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Déclaration du PCF Montreuil : Augmenter les impôts locaux : pourquoi faire ?

Publie le vendredi 26 mars 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Le conseil municipal décide d’une augmentation importante des impôts locaux. 8% pour la taxe d’habitation, 12% pour la taxe professionnelle.
Dans un contexte où les habitants les plus en difficultés sont aussi les plus sollicités pour payer, encore une fois on présente la facture aux mêmes. Payer les pots cassés par les financiers fous du Cac 40. Payer le sauvetage des banques. Payer la politique de Sarkozy qui nourrit les plus riches en prenant aux autres.
Et aujourd’hui on demande aux Montreuillois de payer aussi au prix fort les lubies de madame Voynet avec son projet d’éco-quartier.
Madame Voynet veut le plus pharaonique éco-quartier d’Europe qui coûtera 2 milliard d’euros selon les dires de la mairie repris par le journal le Parisien.
Une réserve écologique démesurée dans Montreuil.
Madame Voynet et sa majorité veulent un quartier de privilégier qui vivront dans un environnement propre et protégé, alors que le reste de la ville croule sous les ordures ou se dégrade. Peu importe pour eux : pourvu que les Montreuillois paient le prix fort du confort de quelques’ uns. Que l’on ferme les centres de santé qu’importe ! Pourvu que le quartier rêvé par madame Voynet voit le jour ! Que l’on laisse le logement social se dégrader : qu’importe, pourvu que des habitats pour gens aisés se construisent dans la Voynet-land du Haut Montreuil !
La majorité Voynet-Viprey-Martinez veut faire payer aux Montreuillois leurs coûteuses fantaisies.
Les Montreuillois ont besoin d’autres projets et d’autres politiques.
L’argent des Montreuillois doit être utilisé autrement : pour assurer le droit au logement dans tout Montreuil, pour garantir un service public de santé, d’éducation, de propreté et de protection sociale pour tous les Montreuillois.
Nous appelons madame la maire et sa majorité à la raison et à être responsable au service des habitants de notre ville.

La section du PCF le 26 mars 2010.

Messages

  • Cette déclaration est d’une malhonnêteté sans nom camarades.

    Vous savez parfaitement que le groupe "ex PS - VIPREY" a refusé de voter cette augmentation, qu’il est désormais dans l’opposition et s’est même fait retirer, poru cette raison précise, toutes ses délégations par Mme la Sénatrice Maire de Pyongyang sous Bois !!!!!!!!!!!!!!!

    • Et oui très difficile de trouve des gens honnête... la politique est aujourd’hui dans le mains de "politik-chien" et ils sont même dans le PCF...

      Cet communique pue la récupération politicienne et il est truffé de mensonges...

      On rêve de un nouveau parti communiste vraiment diffèrent des autres...

      RF

      PS : voila les fait "réel"... en trois articles écrit par un membre de la majorité municipale de Voynet...

      mais on attend "la suite" plus récent...


      Désertion au Conseil municipal de Montreuil (93)

      Par Patrick Petitjean

      Stupéfaction lors du conseil municipal de Montreuil le jeudi 18 février. Prétextant d’un désaccord sur le budget, 10 élus conduits par des ex-PS, Manuel Martinez et Mouna Viprey, ont déserté la totalité de la séance, refusant de présenter les délibérations dont ils avaient la charge. Une grève inédite, loin de ce qu’on peut légitimement attendre d’élus en carge des politiques publiques. Une réaction à chaud.

      Manuel Martinez et Mouna Viprey ont boycotté le dernier conseil municipal (jeudi 18 février) avec 8 de leurs camarades, et choisi ainsi de quitter la majorité municipale à la quelle ils participaient. Conduite par Dominique Voynet, cette majorité regroupait, à parts égales, des écologistes, des acteurs de la société civile, et des socialistes exclus de leur parti. Deux ans après, elle entre en crise, montrant les limites d’une recomposition politique "à gauche"

      Après des mois de chantage ou de menaces, Martinez et Viprey sont passés à l’acte. Symptomatiquement d’ailleurs, ils avaient refusé tout réel débat collectif au sein du groupe majoritaire d’élus (nous étions 41), n’admettant que Dominique Voynet comme interlocutrice. Pour eux, l’équipe municipale se limitait à eux et à la maire.

