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Demain un nouveau jour

Publie le mercredi 25 avril 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

de Albert Cavalieru

Le PCF et le vote utile.

Mettre en avant le vote utile du premier tour me semble un peu simpliste pour expliquer cette baisse d’influence du Parti Communiste. Il est vrai que certains camarades ont sans doute voté PS voir LCR, mais cela n’explique pas tout. Il faut rechercher plus profondément les causes de cette implosion et les analyser sans avoir peur de remettre en cause les dysfonctionnements structurels de fonctionnement du Parti.

Nous ne sommes plus un parti de gouvernement, il faut s’en persuader, c’était le cas quand le PC faisait 20% et plus, ce n’est plus le cas actuellement. Donc il nous faut retrouver une influence apte à renouer avec la confiance de notre électorat. Pour cela il faut revenir à des notions simples du communisme du terre à terre partout dans les quartiers et les usines, vers les ouvrier(ère)s et les employé(e)s, manuel(le)s et intellectuel(le)s que nous avons abandonnés à leur sort pendant trop longtemps.

C’est avec eux qu’il nous faut reconstruire, surtout n’ayons pas peur d’ouvrir nos sections aux jeunes, et quand ces jeunes adhèrent prenons le temps de les écouter, ne rejetons pas leurs idées, comme cela arrive trop souvent, c’est eux l’avenir (ils ne doivent pas seulement être utiliser à tracter, ce n’est pas ça qu’ils sont venus chercher au PC) ils ont le droit de s’exprimer sans qu’ils soient rabroués avec des paroles blessantes parfois ; du genre ( tu es trop jeune pour comprendre, etc etc) ce qui fait que quelque temps après, ces jeunes s’en vont voir ailleurs.

Il faut que nos dirigeants soient plus présents dans la vie de tous les jours, partout ou nous pouvons dialoguer avec le peuple, et pas seulement au moment des élections. Les militants eux sont bien présents sur les marchés et les entreprises toutes les semaines, pourquoi pas eux ?

D’autres choix de luttes aussi sont possibles, ne fussent que les batailles menées et perdues sur les privatisations. Est-ce le rôle de l’Etat de construire des voitures et des avions de détenir les banques et le transport aérien ?

N’es-il pas plus urgent de lutter pour la santé et toutes ses composantes, le travail, la défense du service publique de l’énergie, du rail, de l’eau qui est vitale pour notre survie, la retraite, toutes ces revendications porteuses de mieux vivre, pas besoin d’un programme pour cela, si nous savons nous faire entendre, et comprendre, nous réussirons.

Voilà cher(e)s ami(e)s et camarades ce que je souhaite, je sais c’est un peu brouillon tout ça mais il me faudrait des pages et des pages pour expliquer plus clairement ce que je ressens, et je sais que vous comprenez ma démarche, même si celle-ci vous semble puérile.

Demain nous prépare des lendemains qui chantent, alors osons.

Messages

  • La volonté de ne plus revivre un nouveau 21 avril 2002 a été la plus forte. Les mécanismes du vote « utile » ont considérablement gêné le vote en faveur de MG BUFFET. On nous a souvent dit « Vos propositions sont celles que la gauche devraient défendre mais j’ai peur…que Ségolène ROYAL ne soit pas au second tour »

    Cette élection s’est déroulée sous une intense pression médiatique. Pas de débat contradictoire.
    Une avalanche de sondages. Les médias se sont polarisés sur les « grands » candidats. La droite a réussi a imposé ses thèmes de campagne favoris sur l’identité nationale, l’insécurité et l’immigration. Certes LE PEN a reculé, mais SARKOSY a largement lepennisé son programme.
    La question sociale qui est le socle des difficultés de notre société a été occultée. « Travailler plus pour gagner plus » a martelé SARKOSY.

    Dans cette élection, Marie-George BUFFET a porté avec force et dignité les couleurs de la gauche du courage et de la responsabilité. Mais son score est extrêmement faible. En Drôme, il atteint 5307 voix et 1.85 %. Le score total de la gauche en France avoisine 36 %. C’est dire combien est grand le brouillage des repères politiques.

    Sommes-nous en train de vivre un recul des solidarités qui nous dirige vers une société du renoncement collectif, une société du chacun pour soi ? Dans cette jungle, quelle peut être l’intervention du PCF qui place au centre de sa démarche l’engagement citoyen, lucide et solidaire des individus ? L’analyse et le débat doivent être approfondis.

