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Déclaration du Comité exécutif national du PCF

Publie le lundi 18 décembre 2006 par Open-Publishing
35 commentaires

COMMUNIQUE DE PRESSE

Déclaration du Comité exécutif national du PCF

Une réunion des organisations et sensibilités politiques participant au rassemblement s’est tenue ce matin. Toutes les hypothèses évoquées lors de la commission de synthèse de la réunion nationale des collectifs locaux de Saint-Ouen ont été à nouveau débattues.

La question a été formellement posée à chacune des composantes de nouvelles propositions qui pourraient éventuellement permettre d’avancer vers un accord. Les représentants du Parti communiste ont fait état des décisions de leur Conseil national. Ils ont affirmé que toute proposition nouvelle, dès lors qu’elle constituerait de façon avérée la possibilité de déboucher sur un consensus, serait examinée et soumise aux collectifs et aux communistes.

Les autres sensibilités et organisations ont avancé des options différentes les unes des autres. Aucune n’a fait consensus.

Le Comité exécutif national du PCF mesure la gravité de la situation. En effet, la campagne des élections présidentielles est lancée depuis plusieurs semaines. La gauche antilibérale est totalement absente d’un débat dominé par le bipartisme – une droite dangereuse et une gauche sociale-libérale – avec une extrême droite à l’affût. Il est urgent de faire entendre la voix de ceux qui veulent rompre avec le libéralisme et son cortège de chômage, de misère et de précarité.

La position constante du Parti communiste, comme l’a encore rappelé son Conseil national vendredi et samedi dernier, est de tout faire pour parvenir à un accord politique incluant la candidature à l’élection présidentielle. C’est la raison pour laquelle, devant l’impossibilité pour les organisations et sensibilités politiques de proposer une candidature faisant consensus, il maintient sa proposition de rechercher une solution dans le respect du choix très majoritairement exprimé par les collectifs locaux, Marie-George Buffet.

Pour ce qui les concerne, les communistes se prononceront mercredi par un vote, démocratiquement. Elles et ils le feront souverainement, en fonction de leurs convictions personnelles.

Nous lançons un appel. L’espoir que le rassemblement antilibéral a fait naître à gauche ne peut être absent de la campagne électorale. Tous ensemble, surmontons nos difficultés. Poursuivons nos efforts pour construire le rassemblement le plus large dont notre peuple a
> impérieusement besoin pour aujourd’hui et pour demain.

Parti communiste français
Paris, le 18 décembre 2006.

source : Lettre infoHebdo du PCF

Messages

  • Marie Georges Buffet ne fait consensus que chez les communistes ( et pas chez tous encore)Mais les communistes considèrent qu’ils représentent tout le rassemblement anti libéral,toute la société.Ceux qui ne sont pas dans les collectifs , les indécis,ceux qui redoutent la politique n’existent pas au yeux du PC, qui ignore le poids de son image médiatique.
    Aucun accord politique ne sera possible si la candidature de MGB est maintenue, c’est évident . Visiblement, le PC est prêt a payer le prix historique de son enterrement.

    • il maintient sa proposition de rechercher une solution dans le respect du choix très majoritairement exprimé par les collectifs locaux, Marie-George Buffet.

      C’est clair, le PCF a fait le choix d’y aller seul.... Fin d’un feuilleton....

    • Quel est le prix que les autres composantes acceptent de payer pour l’echec du rassemblement ? Qui pose cette question ? Personne !
      claude de Toulouse .

    • Ne pas inserer les 2 phrases d avant releve de la manipulation .....

      CF vitry 94

    • Mon collectifd’entreprise s’est engagé à poursuivre quoi qu’il arrive...Et pourtnatnou savions préféré un autre candidat...

      C’est ce qu’on appelle le sens unitaire camarade....

      Sylvie, 13.

    • Non, insérons, et voyons :

      La question a été formellement posée à chacune des composantes de nouvelles propositions qui pourraient éventuellement permettre d’avancer vers un accord. Les représentants du Parti communiste ont fait état des décisions de leur Conseil national. Ils ont affirmé que toute proposition nouvelle, dès lors qu’elle constituerait de façon avérée la possibilité de déboucher sur un consensus, serait examinée et soumise aux collectifs et aux communistes.

      Les autres sensibilités et organisations ont avancé des options différentes les unes des autres. Aucune n’a fait consensus.

      C’est-à-dire que toutes ont été refusées par les représentants du Parti communiste (pour être proposées aux collectifs, bien sûr, ne nous faites le coup de « on veut passer par-dessus les collectifs, on veut un accord au sommet »).

      (...) C’est la raison pour laquelle, devant l’impossibilité pour les organisations et sensibilités politiques de proposer une candidature faisant consensus, il (le Parti communiste) maintient sa proposition de rechercher une solution dans le respect du choix très majoritairement exprimé par les collectifs locaux, Marie-George Buffet.

      Impossibilité décrétée par les représentants du Parti communiste seuls.

      Pour ce qui les concerne, les communistes se prononceront mercredi par un vote, démocratiquement. Elles et ils le feront souverainement, en fonction de leurs convictions personnelles.

      Les communistes se prononceront mercredi par un vote, démocratiquement et souverainement, mais jamais ils n’auront été consulté sur les propositions formulées susceptibles de rouvrir la discussion afin d’arriver à un consensus :
       la candidature collective des principales figures de notre rassemblement (Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Yves Salesse, Patrick Braouezec, José Bové s’il souhaite revenir sur son retrait, Olivier Besancenot s’il retirait sa candidature), avec pour trait d’union possible Clémentine Autain ou Yves Salesse, noms cités en deuxième ou troisième préférence lors des délibérations des collectifs ;
       les candidatures nouvelles de Claude Debons, Jean-Luc Mélenchon ou d’un militant communiste identifié avant tout par sa place dans le mouvement social.
       le nom de Francis Wurtz, pour favoriser un déblocage de la situation, ce qui constituerait évidemment, si elle se confirmait, une nouvelle proposition importante à discuter.

      zepg

    • Les communistes connaissent tous tes arguments a tes questions sur de soit disant absence de parametre chacun pourra s il le desir prendre la reponse appellé deux sur ce site
      J ajouterais que ns ne somme pas des débile mentaux nous savont lire oui oui meme si ca t étonne !!!