      Ils avaient des désaccords sur le budget. Ils auraient pu venir au conseil municipal, les expliquer, en débattre, ne pas participer au vote du budget primitif pour 2010 si le désaccord persistait. Puis remplir leur fonction et rester à leur poste pour leur la suite du conseil municipal, d’autant plus que la majorité des délibérations de la soirée leur revenait, notamment la présentation du Plan Local d’Urbanisme (Manuel Martinez). Un autre élu, qui avait également de désaccords sur le budget, a adopté cette attitude, plus responsable, et a participé à la suite du conseil. Ils auraient pu, en début de conseil, comme tous les autres élus (majorité comme minorités), accueillir et écouter les personnels communaux qui avaient fait grève dans la journée. Non, ils n’ont pas fait preuve de responsabilité ni de respect des personnels.

      Sans même informer la Maire et les autres élus de leur décision (juste un ulttimatum envoyé la veille du conseil : ou vous passez par nos conditions, ou on ne viendra pas..., à prendre ou à laisser, refusant d’en discuter le jour du conseil), ils ne sont pas venus, tout simplement. Ils ont boycotté l’ensemble de la séance, abandonnant les délibérations qu’ils devaient présenter. Ils ont volontairement voulu mettre en difficulté l’équipe d’élus à laquelle ils appartenaient jusqu’à cette soirée. L’opposition ne s’est d’ailleurs pas privée de demander le report à un autre conseil municipal des délibérations concernées. Un abandon de poste caractérisé

      Il y a eu là, de leur part, une volonté de bloquer le conseil municipal, volonté qui n’a rien à voir avec l’expression d’un désaccord sur le budget mais traduit leur décision de quitter la majorité municipale.

      En début de conseil, au fond de la salle, Manuel Martinez est venu constater « de visu » que le conseil municipal pouvait se tenir normalement malgré leur absence. Budget primitif et délibérations ont été discutés et adoptés normalement.

      Pendant la séance même, Manuel Martinez envoyait un communiqué de presse pour justifier ce boycott.

      Le service après-vente (on en est à ses débuts) de l’opération a inclus l’envoi d’un courrier électronique, au nom des « boycotteurs », à tout le personnel communal, pour développer leurs « motivations ». Là encore, il y a manifestation d’une absence complète d’éthique politique et volonté de mettre en difficultés la municipalité vis-à-vis du personnel.

      Deux ans après notre élection, cet éclatement de la majorité scelle la rupture de l’alliance conclue en mars 2008, et marque la nécessité de revenir aux sources du projet politique pour Montreuil qui était le socle de notre liste, de le remettre sur le métier, un projet qui reste partagé par les ¾ d’entre nous, de toutes les sensibilités initiales de la liste.

      Les 30 élus qui ont voté le budget ont renouvelé, après le conseil, cet engagement fort, et leur solidarité totale avec Dominique Voynet.

      La politique municipale y gagnera davantage de lisibilité, … et le groupe majoritaire davantage de convivialité.

      Ce n’est qu’un début, on continue.

      http://place.de.montreuil.free.fr/blog/index.php/2010/02/22/274-desertion-au-conseil-municipal-de-montreuil-93


      Désertion au conseil municipal, suite 1

      Par Patrick Petitjean

      Deux semaines après le boycott du Conseil municipal de Montreuil par les élus proches de Manuel Martinez et Mouna Viprey, on s’interroge toujours sur les motivations réelles qui ont poussé à cet acte, dont ils ne semblent pas avoir réalisé la violence politique.

      Vacances scolaires aidant, à ce jour, c’est le silence des absents depuis le communiqué de presse diffusé au soir du 18 février, au moment même où se tenait le conseil municipal, pour annoncer leur décision de ne pas siéger.

      Ils y expliquaient avoir un désaccord sur le budget, plus précisément sur la hausse à venir des taux de fiscalité (au maximum 6% pour eux, au maximum 10% selon ce qui est discuté par la municipalité), ainsi que sur la nécessité absolue d’annoncer dès le 18 février un taux qui doit être voté lors du Conseil suivant, le 25 mars. C’est insuffisant pour justifier un abandon de poste.