    Pour battre SARKOSY, MG BUFFET a appelé « sans hésitation tous les hommes et toutes les femmes de gauche, toutes et tous les démocrates, à voter et faire voter le 6 mai Ségolène Royal. » tout en se déclarant « Lucide sur les insuffisances et les ambiguïtés du programme de la candidate socialiste »
    La séquence électorale de 2007 n’a pas encore livré tout son verdict. C’est le 17 juin que nous connaitrons le nouveau paysage politique.

    Ayons la conviction que les législatives peuvent permettre aux citoyennes et aux citoyens de dire clairement ce qu’ils n’ont pas dit le 22 avril pour changer enfin de politique.
    Sur le terrain nous avons pourtant vu naître des espoirs nouveaux, nous avons entendu des exigences fortes : vivre mieux, se débarrasser de la dictature de la finance et remettre l’être humain au centre de la société. Les électrices et les électeurs ont pensé que tout cela ne pouvait pas s’exprimer dans les urnes lors de l’élection présidentielle.

    Dans ce contexte difficile, les communistes ont fait preuve d’un engagement remarquable et d’une maturité politique exemplaire.

    Les communistes vont se mobiliser pour barrer la route au dangereux SARKOSY et préparer une campagne très offensive avec les candidat-e-s désigné-e-s démocratiquement dans chaque circonscription pour faire émerger une véritable alternative à gauche, avec une majorité de gauche à l’Assemblée nationale et un groupe de députés communistes et républicains .