      Donc ou est le probleme !!!!!

      C FORGEOT VITRY 94

    • TU AS PARFAITEMENT RAISON...

      ... camarade !
      On a l’impression de vivre sur une étrange planète : 63% pour MGB ; 20% pour CA et 17 pour YS et c’est MGB qui est la minorité tandis que les 2 autres sont les candidats du consensus !
      Par ailleurs, à longueur de journée on tente de nous faire croire que consensus veut dire unanimité...
      De quel droit le PCF ne peut-il pas en son sein choisir qui il veut présenter à la candidature ?
      De quel droit présuppose-t-on la réponse des collectifs locaux ?
      De quel droit, certains parlent-ils au nom de tous les collectifs (consensus ?!) alors qu’une majorité à soutenu la candidature de MGB ?
      Les animateurs de l’AU à Paris se permettent d’entrer dans le débat et d’utiliser tous les moyens pour peser sur les décisions que prendraient le PCF !
      Pourquoi aucune pression sur Besancenot (alors que ses amis ont un pieds dans l’AU et un pieds dehors ?
      Pourquoi aucune pression sur Autain, sur Salesse, etc ?
      Pourquoi faire l’impossible pour convaincre les communistes qu’ils n’ont que les devoirs et pas les droits des autres membres de l’AU ?

      Est-ce cela l’Unité ?
      De plus, ce comité national qui laisse dire et faire n’importe quoi par des gens qui sont à la fois juges (et ils ne se sont pas gênés pour juger, et juger à charge, avec des charges inventées de toutes pièces !) et parties, ce serait cela qu’on voudrait nous voir confondre avec l’unité ?!

      Il faut sortir de ce délire virtuel et entrer dans la campagne réelle !
      Cela c’est urgent !
      Vive MGB et la lutte antilibérale, non contre les communistes mais contre le libéralisme et le capitalisme !

      NOSE

    • bien analysé et dommage pour les antilibéraux que le pcf désole !!!
      EVE,antilibérale,sans étiquette politique.

    • c’est un mensonge MGB rassemble bien au delà des communistes,
      comme elle l’a déja démontrée en étant tête de liste aux élections
      régionales en ile de france elle avait un score à deux chiffres pourquoi
      et bien en conduisant une liste de rassemblement ouverte à des non
      communistes, c’est parce que certains ont peur de celà qu’ils tentent
      à longueur de message et même à longueur d’antenne de faire croire
      le contraire, mais heureusement que des millions ne sont pas dupe,
      pourquoi parce que MGB depuis des mois se trouvent aux côtés des
      salariés en lutte, elle ne dénigre personne et à un profond respect pour
      tous, nous ne la voyons dans aucune manoeuvre et si vous voulez en être
      convaincu courrez de ce pas sur son site pour l’écouter et là vous comprendrez
      pourquoi les médias en ont peur, plusieurs milliers de français y vont tous
      les jours sur son site ce sont bien les prémices de quelque chose qui est en
      train de bouger et c’est un phénomène qui va vous surprendre.

      Mère courage dérange et c’est tant mieux pour certains mais c’est dommage
      pour des anti-libéraux sincères qui ont été abusé par de la mauvaise foi..

      Jean_Claude

    • Jean-claude ...Ce que tu dis est faux..La Direction du Parti n’est plus crédible et elle entraine MGB dans une voie sans issue.Le vote de Mercredi va mobiliser les adhérents plus que la dernière fois et tu verras qu’elle fera un score moindre et même qu’elle sera désavouée ?Ce qui entrainera sa démission et un nouveau congrès extraordinaire avec les conséquences de l’après 2002.La bourgeoisie et les dirigeants sociaux-démocrates tiendront leur revanche du référendum de 2005.

      La visée communiste,c’est notre seule loi ,et les comités sont à l’heure actuelle une organisation révolutionnaire d’avenir et qui peut faire école dans d’autres pays.Il faut éviter à tout prix la division du Parti et ce vote de Mercredi est lourd d’une profonde division interne avec des blessures incommensurrables . Par notre attitude nous allons entrainer le vote utile pour Ségolène et nous coucher pendant 5 ans devant le PS pour quelques strapontins électoraux bien précaires ....La bourgeoisie s’en réjouit d’aise dans les beaux quartiers..Enfin ces cocos vont nous laisser dormir sur nos coffres-forts en faisant des économies de gardes du corps ...

      Je renouvelle ma proposition de Claire Villiers qui fera consensus ....

      Bernard SARTON

    • "Aucun accord politique ne sera possible si la candidature de MGB est maintenue, c’est évident" !
      Ah bon ?... ce qui serait intéressant et permettrait (peut-être) d’avancer, ce serait de dire POURQUOI c’est si évident, non ???
      C’était évident que Fabius, Chevènement et d’autres rentreraient dans le rang au PS ? Etait-ce évident que Bové partirait une semaine après le ralliement de Fabius à Ségolène ?C’était évident que la candidature Verte serait portée par une partisane du OUI et soutenue par F. Bavay ???
      Comme quoi, des rassemblements bien plus compliqués que celui autour de la candidature de Marie-George Buffet peuvent se réaliser. Ne pas vouloir faire mieux que les Verts et le PS en la matière (avec une candidate qui a donné des gages de respect de la diversité du rassemblement), ça ne me paraît pas très ambitieux... et pas très responsable pour notre peuple.

    • "SERVIR" ou "SE SERVIR" ?

      Ensemble dans les luttes - Ensemble dans les urnes !

      Ensemble sur l’estrade des meetings unitaires et ....... divisés en bas de l’estrade ?

      Il est urgent de renvoyer les porte-paroles , les postulants à leur responsabilité pour qu’ils choisissent D’ABORD entre eux notre candidat(e) consensuel(le) .

      Nous les mandatons pour qu’ils se réunissent au plus vite avec pour raison fondamentale l’impératif du consensus . Ils doivent à la sortie de leur rencontre nous donner le NOM et le Prénom de notre candidat antilibérale .

      S’ils refusent de se retrouver ensemble dans cette recherche de solution , alors qu’ils nous le disent et nous ne pourrons plus les considérer comme des postulants ou des porte- paroles attachés à cette idée de consensus ....nous n’aurons que des favoris de chapelles, loin de l’idée "Tous ensemble" .

      le consensus c’est d’abord considérer que les partenaires sont aussi capables que moi : D’où un vote , un choix pour l’autre (pas pour soi !!)