      Poser un tel acte de rupture avec la majorité municipale a nécessairement des motivations plus profondes, que ce soit au niveau du projet politique pour Montreuil, au niveau de leurs préoccupations politiciennes ou de conduire une révolution de palais. Une affaire à suivre, on attend d’autres explications.

      En début de semaine, les élus de la majorité ont demandé à la maire, Dominique Voynet de retirer la délégation des 6 élus qui avaient déserté le Conseil. C’est expliqué dans la déclaratino ci-après.

      Dans la plupart des communes (de gauche comme de droite), quand un membre de l’exécutif municipal ne vote pas le budget, il est immédiatement relevé de ses fonctions par le maire. A Montreuil, la tradition est un peu plus tolérante. Manuel Martinez et les socialistes en ont fait l’expérience lors de la mandature précédente. Mais en juin 1997, j’étais alors maire adjoint, j’avais voté contre le Compte administratif qui était « non sincère » (comme la Chambre régionale des comptes le confirma officiellement quelques temps après) ; j’ai été viré de ma délégation quelques jours après, non pas pour avoir voté contre, mais pour « incompétence », stalinisme de l’ancien maire oblige.

      Ce n’est pas l’attitude sur le budget qui a conduit à la perte de leurs délégations, mais leur absence volontaire du Conseil, ce qui est un acte sans commune mesure avec leurs désaccords sur le budget.

      Déclaration des élus de la majorité (22 février 2010)

      Jeudi 18 janvier, à l’instigation de Manuel Martinez et de Mouna Viprey, un groupe de 10 élus sur les 41 que compte la majorité municipale ont appelé au boycott du Conseil municipal par voie de presse et par courrier électronique auprès de l’ensemble du personnel municipal.

      Nous déplorons cette politique de la chaise vide et de mise en porte-à-faux des agents communaux, lors de ce moment essentiel de la vie municipale qu’est l’adoption du budget.

      Cette absence au Conseil est une marque d’irrespect envers le personnel et de désinvolture envers les Montreuillois, d’autant plus que certains de ces élus devaient présenter en séance d’importantes délibérations, concernant notamment le Plan Local d’Urbanisme qui engage pour longtemps l’avenir de notre ville.

      Cet acte constitue non seulement une grave entorse à la responsabilité et aux devoirs de chaque élu, mais une rupture du contrat approuvé lors des élections municipales par les Montreuillois, en mars 2008.

      Le débat préparatoire au budget a duré plusieurs mois : la majorité municipale en a discuté au cours d’une dizaine de réunions plénières. A cette occasion, de nombreuses propositions de Manuel Martinez, Mouna Viprey et leurs collègues ont été intégrées au projet ainsi démocratiquement élaboré. L’adoption du budget a même été différée afin de pouvoir satisfaire leurs demandes.

      Le contexte d’élaboration du budget était particulièrement difficile :

      - Niveau extrêmement élevé de la dette de la commune, contractée par la municipalité précédente (2 200 euros par habitant).

       Graves incertitudes quant aux ressources de la collectivité, du fait des réformes désastreuses décidées par le gouvernement.

       Aggravation de la situation sociale de nombreux Montreuillois en raison des crises.

       Etat particulièrement dégradé du patrimoine, retards accablants pris par nos prédécesseurs dans la modernisation du service public local.

       Revendications pressantes du personnel communal.

       Capacité d’investissement très réduite par rapport à des communes de la même catégorie que Montreuil, qui ne permettait pas de tenir les engagements pris pendant la campagne de mars 2008.

      Dans ces conditions, et comme dans beaucoup d’autres communes du département, de la région ou de la France, la majorité municipale s’est accordée sur la démarche suivante :

      - Recenser et réaliser toutes les économies possibles, sans sacrifier la qualité du service public local.

       Définir et réaliser les investissements prioritaires en terme de logement, d’urbanisme, de cadre de vie et d’amélioration de la vie au quotidien.

       Examiner les recettes, notamment fiscales, nécessaires pour réaliser ces objectifs.

      Sur ce dernier point l’accord s’est fait sur la nécessité absolue de dégager une recette supplémentaire d’ environ 5 millions d’euros.