    Gilbert BERTHIER

  • Serge Malik est l’un des fondateurs de SOS-Racisme. Il est à la fois arabe et juif, un « faux ***** », un « margarine » comme il aime se définir lui-même. Dans son livre, « Histoire secrète de SOS-RACISME » écrit en 1990 il nous livre l’arrière-plan de l’association « antiraciste » où se dissimule en réalité une manipulation politique au service du PS et de François Mitterrand.
    Dans ce texte, il est question de livrer une synthèse de ce livre.
    Dans les années 83-85 le racisme était à son comble : bavures policières, meurtres d’arabes et d’antillais, alliance RPR -FN à Dreux et vedettariat de Le Pen.
    Serge Malik croyait au combat antiraciste comme moyen efficace pour vaincre l’intolérance, l’exclusion et les inégalités sociales. L’apparition soudaine d’Harlem Désir dans l’émission de Michel Pollac « Droit de Réponse » a été un véritable tremplin pour lui. Enfin, il a trouvé un espace au sein duquel il pourrait s’exprimer et aider les jeunes à comprendre et à se faire comprendre. Sans la moindre hésitation, il laissa tomber son métier de comédien et s’engagea à fond dans SOS.
    Pendant des années, comme d’autres militants, Serge donna de tout son temps et de toute son énergie à SOS. Naïf, il n’avait pour seul moteur que le rejet de l’intolérance et du racisme.
    Puis au fil des années, quand les masques tombèrent, il se rendit compte qu’il a été abusé, manipulé et utilisé au service de politiciens avides pour lesquels l’immigration et l’intégration n’étaient qu’un instrument politique.
    Touche pas à mon pote n’était qu’un slogan, une valise vide. Pourtant pour des milliers de gens, c’était la promesse d’une vie différente, l’espoir de la tolérance et du changement.
    Les pseudos antiracistes étaient essentiellement des organisateurs de spectacles politiques, médiatiques et musicaux. Ils ont triché et menti. Pire, ils ont contribué à la banalisation du fait raciste et ont apporté de l’eau au moulin puant de Le Pen et tout cela pour des besoins alimentaires et des ambitions personnelles.
    Profondément écoeuré, l’auteur nous confie dans ce livre l’histoire de ce mirage.
    Le grand patron et fondateur de SOS est Julien Dray. Au début des années 80, ce dernier était trotskiste ; il fonda le Mouvement d’action syndicale (MAS). Dans les facs et les cités, Julien Dray plus connu alors sous le sobriquet de Juju, brandissait fièrement son trotskisme pour donner l’image d’un révolutionnaire. Le MAS n’était pour lui qu’une passerelle ; en réalité il se sentait coincé dans les coulisses du monde politique, il voulait prendre un raccourci et éviter le long parcours du combattant comme n’importe quelle « limace » militante. Il troqua la casquette trotskiste peu rentable contre l’habit du militant socialiste en y apportant un formidable cadeau au PS : SOS Racisme, l’association championne de la jeunesse.
    Mitterrand accourut pour donner sa bénédiction à la création de la nouvelle association. Il était heureux de rencontrer de « vrais » gauchistes et de « vrais » jeunes dont la présence à la cour témoignerait de son humanisme et montrerait à quel point ce dernier est à l’ « écoute du peuple et concerné par les problèmes sociaux » surtout qu’on était à l’époque des désillusions de l’après mai 81 et que les indicateurs socio-économiques du gouvernement Mauroy étaient catastrophiques.
    Le Président mit alors tous les moyens matériels et humains du parti à la disposition de SOS. Avec le soutien de l’appareil du PS, il fallait pallier la carence médiatique et institutionnelle des mouvements beurs et vite récupérer la lutte des jeunes des cités. L’idée donc de créer une association jeune animée par des jeunes et pour des jeunes dont la fonction serait la lutte contre l’exclusion sous toute ses formes tomba à pic.
    Juju commença par annihiler ses concurrents potentiels. L’action entreprise par les beurs au début des années 80 fut réduite à néant. Sans appareil national pour les soutenir, les association beurs ont vite été mis K.O. par SOS.
    Pour le lancement de la spectaculaire assoce, il fallut trouver des slogans et des discours se rapprochant le plus possible des préoccupations quotidiennes des immigrés.
    Une histoire montée en toute pièce que les potes vont répéter à satiété va devenir la légende de la création de SOS. Elle met en scène Diego, un black de l’assoce, présent dans une rame de métro. Une horrible vieille dame blanche cherchait son porte monnaie en jetant des regards accusateurs sur Diego. Puis tous les autres voyageurs fixèrent méchamment le pauvre Diego et des relents de lynchages se firent sentir. Heureusement que la vieille retrouva son porte monnaie ; cette histoire traumatisa le malheureux Diego qui annonça à ses potes son intention de rentrer au Sénégal. Les potes, pour garder Diego en France ont décidé de créer l’association des potes en la baptisant « Touche pas à mon pote Diego ».
    Après les slogans et la légende, il fallut constituer le bureau et distribuer les rôles.
    SOS fut hiérarchisée en trois niveaux. Le premier était le « palier des beurs » constitué de tâcherons : ménage, préparation des victuailles, gardiennage, tri des badges, réception, etcetera.
    L’échelon d’au-dessus fut composé des « fondateurs » formant le bureau national (BN) où figuraient certains « beurs officiels ».
    Enfin la tête de pyramide, triée sur le volet par Dray, fut constituée principalement par la garde prétorienne ayant fait le même parcours que Juju : la fac, la ligue, le MAS, le PS et enfin SOS.
    Le choix du président n’a posé aucun problème pour Juju ; Harlem possédait toutes les qualités : il est black, sérieux, combatif et surtout malléable, obéissant et très dévoué au boss.
    En effet, Harlem a suivi à la trace son maître à penser. Tous ses mouvements étaient entièrement contrôlés et maîtrisés par Juju. Les désirs de Dray étaient des ordres pour Désir. Sa supposée spontanéité lors des émissions télévisées n’était que le résultat d’un coaching intensif mené par le grand chef.
    Petit à petit, Harlem le « gauchiste » sombra corps et âme dans le star system ; il découvrit les résidences secondaires et les chalets de montagnes, il rencontra le gratin mondain et tout ce qui compte dans le pays : des riches industriels, des décideurs, la « véritable » politique, le pouvoir et ses enivrants parfums ; à ce moment, l’apparat prit le dessus sur les idées.
    Si le choix du président fut facile, le recrutement des beurs au sein de SOS s’avéra un vrai casse-tête et tournait carrément au casting. Il fallait que les beurs sélectionnés ne soient pas politisés et fassent « banlieues », ou, si ce n’est pas possible, il convenait de les choisir parmi les fidèles du PS d’Ile-de-France.
    Ce qui rendait la tâche plus difficile encore est que Juju avait placé à la tête de SOS des membres de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), ultra-sionistes pour la plupart et très provocateurs. L’UEJF qui, pourtant n’avait aucun projet et ne s’intéressait à aucune action antiraciste monopolisa SOS. D’ailleurs, dans un article publié dans le monde du 14 juin 1985, Philippe Bernard s’étonna de la composition de la direction de SOS qu’il trouvait un peu accaparée par des juifs.