      Si vos premiers votes "entre vous" ne donnent rien de consensuel (c’est le seul impératif ) , alors cherchez ensemble hors du Groupe qui pourrait être le (la) consensuelle que personne de votre assemblée ne contestera .

      A la différence d’un conclave , vous ne sortirez pas de votre assemblée avec un(e) élu(e) majoritaire mais avec un NOM / Prénom choisi unitairement et unanimement. C’est l’impératif auquel nous tenons !

      Il est temps que vous remontiez sur l’estrade , accompagnés de notre candidat(e) antilibéral

      Il est urgent de remonter sur l’estrade pour " SERVIR" et non " SE SERVIR "

      Nous espérons et souhaitons ...votre "fumée blanche" ....solidaire


      Si Ok avec ce texte , renvoyez le signé de votre NOM prénom ville
      à vos collectifs , à vos partis / organisations, au collectif national claude.debons@wanadoo.fr

      aux postulants et porte-paroles raoul.jennar@wanadoo.fr contact@clementineautain.fr pierre.cours-salies@wanadoo.fr Etc.....

      et expédiez au coordinateur de cette initiative PrNICO@aol.com la simple phrase suivante

      Nom Prénom code département ville , soutient cette recherche de consensus "servir et non se servir"


      NICOLAS Pierre ( PrNICO@aol.com)
      Les Berthouins
      26400 DIVAJEU
      Tél 04 75 40 64 75

      militant au Groupe Val de Drôme "Candidature Antilibérale Présidentielle 2007" ( GdV CAP2007)

  • Continuez comme cela ! Le parti qui amorçait une belle remontée d’estime et d’audience ,notamment chez les jeunes, préfère faire exploser en vol sa stratégie s’il ne porte pas la candidature par la voix de MGB .... Pensez-vous aux législatives où la perspective d’un beau groupe antilibéral était envisageable ?

    Vous retombez dans les ornières de la période Marchais !
    Le résultat va être catastrophique si vous y allez seuls, car ne croyez pas que les vrais collectifs vont vous suivre dans cet épisode sectaire ! Dans trois jours, des cartes vont voler !!!

    JMB PCF

    • "les cartes vont voler"... Soit... quelques unes c’est possible !... Et alors ?
      Si des camarades sont en désaccord total, ce n’est pas un drame qu’ils passent à autre chose...
      Moi, ce ne sont pas quelques menaces de départ ou des pressions de quelques anticommunistes qui fondent mon choix pour MGB. Certains de ceux qui viennent de démissionner de la direction du Parti y siègent depuis deux décennies (au moins...). Ca fera du changement et ca laissera la place à des camarades peut-etre plus ancrés dans les réalités...
      On ne fait pas un rassemblement transformateur sur des peurs ou sur le plus petit dénomminateur commun !... Ca, c’est petit bras et ça finit en jus de boudin social-démocrate !
      Si certains veulent saisir ce prétexte pour partir, pas d’inquiétude : on perdra moins de temps dans des débats stériles et on reprendra enfin avec vaillance le chemin des quartiers populaires et des entrepises. C’est là que ça se joue, pas dans les arrière-salles de groupuscules !

    • pourquois n’a tu pas prit le chemin des quartiers populaires avant et qu’a tu fais pour éviter les délocalisations camarades , et marie georges n’a t’elle pas cautionné la politique da chospin pendant cinqu ans en restant au gouvernement non ?
      de grace ne vous repliez pas sur vous même c’est votre mort annoncé et je ne la désire pas

  • moi ma décision est prise !!! je ne reçois d’ordre de personne pour voter !!

    je viens de recevoir sur ma messagerie un texte, que beaucoup ont reçu, et signé par :

    "Les porte-parole :
    Hamida BENSADIA - Jean-Jacques BOISLAROUSSIE – Pierre CARASSUS - Eric
    COQUEREL – France COUMIAN – Claude DEBONS – Christian PICQUET – Claire
    VILLIERS.
    Ainsi que :
    Clémentine AUTAIN, Yves SALESSE.

    ce texte me demande de ne pas voter pour MGB !!

    cette campagne me dégoute au plus haut point !!! et ce sont ceux là qui veulent donner des leçons d’unité et bien ce genre de pressions je n’en veux pas !!

    ils veulent être candidats ?? je ne voterais pas pour des gens qui emploient de tels moyens à la sarko !!!

    je ne savais pas encore qui mais avec ça pour moi ce sera MGB !!

    • le PC est bien plus uni que l’on dit le dernier comité national
      a voter à plus de 82% pour la consultation des communistes
      alors que le comité national avait désigné mgb à 80% il y a
      donc à la direction du PC plus de membres qui la soutiennent
      et ce pourrait être aussi le cas du vote des militants ce mercredi.
      Il faut lire l’humanité chaque jour et l’on y trouve rien de pareil
      à une autre presse.

      Jean_Claude

  • Les autres sensibilités et organisations ont avancé des options différentes les unes des autres.

    Voici le noeud du problème : l’incapacité des autres organisation de faire une proposition commune.

    • De toutes façons, tout cela a viré au pipeau depuis déjà un moment.
      Le "consensus", c’est pas une méthode nouvelle comme le répète Autain à longueur d’antenne. C’était la méthode de décision au soviet suprême. ça me ferait flipper qu’on utilise cette méthode pour gouverner la France. A ce prix là, vu que le référendum a divisé la France, on aurait pu annuler le "non", puisqu’il n’était pas consensuel. Et si sarko est élu, c’est pas grave. On pourra toujours lui demander de ce barrer parce qu’il n’est pas consensuel.

      Ensuite, ce bal des hypocrites commence à me souler grave. Autain - toujours la même, répète que plus jamais avec le PS. Eh bien qu’elle commence à démissionner de son mandat à la mairie de Paris, où elle occupe le poste de chouchoute de Bertrand Delanoë.
      Quand au candidats qui ont été des habitués des cabinets ministériels de la gauche au pouvoir, leur cries d’orfraie sur le social libéralisme me font mourir de rire.