      L’ensemble de l’équipe municipale, y compris les dix élus en question, a du se rendre à l’évidence : pour atteindre nos objectifs, il fallait recourir à une hausse des impôts, modérée et la plus équitable possible.

      Il a donc été convenu de la nécessité de cette hausse modérée, sachant que plus de la moitié des Montreuillois sont exonérés de la taxe d’habitation.

      Avant de connaître les bases d’imposition que communique début mars l’administration fiscale, il était techniquement hasardeux de déterminer dès le vote du budget un taux précis. Manuel Martinez et Mouna Viprey, pour de simples raisons d’affichage, ont cependant exigé qu’on fixe d’ores et déjà un montant d’augmentation.

      Alors qu’il leur était possible de faire connaître en conseil municipal leurs réserves sur ce point particulier, tout en maintenant une solidarité majoritaire sur les objectifs essentiels du budget, Manuel Martinez et Mouna Viprey ont multiplié les pressions sur leurs collègues avant de décider de ne pas venir défendre leur position en séance..

      En tentant de provoquer une crise que la solidarité et la cohésion de la majorité municipale ont heureusement désamorcée, ils sont entrés dans une logique de rupture.

      Tirant la conclusion logique de ce choix, les 30 élus signataires de cette lettre ouverte ont signifié leur solidarité totale avec la Maire, et demandé à l’unanimité que les délégations de ces élus leur soient retirées à titre conservatoire.

      Il s’agit des délégations de Mouna Viprey, Manuel Martinez, Daniel Chaize, Nathalie Sayac, Alexandre Tuaillon et Stéphane Gaillard.

      Malgré tout, le dialogue n’est pas fermé : nous voulons, nous pouvons, travailler ensemble sur la base d’un projet commun, ce projet que les Montreuillois ont choisi, auquel les différentes sensibilités de la majorité restent attachées, et que nous avons commencé à mener à bien, même, et surtout, si nous affrontons aujourd’hui un contexte difficile, tant au plan local que national.

      Nous appelons donc à débattre des conditions d’élaboration et de mise en oeuvre de la seconde phase du mandat, qui mettra l’accent sur :

      - Nos priorités en matière de logement, d’éducation, de culture, de solidarités sociales et de développement durable, au plus proche du quotidien des Montreuillois.

       L’amélioration du cadre de vie, et singulièrement de la propreté de la ville.

       La modernisation de l’administration municipale.

       Le renforcement du dialogue avec la population et du débat public.

      Signataires :
      Stéphane Bernard, Bassirou Barry, Véronique Bourdais, Alain Callès, Muriel Casalaspro, Claire Compain, Emmanuel Cuffini, Pierre Desgranges, Florence Fréry, Serge Haziza, Anne-Marie Heugas, Nouara Mekiri, Halima Menhoudj, Alain Monteagle, Daniel Mosmant, Denise Ndzakou, Stéphanie Perrier, Patrick Petitjean, Catherine Pilon, Nabil Rabhi, Joslene Reekers, Claude Reznik, Gilles Robel, Jamila Sahoum, Agnès Salvadori, Bruno Saunier, Lionel Vacca, Fabienne Vansteenkiste, Dominique Voynet, Hélène Zeidenberg

      http://place.de.montreuil.free.fr/blog/index.php/2010/02/27/275-desertion-au-conseil-municipal-suite-1


      Désertion au conseil municipal, suite 2

      Par Patrick Petitjean

      Comme le souligne un commentaire posté sur le billet précédent, qui peut croire qu’un désaccord (limité) sur le niveau d’une hausse d’impôts ait pu conduire 10 élus à rompre un contrat de majorité et boycotter tout un conseil municipal, cherchant par là même à mettre en difficultés leurs collègues ?

      Filou le Nack pose une vraie question dans son commentaire : « s’il n’y a réellement rien d’autre que cette hausse d’impôt, devrions-nous penser que les 6 élus auxquels on a retiré leur délégation sont des irresponsables et de simples esprits infantiles ne pouvant assumer aucune responsabilité ».