    Avec cette réputation d’association sioniste et anti-palestinienne, Juju a bien réussi à tenir les beurs indésirables à distance.
    Après Paris, vint le tour de la province. Les comités locaux étaient constitués de petits groupes et le schéma de recrutement était le même qu’à Paris. La section locale devait toujours être chapeautée par des amis sûrs de Dray, fidèles et soumis. En cas de difficulté, SOS dépêchait des « commissaires politiques ». Ces derniers insufflaient « l’esprit du bureau national » aux militants, et réorganisaient les bureaux des comités en y nommant les membres sur mesure recrutés sur place. En tant qu’association du PS supervisée par l’Elysée, SOS a systématiquement utilisé les implantation locales du PS et de la Ligue en combattant durement les initiatives provenant du PCF, parti pour lequel Dray voue une haine viscérale (d’ailleurs c’est l’une des raison pour lesquelles Dray déteste le MRAP, association proche du PC).
    Le « centralisme démocratique » de la SOS faisait que l’information ne circulait que dans le sens Paris-province et jamais entre les différents comités. Tout devait transiter par Paris, enfin disons par Dray.
    Les fonctions des militants se limitaient à organiser des actions spectaculaires, des manifs, des grèves, des « dîners parrains » et autres, à prendre contact avec la galaxie médiatique, artistique et intellectuelle, à préparer le journal Touche pas à mon pote, à toujours donner à manger aux médias et provoquer des « affaires » même avec des éléments peu fiables...
    Les potes ne devaient poser aucune question ni sur le fonctionnement politique, administratif et financier de SOS, ni sur les manipulations électorales, ou la fabrication des adhérents en nombre presque illimité, et encore moins sur les rapports, mandats et titres bidons. Le chef a bétonné son Bunker avec tant de soins que tout contestataire était vite isolé et sa tentative était par avance vouée à l’échec.
    Le carnet d’adresses bien rempli de Juju, son réseau bien établi et ses soutiens nombreux rendaient son bastion intouchable.
    Les francs-maçons furent parmi les premiers alliés de SOS. Il y avait aussi des grands industriels proche du PS comme Christophe Riboud ou Pierre Bergé ; ils firent des dons et introduisirent SOS dans le monde des affaires. Mais l’aide la plus précieuse fut celle des trois organisations proches du PS : la MNEF, la FEN et la CFDT.
    Les principaux collaborateurs de l’Elysée à SOS étaient Jean-Louis Bianco, Jacques Attali, Jack Lang et d’autres. Ils fournirent à SOS les « parrains » : Guy Bedos, Yves Simon, Simone Signoret, Coluche, Pierre Bergé, et cætera. De plus, SOS avait profité largement des services offerts par Gérard Colé et Jacques Pilhan, principales figures de communication de Mitterrand.
    Dès le début, Le Matin de Paris et le Nouvel Obs étaient acquis à la cause. Le mensuel Globe a été le plus fervent supporter des potes. Dirigé par Georges-Marc Benamou, un proche de Bernard Henry Levy (BHL), le mensuel a lourdement fardé l’assoce pour l’aider à ne pas être perçue comme une officine du PS.
    BHL fut l’un des tout premiers à se précipiter pour proposer « spontanément » ses services aux potes. Le « philosophe » et Marek Halter ont joué un rôle décisif dans la médiatisation en profondeur de SOS. BHL parrain, puis initiateur de l’agence de presse SOS, a ouvert l’association sur d’autres mondes de la politique et a provoqué sa rencontre avec beaucoup d’intellectuels.
    Au début, le quotidien Libération était très critique vis-à-vis de SOS. Les deux journalistes Favereau et Beau confirmaient l’antinomie SOS-*****. Ils dénonçaient l’absence de légitimité de SOS vis-à-vis du mouvement ***** et l’influence grandissante de l’UEJF dans les instances dirigeantes de l’assoce. Ne voulant pas changer de ligne éditoriale, les deux journalistes furent donc priés de s’intéresser à d’autres sujets ! Et deux autres journalistes tout « neufs » sortis du chapeau magique, prirent la relève.
    Depuis, les liens avec Libé changèrent radicalement et le quotidien devint l’un meilleurs soutiens de l’assoce.
    Le premier concert fut produit par Sylvain Moustaki et Eric Basset. Le choix n’était pas un hasard ; en effet, Erik Basset était socialiste et ami de Jean-Marie Le Guen, alors premier secrétaire de la fédération de Paris du PS. Pour la réussite du concert, le Président de la République et son Premier ministre vont faire intervenir leurs collaborateurs auprès des grands donateurs potentiels : des entreprises publiques et certaines grosses sociétés privées furent sollicitées d’apporter leur aide à SOS.
    D’émission en émission, de spectacle en spectacle et de concert en concert, SOS a réussi à s’imposer comme une icône de la vie politique française.
    L’immigration et l’intégration n’ont jamais été une cause pour SOS et ses promoteurs mais seulement une couverture pour un certain nombre d’activités moins nobles et plus politiques : L’antiracisme étant une affaire juteuse, un bon filon.
    Les fanfaronnades de SOS contre le FN n’ont jamais empêché ce parti de prospérer ; au contraire l’assoce fut un tapis rouge emprunté par le parti d’extrême droite pour passer de l’ombre à la lumière. L’émergence du FN dans le champs politique a affaibli le RPR ce qui facilita la réélection de Mitterrand.
    L’UEJF fut rassurée : le « danger » de l’émergence d’une élite politique ***** autonome susceptible d’être sympathisante de la noble cause palestinienne est écarté.
    Dray, Harlem, Boutih et toute la garde prétorienne furent largement récompensés : des postes et des prébendes furent distribués par le PS sans compter.
    Par contre, les beurs sur le dos desquels ce mirage s’est monté, moisissent toujours dans leurs cités délabrées et se débattent encore dans leurs problèmes récurrents.
    Histoire secrète de SOS-Racisme, Serge Malik, 1990, Albin Michel
    L’autre mirage
    Le phénomène SOS n’a été qu’un feu de paille et son parcours s’est achevé en c**-de-sac. Les manipulateurs fourbissent leur nouvelle arme en allant puiser dans la décharge des idées coloniales : « libérer » la femme du « joug de l’homme indigène brutal et barbare ».
    Les marionnettes de « ni putes ni soumises » sont les nouveaux indigènes médiateurs. Le statut du ***** se mua de victime en violeur, tortionnaire de ses sœurs, nazillon, antisémite et intégriste voire dangereux membre potentiel d’Al Qaeda menaçant la république et la laïcité.
    Ainsi de « Touche pas à mon pote » on passe à « Casse la gueule à mon pote ».
    Cette nouvelle supercherie est non seulement sponsorisée par les proxénètes de la finance, de la politique des médias et du show-biz mais malheureusement elle est aussi soutenue par d’autres victimes manipulées.