      De A à Z, ce truc est une vaste mascarade. Qui laisse au final la voie libre à Sarko-Royal-Le Pen

  • par Didier

    Un consensus est un accord général (tacite ou exprès) parmi les membres d’un groupe, pouvant permettre de prendre une décision sans vote préalable. Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt, l’absence d’opposition), l’usage récent en fait parfois l’opinion ou le sentiment d’une forte majorité. Le consensus comme méthodologie de prise de décision cherche à mettre l’accent sur la validité de l’opinion de chaque participant et se refuse à entériner un choix qui n’aurait pas au moins l’accord de tous.

     Étymologie

    Consensus est un mot latin qui signifie « accord », « conformité de sentiments ». Il a été lexicalisé dans la langue française au XIXe siècle sous le sens de « large accord ». Le mot latin dissensus, bien qu’il ne soit pas lexicalisé en français (il n’apparaît pas dans les dictionnaires) est parfois utilisé pour designer soit l’échec d’une recherche de consensus, soit l’attitude qui consiste à vouloir opposer les différentes opinions sans chercher à les rapprocher.

    Du fait du changement de sens récent qui fait du consensus une « simple » large majorité, on en vient à parler de « consensus absolu » ou de « consensus parfait » pour désigner un accord qui ne recueille aucune opposition.

    Par ailleurs, la prononciation du mot est couramment fautive : on doit dire k ?ns ?sys et non k ?ns ?sys.

    Consensus et pensée collective

    De nos jours, on confond souvent consensus et « choix collectif ». Il existe des degrés de variation toujours possibles entre individus, et il doit y avoir une implication individuelle forte pour faire suivre la prise de décision de l’action. Auquel cas, la prise de décision nécessite une négociation au bout de laquelle les autres participants au débat seront satisfaits.

    L’opinion collective n’est pas un consensus, mais au mieux une opinion reçue, au pire, l’alignement sur une orthodoxie éventuellement à partir d’une manipulation mentale (gouroutisme, propagande). Par ailleurs il existe des consensus émotionnels pouvant aller jusqu’à l’hystérie collective comme le montre l’étude des groupes et des foules.

    Il existe de nombreux débats et recherches à la fois sur les notions d’intelligence collective et de prise de décision par consensus - discutés dans d’autres articles. Cet article traite de l’idée de consensus dans son sens le plus strict, et non pas de ses implications en politique ou en économie (domaines dans lesquels non seulement le consensus importe mais également l’action subséquente).

    Consensus et dictature de la majorité

    Le terme consensus implique également des notions de compromis. Plutôt qu’une opinion adoptée par une majorité, le consensus suggère l’apport de multiples opinions différentes, et leur adaptation progressive jusqu’à ce qu’une solution satisfaisant le plus grand nombre de personnes puisse être dégagée. Le consensus ne signifie pas forcément que tout le monde est satisfait du résultat, mais suggère plutôt que tout le monde peut juger le résultat acceptable et que la majorité est satisfaite. On doit donc apporter un soin particulier à la définition de cette majorité représentative de l’ensemble, faute de quoi ce compromis peut s’éloigner de la réalité pourvu que le consensus se construise, au vu de la subjectivité de l’estimation de la « représentativité » de chaque personne. Ce type de consensus, limant les divergences au profit des similitudes, manifeste la justesse de l’opinion répandue. On peut considérer que le consensus se construit avec la loi de juste milieu (pris dans le sens d’un milieu acceptable pour les différentes parties). Certains considèrent alors que l’objectivité, si ce n’est la vérité, répond à la courbe de Gauss où les 20% restant sont quantité négligeable et, de ce fait, inutiles à conserver. Ce type de solution est souvent appelé consensus, mais n’en est pas un à proprement parler.

    Plus généralement, on considère la prise de décision par consensus comme la recherche d’une solution de résolution, où le compromis doit être une proposition originale, qui tienne compte des positions de chacun et essaye de satisfaire tous les participants au débat. Ce type de compromis est nommé gagnant-gagnant. Chaque proposition doit être évaluée pour ce qu’elle est et non pour ce que chacun en imagine, l’imagination portant le plus généralement sur l’émetteur de la proposition.

    Certains considèrent que dans le cas où un compromis gagnant-gagnant ne peut être construit, on peut alors enregistrer les dissensions (ou dissensus) car elles sont considérés comme plus proches de la réalité décrite et susceptibles de faire avancer le problème. Cette solution peut satisfaire la majorité des participants au débat. D’autres considèrent qu’il s’agit alors d’un échec de consensus, car chacune des parties étant restée sur ses positions, le problème débattu n’est pas réellement réglé. Ceci dit, la recherche du consensus permet d’éviter que la majorité impose ses décisions à la minorité, puisque le véto permet à chacun de refuser une solution qui ne lui convient vraiment pas (à condition de ne pas en abuser, auquel cas c’est une autre forme de dictature de l’individu sur le collectif).

    Prise de décision par consensus

    Il y a de nombreuses façons, pour un groupe, de prendre des décisions, et aucune d’elles n’est parfaite. La plupart d’entre nous ont été élevés dans une culture qui considère que la démocratie occidentale est la meilleure, et que le vote est le seul pouvoir qui peut servir aux gens. Il apparaît pourtant une grande désillusion quant aux potentiels de ce système pour une collégialité dans la prise de décision, et encore plus, à une plus grande échelle, pour changer quoi que ce soit dans le système. La démocratie devient le système qui permet soit d’élire un gouvernement, soit un exécutif ou comité de pilotage, qui prend toutes les décisions, et déçoit trop souvent.

    Habituellement, lors d’un vote démocratique, à n’importe quelle échelle, une minorité importante est mécontente du résultat. Et même si cette minorité accepte la décision prise, parce qu’elle accepte la « règle du jeu », elle résistera activement ou essayera d’atténuer les conséquences de cette décision jusqu’à la prochaine opportunité de vote.

    Le compromis est une autre méthode pour prendre une décision, habituellement par la négociation. Deux parties, ou plus, annoncent leur position respective et la changent petit à petit, par des concessions mesurées. La négociation peut conduire à une insatisfaction des deux parties, car personne n’est totalement satisfait.

