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Decaux, ça marche moins bien que le service public de la RATP !

Publie le mardi 17 juillet 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Dimanche après-midi, place de l’Hôtel-de-Ville de Paris. Le nouveau système de vélos en libre-service Vélib’ est lancé depuis quelques heures. Et certains essayent depuis autant de temps d’emprunter enfin leur premier deux-roues. Jour d’inauguration oblige, les couacs sont inévitables.

L’ambition de la mairie de Paris est grande. Dès le jour de lancement, 750 stations proposent 10 648 vélos. Un nombre qui devrait être doublé d’ici à la fin 2007. L’objectif est d’espacer chaque station de 300 mètres maximum. Coût de la location : 5 euros par semaine ou 29 euros par an, les tarifs augmentant si l’on dépasse la demi-heure d’utilisation.

En attendant les premiers coups de pédale, il faut apprendre à dompter les bornes des stations. Cartes bleues qui ne passent pas, pannes passagères du système, règles de fonctionnement à appréhender... les premiers bugs n’empêchent pas l’optimisme et la satisfaction des Parisiens. Des Parisiens curieux et pressés de rouler sur les 370 kilomètres de pistes cyclables de la capitale. Pour répondre à toutes les interrogations, des accompagnateurs s’activent dans nombre de stations.

A côté de ces interrogations naissent également les critiques. Inspiré d’exemples étrangers (Copenhague, Vienne) et français (Lyon, Rennes) qui rencontrent un certain succès, Vélib’ ne fait pourtant pas l’unanimité. "On ne va pas arriver au travail trempé par la pluie ou par la sueur", s’inquiète un inconditionnel du métro, qui lorgne méfiant les grosses machines grises.

Surtout, c’est la dangerosité des vélos en ville qui est mise en avant par les détracteurs du système. Critique que réfute la porte-parole des Verts de Paris, Florence Lamblin, pour qui au contraire plus il y aura de cyclistes et plus les automobilistes devront les respecter :

Messages

  • Pour ma part je critique le fait que il faut une carte bleue
    pour payer mais ceux qui n’en ont pas : pas de vélo
    et si on refuse aussi le systeme navigo de la ratp autre scandale
    dont personne ne parle, du même ordre que l’utilisation de + en + courante
    de la biométrie
    (entre autre le navigo remplace le coupon et devient le mode imposé de paiement imposé par la ratp qui garde nos coordonnées bancaires et ne nous donne plus le choix du paiement : pas normal)
    ainsi il faut faire partie intégrante du système pour pouvoir rouler à vélo
    mais les vrais écolos n’ont pas forcéméent de cb et de navigo
    donc ce système n’estp as fait pour le quidam moyen
    exit celui qui est interdit de cb par exemple
    exit mes parents ages de 80a et + qui n’ont pas de cb mais pourtant savent
    encore pédaler !
    et puis a t on des informations sur qui et comment est fait le système informatique auquel sont reliées ces bornes : le marché doit être juteux c’est certain mais les donnéesque l’on donnent à la machine elle vont où ? ils en font quoi
    dans la vie en général aujourd’hui le consommateur doit demander des comptes au lieu de se laisser faire comme un idiot consommateur !
    à qui profite tout ça ? au quidam moyen qui va au taf ou qui en cherche ? aux bobos qui ont le temps de se promener ? pas sûr
    un système de plus qui cohabite avec les autres sytemes de transport mais qui apporte quoi
    en réalité ? du fric aux concepteurs c’est sûr des impots probable
    bon allez je prends le métro !
    djo