et sectes. Bien mis à mal de nos jours, hélas. Par une succession d’attaques de Pétain, mais aussi de la droite et de la gauche "républicaines"...