    A côté de ça, le consensus est un moyen de prendre une décision qui fait appel à la créativité de chacun. C’est un processus dans lequel aucune décision ne peut être prise tant que tous les participants ne l’acceptent. Ca peut être long à mettre en place, car le consensus est le produit patient de toutes les meilleures idées et volontés dans un groupe, dans un esprit de cohésion et d’équilibre. Les minorités sont entendues au cours du processus, et pas seulement à la fin : la décision est élaborée collectivement.

    Mise en place du processus

    Il y a de nombreuses façons pour trouver un consensus, mais nous vous proposons cette procédure simplifiée, pour comprendre les mécanismes.
     1. Le problème, ou la décision à prendre, est défini et nommé. Cette étape préliminaire aide à séparer la problématique à traiter des enjeux personnels.
     2. Faire fuser toutes les solutions possibles (brainstorming) pour résoudre le problème ou répondre à la question. Les écrire toutes, même les plus folles.
     3. Se réserver un moment dans le processus pour les questions diverses et la clarification de la situation.
     4. Discuter et débattre des propositions écrites, les modifier, les regrouper, et en faire une liste, la plus courte possible. Lesquelles sont les préférées du groupe ?
     5. Bien expliquer toutes les propositions, et leurs différences pour que tout le monde comprenne bien (on peut utiliser là l’ancienne méthode qui consiste à donner un temps égal à quelqu’un qui est pour et quelqu’un qui est contre la proposition pour s’exprimer).
     6. Discuter les « pour » et les « contre » de chaque proposition. Faire en sorte que chacun puisse s’exprimer (tour de table, petits groupes...).
     7. S’il y a une opposition majeure, recommencer au point 6. Il est parfois nécessaire de recommencer au point 4.
     8. S’il n’y a pas d’opposition majeure, faire état de la décision et voir s’il peut y avoir un accord.
     9. Reconnaître les objections mineures et incorporer des petits amendements.
     10. Discuter de la proposition, et vérifier le consensus.

    Le droit de veto

    le droit de veto, détenu par chacun sur une proposition du reste du groupe, est la pierre angulaire de la méthode du consensus. La « permission » de chaque membre du groupe est indispensable pour prendre une décision, c’est pourquoi écouter et répondre à tous les participants et prendre en compte tous les avis devient la préoccupation du groupe dans son ensemble.

    Ce qui fait que le résultat n’est pas seulement un groupe plus égalitaire, mais aussi un groupe plus « satisfait », dans lequel chaque membre a une chance de se sentir important au sein du groupe. Les responsabilités sont mieux partagées, les membres sont plus réceptifs aux autres, et l’envie de faire des choses ensemble est partagée. Le veto sur une proposition qui a demandé de longues discussions et une synthèse ardue est un acte sérieux. Il peut être fait en ayant bien pesé le pour et le contre, comme un ultime recours, sur des bases éthiques, ou à cause des conséquences qu’une décision peut avoir. Il peut aussi être fait à cause d’une émotion forte (peur, dégoût), mais en aucun cas à cause de préférences personnelles ou d’impulsions égocentriques.

    Quand la prise de décision a fait son chemin, prenant en compte des opinions diverses, se modifiant, et que quelqu’un est toujours en désaccord avec la solution trouvée, il y a d’autres formes que le veto à envisager, qui ne contrent pas le processus. Par exemple, ne pas soutenir une décision : « Je ne ressens pas le besoin de ça, mais je peux quand même participer ». Ou encore rester réservé-e : « Je pense que ça peut être une erreur, mais je peux l’assumer ». Ou ne pas s’impliquer : « Je ne participerais pas, mais je n’empêcherais pas les autres de le faire ».

    Dans certaines descriptions du processus de prise de décision par consensus, la notion existe que quelqu’un qui sent le besoin de faire un véto sur une proposition devrait envisager de se retirer du groupe, au moins pour un temps. Or, cette idée tend à l’inverse extrême du but de la méthode : plutôt que d’encourager l’inclusion des opinions et des souhaits de tou-te-s, ceux et celles qui ont une opinion minoritaires risquent de se sentir obligé-e-s de s’exclure du groupe. L’eventualité d’une exclusion du groupe est, pour certain-e-s, un mécanisme tout à fait opposé au principe d’inclusivité de la méthode de consensus, tendant à exclure ceux et celles qui sont non-conformistes, plutôt que d’encourager les critiques envers l’opinion majoritaire.

    Les prises de décision par nombreuses communautés virtuelles, comme celles de la Wikipédia, souvent suivent ce type d’ approche

  • (.....) "Si le rassemblement venait à s’opérer autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ce serait un nouveau pas, concret et sensible, vers la rénovation de l’ensemble de la Gauche de transformation sociale. Une rénovation qui exige le dépassement des clochers et des questions de prééminence partidaires". (.....) Extrait de "La candidature Mélenchon, une perspective de victoire" disponible : ICI.

    Pour la République Sociale

  • Dont acte. Comme d’habitude, le PCF présentera son candidat, et comme d’habitude depuis 10 ans, il fera entre 3% et 5%, puis ira à la soupe au PS pour sauver quelques élus. Bon déclin, camarades ! Ne comptez pas sur nous pour nous prêter à cette mascarade (changer la règle en cours de route, passer du consensus au "vote" -sans corps électotral- majoritaire). Vous vivez dans une hallucination collective (mais mauvaise descente en perspective). Ne comptez pas sur moi, ni aux présidentielles, ni aux législatives, ni aux municipales.

    • Et Autain, elle ira pas à la soupe au PS ? Elle y est déjà à Paris.
      "Le PCF fera 3%"... Puisque Sainte Sofrès et Saint CSA l’ont dit...

    • moi je ne suis pas dans un collectif. Comme beaucoup de monde dans mon cas, je voterai peut-être anti-libéral, mais jamais je ne voterai ni communiste, ni fasciste.

      Le poids historique des ces idéologies est trop trop lourd. Trop dirigistes.

      J’en appelle de tout coeur au rassemblement hors des partis.

    • La c’est le pompon, communisme et facisme, pareil ! Manque pas d’air Marco, tu ne veux pas juste faire un petit effort de recherche pour constater l’apport important du PCF dans la vie politique et surtout social de la France ?