  • Je suis un sympathisant d’extrême gauche sans aucune connaissance historique ou théorique et je suis déçu.
    Il faut, c’est une nécessité, un rassemblement anti-libéral.
    Pour les sympathisant comme moi, les partis d’extrême gauche (y compris les verts) défendent à peu près tous les mêmes idées sur le fond.
    Sur la forme, il y a plus ou moins des divergences sur des oppositions historiques ou même théoriques opaques, sauf que pour tous les gens vraiment engagés dans les mouvements avec la culture et tout, c’est l’inverse qui est vécu, le fond est la forme et la forme est le fond. De l’extérieur, excusez-moi si je vous choque mais cela semble vraiment ridicule.
    Carricature extrème : Comme s’il y avait des c****rds sur leur splendide yatch qui foutaient plein de gens à l’eau en plein océan et que les mecs discutaient de si on prend le radeau bleu ou le rouge, et de qui c’est qui pagaie et c’est qui qui ramène les gens, ouais mais quand j’étais petit, j’ai pris des cours de natation et j’ai appris le crawl, attends mais c’est la brasse qui techniquement permet de moins se fatiguer, ah non mais tu peux pas dire ça parce que le crawl ça va plus vite et que si on reprend les écrits de Jacques Mayol sur l’apnée il dit clairement que... et je pourrais continuer pendant des heures.
    Pour moi cela ne peut révèler que deux choses, soit les dirigeants des partis en sont conscients et ne veulent pas le pouvoir parce que c’est plus confortable d’être dans l’opposition, soit ils pronent une idéologie basée sur le bien commun, en démontrant par leur attitude individualiste pour arriver au sommet de l’Etat, qu’il ne s’agit là que de belles phrases, puisque chacun veut tirer la couverture à soi.
    Rassemblez-vous, fédérez-vous, que sais-je encore, il doit bien y avoir un moyen d’être ensemble en gardant les spécificités auxquels vous semblez tant attachés...
    C’est à ça qu’il faut réfléchir à mon sens et ce dès maintenant, ce doit être votre priorité.
    Sinon vous ne vivez pas dans un rêve mais un mensonge.
    En discutant j’ai rencontré beaucoup de personne qui auraient voté pour un parti anti-libéral uni mais ce n’est plus qu’une question de la campagne a été difficile, c’est la faute aux médias, où on est pas assez proche des gens, c’est qu’il y a un non-sens dans le fait de dire rassemblement populaire et votez pour moi mais pas pour mon voisin qui pense exactement comme moi. Du coup, ces gens on voté Ségolène ou même Bayrou !! Et pas parce qu’on leur a mangé le crâne avec le vote utile et bla bla bla qui a été repris de l’extrême gauche à l’extrême droite (populisme affreux) mais parce qu’ils étaient conscients de ce non-sens.
    Pour ma part, j’ai voté blanc.
    Et je n’attends que le rassemblement.