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De mesurettes en mesurettes, le gouvernement nous ballade !

Publie le jeudi 23 juin 2005 par Open-Publishing
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de Philippe Villechalane porte parole de l’Apeis

Thierry Breton Ministre est bien de la même trempe que Dominique de Villepin
et Jean Louis Borloo, il vient de faire une proposition révolutionnaire pour
lutter contre le chômage, ne pas faire payer d’impôts pendant une année au
chômeur qui accepterait d’aller travailler à plus de 200 kms de chez lui.

C’est ridicule et scandaleux, Coluche disait « quand on a rien à dire on
ferme sa gueule » !

Comme ils ne veulent pas s’attaquer à leurs amis grands patrons et
actionnaires, ils inventent des gadgets qui donnent l’impression de faire
beaucoup mais qui n’ont aucun résultat tangible.
Finalement leur volonté est de faire baisser les chiffres du chômage,
d’avoir un bilan à présenter mais les chômeurs, la cohésion sociale
véritable, pas celle du plan Borloo, ils s’en foutent.
Une fois encore les chômeurs déjà condamnés par les licencieurs vont être
bientôt obligés de s’expatrier pour avoir droit le d’avoir un emploi, loin
de chez eux, de leur conjoint, de leurs enfants, de leurs familles.
Ils devront pour ne pas payer d’impôts, soit prendre des abonnements SNCF
soit acheter des citernes d’essence et soit payer un second loyer soit
déménager ce qui les ruinera à coup sûr.

D’autant que des chômeurs il y en a partout dans le pays, dans tous les
départements, dans toutes les villes, c’est donc plus une opération de
communication qu’une véritable mesure susceptible de créer des emplois.
Quand on prend toutes les mesures annoncées, qu’on les met bout à bout et
qu’on y ajoute le contrôle des chômeurs qui est déjà à l’¦uvre, il n’y a que
des raisons d’être mécontent car ce qui transparaît c’est le travail
obligatoire pour très bientôt et cela est rendu possible par la
culpabilisation et la stigmatisation des chômeurs.
Nous avons pour notre part des propositions pour l’indemnisation décente de
toutes les formes de chômage avec une autre assiette des cotisations
sociales à l’Unedic ainsi qu’avec une autre démocratie, mais les
associations que se sont données les chômeurs pour les représenter ne sont
ni reçues ni consultées.

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