      Hors des partis, comme tu y vas, c’est un appel à l’anarchie. Essaye de te rencarder sur les résultats du discrédit des partis, en Allemagne et en Italie, dans les années 30 du siècle dernier.

      Les partis sont un lieu de rencontres entres des personnes qui ont des objectifs communs et veulent se donner les forces collectives de les atteindre. Pour les cummunistes, c’est l’abolition du capitalisme pour une société juste, sans exclusions, sans pauvreté, sans guerres avec l’accés à l’éducations et à la santé pour tous, avec les droits au travail, à la formation etc...

      Changer la vie maintenant et construire un avenir heureux pour les générations futures, tu trouves ces objectifs "trop dirigistes " ?

      Je te le dis, heureusement qu’en France existe un parti communiste dont l’histoire est tout de même jalonnée d’avancées sociales majeures. Et ses erreurs de jugement ou de stratégie n’ont jamais nuit aux travailleurs, à lui et à son poids électoral, oui !

    • de là à dire que "ses erreurs de jugement et de strategie n’ont JAMAIS nuit aux travailleurs" mais au seul PCF, c’est balancer l’enscensoir un peu trop fort...
      quelle dialectique !
      que serait l’un sans les autres -et reciproquement ?
      marie-ceza

    • Mari-ceza,la tu marque un point.Etant communiste les erreurs de stratégie et de jugement ont nuit aux travailleurs.Mais pour ce qui est de la période récente s’agissait-il d’erreurs ou de volonté de liquidation ?Les militants ont stopés certaines manœuvres et remis la démocratie en place mais il y a toujours des gens qui veulent s’en affranchir.

      Et je ne parle pas de MGB parce qu’elle fait respecter les déçisions collectives.Et le rassemblement est-ce une erreur ou vient-il trop tot ?La est la question.

      Jean Claude des Landes

    • C’est étrange comme le PCF, très fréquentable il y a quelques semaines, est devenu "sectaire", "stalinien", sa direction "autiste", et ses adhérents "débiles"et "archaïques", au point de ne pas entendre cette "lame de fond qui traverse la société française et réclame le retrait de la candidature de Marie-George Buffet pour enfin construire ce rassemblement majoritaire qui ..."
      Hé oh... coucou !.... on se calme et on redescend sur terre : on lache un peu les blogs, les réunions rassemblant quelques militants d’orgas, et on reprend contact avec les quartiers populaires et les salariés dans les entreprises !
      Je fais partie de ces adhérents "débiles" du PCF qui ont demandé à leur direction nationale de confirmer la candidature de Marie-George. Pour quelques raisons simples :
       on vote pour une Présidentielle : ça vaut le coup d’avoir un candidat (aussi imparfait soit-il) qui dispose de quelque crédit dans le pays. Je crois que Marie-George a fait quelques démonstrations en la matière. Ca ne retire rien à Yves Salesse (la fondation Copernic produit d’excellents travaux), ni à Clémentine Autain (même si son parcours plus "sinueux", son actuel mandat d’adjointe, quelques unes de ses prises de parole médiatiques mériteraient quand même un peu de prudence, ou tout au moins d’exigences à son égard)
       les collectifs locaux (composés également d’une majorité de "débiles") se sont largement prononcés pour MGB. Et pour cause, quand ils se sont constitués, personne ne leur avait dit que c’était tout sauf MGB... C’est vrai que c’est mieux, dans ces périodes politiques compliquées, de construire des processus antidémocratiques permettant de désigner des candidats largement minoritaires... mais j’arrive pas à l’expliquer à mes voisins !!!
       la représentation politique du NON a sensiblement évolué depuis le 29 mai : les Fabius, Chevènement sont rentrés au bercail (aaah si on mobilisait autant d’énergie pour expliquer aux électeurs du NON de gauche que Royale a mis tous ces "nonnistes" au pas), F. Bavay soutient la candidature de D. Voynet (tout en demandant le retrait de la candidature de MGB...), Besancenot est candidat (et la LCR fait sa campagne, tout en pesant, via sa minorité, sur l’action des collectifs anti-libéraux),... Bref, c’est peut-être désolant pour certains, mais le PCF, ses militants, sa direction se voient conférer une responsabilité nouvelle. Je comprends que ça "défrise" des anticocos, mais la situation politique à ce stade est celle-là. Et on l’assume, je crois, avec beaucoup de responsabilité et de sérénité, quand d’autres auraient moins d’états d’âmes avec de tels rapports de forces.
       Le PCF a sensiblement fait évoluer sa stratégie, en particulier sa conception du rassemblement. Pourquoi ne pas lui donner acte, en particulier quand on l’a combattu pour son "sectarisme" ?
       enfin, j’apprecie de travailler dans mon collectif... mais enfin ! c’est quand même un peu étroit ces espaces pour le moment. Ca manque de représentants du mouvement social, de syndicalistes, de militants du logement social, etc... Pour être clair, ça manque d’ancrage populaire !... La seule qui me paraisse vouloir faire effort en ce sens est MGB.

      Voilà quelques unes des raisons, partagées par tous les communistes qui ont participé à mon AG de section, qui me conduisent à être totalement en phase avec ce qu’a décidé le CN du PCF. Celui-ci n’est pas autiste, il a au contraire très bien entendu ses adhérents !

      Je regrette que des "amis antilibéraux" décrètent aujourd’hui qu’ils ne voteront pas MGB aux Présidentielles, voire qu’ils "le feront payer aux législatives et aux municipales" (on n’ose pas le dire comme ça mais le message est passé !). Que certains aient quelques relents anticoco n’est pas surprenant. Mais attention à ne pas insulter l’avenir quand même : avec ce type d’enfermement, beaucoup ont fini par adhérer au PS...
      Bien fraternellement à tous

    • Ni aux législatives, ni aux municipales

      Es-ce bien raisonnable ? Bien que je sois adhérent à la LCR, tendance majoritaire, en ce qui me concerne je n’écrirais pas cela, mais en plus ne ferais pas cela !

      Pas par démagogie, mais par pragmatisme et réponse concrète à une situation concrète !

       Habitant le val de marne, j’apprécie l’apport des villes dirigées par des Maires PC, le Conseil général à direction PCF, et la différence avec les Maires PS pour nos luttes, pour la solidarité internationale est facilement observable et constatable.