      Effectivement, 3 semaines après ce boycott, on attend toujours une explication crédible, le « groupe des 10 » restant dans le déni : boycotter tout un conseil, en laissant leurs collègues se dépatouiller avec les délibérations abandonnées, serait moins grave que ne pas participer au seul vote du budget. Si l’explication devait en rester là, alors c’est la conception de la fonction d’élu, et de la solidarité avec les collègues, qui serait en cause, et l’épithète « irresponsable » parfaitement justifiée. Un conseil municipal, ce n’est pas clochemerle.

      Derrière le boycott, il y a des désaccords qui s’approfondissaient entre ce groupe et le reste de la majorité, concernant à la fois le projet et les pratiques politiques.

      Ils concernent l’ampleur et le rythme du changement, en cette période de crise profonde, le niveau des exigences de solidarité, et aussi le sérieux que l’on accorde à notre engagement de réduire la fracture entre le haut et le bas Montreuil.

      Bizarrement, le « groupe des 10 » a pris pour cible le projet d’un « parc aquatique » dans le haut Montreuil, exemple pour eux de dépenses inconsidérées. D’un côté, il s’agit d’une base de loisirs aquatiques d’été (figurant d’ailleurs dans notre programme), en cohérence avec la mise en valeur du secteur des Murs à Pêches, et en cohérence aussi avec d’autres loisirs populaires déjà développés (le parcabout) ou à développer au Parc Montreau ou dans cette partie de la ville. De l’autre, la forme définitive de cet équipement dépendra des études programmées en 2010 et de discussions au sein de la communauté d’agglomération. Pas de quoi boycotter un conseil municipal.

      Notre projet ne saurait se réduire à réparer les équipements publics existants (notamment les écoles), qui en ont un besoin urgent, à construire ceux liés à l’augmentation naturelle actuelle de la population. On ne peut continuer la gestion des urgences comme sous l’ancienne municipalité. Le changement c’est avoir davantage de considération pour les habitants de cette ville. C’est de mettre sur les rails une ville solidaire où les habitants auront plaisir à vivre et où les inégalités territoriales soient réduites.

      Notre projet, c’est aussi de changer la manière d’exercer le pouvoir, changer de « régime », mettre fin au clientélisme (avec des personnes, comme avec les associations ou les conseils de quartier, ou encore les parents d’élèves), à la segmentation des habitants selon des supposés groupes d’intérêts. On ne peut se contenter de mettre ses pas dans ceux du régime précédent.
      Enfin, mais cela n’intéresse guère les habitants, il y a la manière dont ce groupe a participé sans y participer vraiment à la majorité. On a parfois l’impression qu’il a importé au sein de la nouvelle majorité ses pratiques politiques qui ont contribué à pourrir la situation de la section locale du PS.

      Tous ces problèmes ont conduit à cette sorte de tentative de révolution de palais qu’a représenté la désertion du conseil municipal. Difficile de ne pas en prendre acte en retirant les délégations de ceux qui en étaient pourvus.

      Refonder un projet

      Il y a deux ans, l’élection de Dominique Voynet avec la liste Montreuil Vraiment était autant, sinon plus, le rejet d’un maire sortant que l’adhésion à un projet. Et la cohésion de la liste (les relations entre ce groupe et le reste de la liste) était un peu à cette image.

      Deux après, nous n’en sommes plus là, les frontières ont bougé, à Montreuil, comme au niveau de la communauté d’agglomération et de la région (voire les listes Europe Écologie). Dans la majorité comme dans les minorités. Deux ans, c’est aussi la fin du délai d’exclusion pour les socialistes qui avait choisi de s’allier avec Dominique Voynet. D’ici peu, le PS pourrait de se retrouver à la fois dans la majorité et dans l’opposition ? Nombre de proches de Braouezec (fédération pour une alternative sociale et écologique, présente dans les minorités du conseil de Montreuil) se sont rapprochés d’Europe Écologie.
      Les enjeux de 2010 ne sont plus ceux de 2008.

      Refonder un projet, pour les 4 ans à venir, c’est aussi refonder une alliance à gauche et écologiste, à la hauteur des attentes des habitants.

      http://place.de.montreuil.free.fr/blog/index.php/2010/03/07/276-desertion-au-conseil-municipal-suite-2