      Même si j’observe que ce n’est pas automatique (soutien aux luttes à la solidarité international et appartenance politique). Si certaines Mairies "PCF" sont frileuses, elles sont peu dans ce cas, dans la même proportion, c’est à dire peu, les villes qui "PS", apportent leur soutien aux luttes...

      Marco Gentilly (gentilly est la ville ou je vie)

    • Je viens de lire la déclaration du PCF et toutes les réponses qu’elle a suscitées.
      C’est triste et je ne pense pas que l’on puisse aller loin comme ça. Vous voulez l’unité, mais regardez les choses en face. Il y a encore beaucoup de chemins à parcourir.
      Un anti-libéral vraiment déçu par la non clairvoyance de toutes les organisations.
      Nous sommes ridicules.

    • Marco,ce n’est pas de la non-clairvoyance,mais plutôt une fausse interprêtation de la soi-disante popularité de MGB que je ne ressens pas dans les masses dépolitisés et à la recherche de n’importe qui pour changer leur situation de chômage ,de précarité.
      Les communistes sont à la croisée du chemin et ils ne peuvent s’accrocher indéfiniment à la chimère de l’ex-URSS.La jeunesse communiste m’a formé dans ce schéma qui a subi l’échec de l’histoire,et je ne veux plus me faire manipuler par qui que ce soit et encore moins par MGB qui a avalé les couleuvres de Jospin sans se démettre.Certains camarades citent son rôle utile dans la lutte contre le dopage,ça me fait rigoler car le dopage continue comme on l’a vu au dernier tour de france.Avec moins de 1% du budget national au ministère de la Jeunesse et des sports on ne peut rien faire,si ce n’est des conférences de presse pour occuper les journalistes sans évènements .

      MGB n’est pas crédible,car elle est permanente du Parti depuis l’époque Marchais,le plus mauvais dirigeant que nous ayons eu et qui nous a entrainé dans un Programme Commun suicidaire pour nous et les masses populaires (Entre nous n’était-il pas un agent de la CIA pour nous amener à la portion congrue en accord avec le KGB qui détruisait L’URSS par la guerre Afghane que nous soutenions au nom de l’internationalisme prolètarien ?).C’est peut-être une galéjade mais en ce moment,alors que nous pouvons sortir de l’eau dans l’intérêt du peuple,nous nous agrippons à une Apparatchik qui veut sa Photo dans les médias et se rallier ensuite à Ségolène la Bourgeoise au pas cadencé .Cette femme ne m’a jamais convaincu avec son leitmotiv "les femmes et les hommes de ce pays" qui revient sans cesse dans ses discours,fabriqués par son secrètaire comme Guaino pour Sarko.MGB,si elle était si bien que ça , aurait fait consensus.Son passage au gouvernement Jospin l’a plombé à jamais ?Dommage pour elle qui se nourrit de politique pour exister à la télé des riches et des carpettes journalistiques .

      Je voterai contre MGB ,après l’avoir soutenu pour empêcher Maxime de nous amuser à la télé, c’est sans appel .

      Bernard SARTON

  • Compte rendu du PCF de la réunion des organisations et sensibilités politiques parties prenantes du rassemblement antilibéral À l’issue de la réunion nationale des 9 et 10 décembre, il a été demandé « aux collectifs, aux organisations et sensibilités politiques… leurs avis et propositions pour dépasser le blocage actuel et aboutir à un consensus ».

    Le collectif national a depuis lors précisé les questions permettant de formuler ces avis et propositions :

    « Après la première expression des collectifs, organisations et sensibilités politiques et les débats des 9-10 décembre, à partir de quel choix peut-on construire le consensus :

    * la candidature de Marie-George Buffet arrivée en tête de la consultation des collectifs ? * les deux candidatures déjà citées comme 2ème ou 3ème préférence : Clémentine Autain et Yves Salesse ? * les propositions nouvelles évoquées lors de la réunion nationale dans le rapport de synthèse : Jean-Luc Mélenchon, Claude Debons, un militant communiste identifié avant tout par sa place dans le mouvement social ? * une autre proposition ? »

    Les organisations et sensibilités politiques se sont donc réunies avec cet ordre du jour le lundi 18 décembre.

    Neuf étaient présentes : Les Alternatifs, Alter Ekolo, Convergence citoyenne, la Gauche républicaine, la minorité de la LCR, le MARS, les Objecteurs de croissance, le PCF, PRS.

    Préalablement, Christian Picquet (LCR) a lu l’« Appel aux militantes et militants communistes » présenté lors d’une conférence de presse avant cette réunion (voir l’Humanité du 19 décembre). On est ensuite passé à l’ordre du jour.

    La discussion s’est déroulée en trois temps.

    1. Chaque organisation ou sensibilité a d’abord répondu pour sa part à la question posée : à partir de quel choix, parmi les quatre possibilités offertes, peut-on travailler à un accord politique ?

    La délégation du PCF a fait état des décisions du Conseil national. Elle a réaffirmé notre volonté de tout faire pour parvenir à un accord politique incluant la candidature à l’élection présidentielle. Il n’y a, à l’issue de la réunion des 9 et 10 décembre, aucun consensus, ni sur un nom ni sur une méthode pour le dégager. Si une proposition nouvelle permettait de conclure un accord, il faudrait la soumettre aux collectifs et aux communistes, consultés mercredi. En l’état, le PCF considère que la recherche d’un tel accord doit se faire à partir de la proposition la plus partagée par les collectifs locaux : celle de Marie-George Buffet – proposition accompagnée de dispositions permettant d’en faire une candidature véritablement collective.

    Les Objecteurs de croissance ont rappelé leur proposition d’une votation citoyenne et avancé l’idée d’une « candidature de complémentarité », par exemple : Buffet-Bové ou Bové-Buffet pour les principales fonctions à la tête de l’État.

    PRS a entièrement lié la question de la candidature commune à celle de la construction d’une nouvelle force politique à gauche. La candidature de Jean-Luc Mélenchon a pour but d’aller vers cette force nouvelle, dans laquelle il faut un rameau socialiste. En dehors de ce choix affirmé d’une nouvelle construction politique, on ne parviendra pas à un accord.

    La Gauche républicaine a insisté sur la nécessité d’une candidature collective affirmant le refus du présidentialisme, dans l’esprit de la 6e République. Elle a proposé dans cet esprit : Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidentielle, Marie-George Buffet chef de file des candidats aux législatives, José Bové tête de liste aux européennes.

    La minorité de la LCR s’est exprimée par Léonce Aguirre et Christian Picquet. Pour Léonce Aguirre, l’accord ne peut pas se faire sur Marie-George Buffet et encore moins sur Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs candidatures peuvent faire consensus : Clémentine Autain, Yves Salesse, Claude Debons, un(e) militant(e) communiste du mouvement social, telle Malika Zediri. Francis Wurtz n’est pas identifié comme militant du mouvement social. Christian Picquet diffère légèrement sur ce dernier point : la direction du PCF doit dire si cette candidature existe. Dans ce cas, elle rouvrirait la discussion.

    Convergence citoyenne considère que les candidatures de Clémentine Autain, et d’Yves Salesse peuvent faire consensus. Elle demande au PCF si elle propose Francis Wurtz. Dans ce cas, il faudrait se donner du temps pour en discuter.

    Le MARS estime que ni Marie-George Buffet ni José Bové ne sont possibles, mais que, par contre, Jean-Luc Mélenchon serait une bonne candidature. Si le PCF avançait la proposition de Francis Wurtz, le MARS ne dit pas que sa réponse serait positive, mais ce serait intéressant. Alter Ekolo a informé de l’élection de Francine Bavay à l’exécutif national des Verts, qui a décidé unanimement de soutenir la candidature de Dominique Voynet. En conséquence, Alter Ekolo demandera à assister au collectif national au titre d’observateur, comme la direction nationale de la LCR.

    Les Alternatifs se sont prononcés pour les candidatures de Clémentine Autain ou d’Yves Salesse.

    2. Après ce « tour de table », la discussion a porté sur les conséquences à tirer de cet état des lieux.

    Le PCF a constaté que cet échange confirme que les sensibilités et organisations politiques défendent des propositions différentes les unes des autres et qu’aucune ne fait consensus. Aucune n’est irrecevable a priori : la question posée est de savoir à partir de quelle piste de travail on recherche un accord politique. Cet accord est possible, car la base sur laquelle il peut être conclu est très large : l’ambition définie le 10 septembre, le programme, les dispositions permettant une candidature collective proposée par Marie-George Buffet et reprises par Christian Picquet dans une contribution. Le problème vient du refus d’envisager de travailler à cet accord à partir du vœu démocratiquement exprimé par le plus grand nombre des militantes et militants des collectifs.

    Sur ce point, plusieurs intervenants, particulièrement le MARS et la minorité de la LCR, ont contesté le caractère démocratique de l’opinion exprimée par les collectifs locaux. Pour eux, si une candidature de Marie-George Buffet tentait de s’adosser à la légitimité des collectifs locaux, ce serait un coup fatal porté au rassemblement.

    PRS a contesté le fait que la question posée serait seulement celle de la désignation d’une candidature : les différentes propositions recoupent des choix politiques différents. La candidature de Jean-Luc Mélenchon vise à encourager la recomposition politique, d’un même type que le Linkspartei en Allemagne. « Nous n’avons pas notre place, a indiqué son représentant, s’il n’y a pas cette perspective nouvelle. Nous ne quitterons pas le PS pour faire moins que le Linkspartei. »

    Le MARS a indiqué qu’il se situe dans la même vision stratégique que PRS. Les Alternatifs et la minorité de la LCR ne partagent pas cette démarche, mais travaillent également à une recomposition politique. Le PCF a redit que s’il y avait un fait nouveau qui ouvrait la possibilité d’un accord, il faudrait en saisir les collectifs et les communistes. Mais si nous devions constater qu’aucune possibilité d’accord existe, il faudrait examiner comment préserver ce que nous construisons ensemble. Les Alternatifs, la minorité de la LCR et le MARS ont répondu que, dans ce cas, il faudrait effectivement « ne pas insulter l’avenir ».

    3. Enfin, puisque le nom de Francis Wurtz avait à plusieurs reprises été évoqué, la délégation du PCF a demandé aux différentes composantes leur position précise à ce propos : cette proposition leur permettrait-elle de conclure un accord sur une candidature commune ?

    Les Alternatifs ont indiqué qu’ils n‘étaient pas mandatés pour répondre. Alter Ekolo a redit son désaccord.

    Convergence citoyenne a répondu qu’il n’y aurait sans doute pas unanimité sur cette proposition, mais que si le PCF la formulait officiellement, il s’agirait d’une option nouvelle qui pourrait être soumise au débat.

    La Gauche républicaine a dit la même chose : le choix appartient aux communistes.

    La minorité de la LCR a indiqué qu’il fallait d’abord savoir pour quelles raisons le PCF ne peut pas accepter les candidatures de Clémentine Autain, Yves Salesse ou Claude Debons et que, s’il avançait la proposition de Francis Wurtz, « nous l’accueillerions comme un élément de nature à rouvrir la discussion ».

    Le MARS a demandé au PCF de formuler officiellement cette proposition. Les Objecteurs de croissance ont indiqué que, pour eux, ce serait non. PRS a redit que cette proposition ne pourrait pas leur convenir.

    Le PCF a donc constaté qu’il n’y avait pas de fait nouveau, puisque ce qui lui est demandé est de retirer la proposition de Marie-George Buffet et d’avancer la proposition de Francis Wurtz (refusée a priori pas trois composantes) pour « rouvrir le débat » et non pour conclure un accord politique.

  • si le PC y va seul c’est sa mort lente à courte échéance ce qui réjouira le PS qui n’attent que çà
    les collectifs anti -libéraux sont issus des différentes sensibilitées de gauche qui on dit non le 29 mai 2005 c’est le non qui à rassemblé tout ces gens et non un chef de parti . Le candidat où la candidate qui doit représenté cet espoir d’avenir ne doit appartenir à aucun parti , l’union ne peut se faire que de cette façon . Amis du PC je ne veux pas comme beaucoup de sympatisants de vos idées d’égalitée que vous disparessiez en tant que parti soyez raisonable regarder la réalité en façe
    européennes 1979 Marchais 20,52%
    Présidentielle 1981 Marchais 15.35%
    Présidentiele 2002 Hue 3, 37 %