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Dernières nouvelles de St-Ouen selon le N. Obs

Publie le dimanche 10 décembre 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

La "Commission de synthèse" des antilibéraux qui s’est réunie jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche 10 décembre n’est pas parvenu à un consensus sur le nom d’un candidat unique pour 2007 et a renvoyé la balle aux délégués des Collectifs qui se réunissent de nouveau dimanche à l’Ile-Saint Denis, a-t-on appris auprès des participants.
La Commission, qui regroupait 16 représentants des organisations, dont le PCF, et 16 délégués des Collectifs, s’est séparée après une réunion marathon, qui a duré jusqu’à 3 heures du matin, et "a acté deux propositions différentes", a indiqué Christian Picquet, chef de file de la minorité de la LCR, actif dans le mouvement.
L’une des "méthodes", défendue par le PCF et des délégués, estime qu’il "faut partir du choix des collectifs locaux", qui dans leur vote ont placé majoritairement Marie-George Buffet en première position, a souligné Jean-François Gau de la direction du PCF.

Buffet, Autain ou Salesse

La deuxième option, défendue par les autres sensibilités, propose de trouver une candidature qui soit un "trait d’union entre toutes les figures et les sensibilités du mouvement", a indiqué Christian Picquet. Cette option suggère la possibilité d’une candidature d’une personnalité du Parti communiste, mais qui ne soit pas sa secrétaire nationale.
Un rapport, résumant les deux positions, sera présenté dimanche matin aux quelque 1.000 délégués, qui se sont déjà réunis samedi dans une ambiance houleuse sans pouvoir départager trois postulants : la numéro un du PCF, l’élue de Paris, Clémentine Autain, et le président de la fondation Copernic, Yves Salesse.
Le débat devrait se poursuivre dimanche, mais aucune des deux parties n’a pour l’heure avancé l’idée d’un vote des délégués, qui sont très partagés.

Messages

  • Reuters à 10:37

    Blocage sur le choix d’un candidat antilibéral

    Faute de consensus sur le nom de Marie-George Buffet, le millier de délégués réunis depuis la veille à l’Ile-Saint-Denis, près de Paris, tentaient dimanche matin de trouver une solution de compromis pour une candidature antilibérale pour l’Elysée en 2007.

    "Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion" au cours de la nuit de samedi à dimanche, indique le rapport de synthèse lu à la tribune.

    La secrétaire nationale du PCF veut s’imposer en invoquant un vote indicatif des collectifs locaux de la gauche radicale qui la place en tête avec plus de 55% des préférences, devant la jeune Clémentine Autain (23%), adjointe au maire de Paris, et Yves Salesse, président de la fondation Copernic (20%), selon la synthèse diffusée par les organisateurs.

    Après le renoncement de José Bové, les appels s’étaient multipliés pour que les communistes n’imposent pas à tout prix Marie-George Buffet, dont le statut de chef de parti se prêtait mal, selon eux, à une candidature de rassemblement.

  • Où l’on s’aperçoit que MGB a de la "niake"
    Elle avait déjà fait capituler Jospin, Chirac et Consort, qui l’a trouvaient trop raide sur le dopage et voulaient éviter de l’amener à Moscou pour parler de la candidature de Paris aux JO !

    • Par la commission de synthèse (Alternative unitaire). Le 10 décembre 2006 au matin.

      A l’image de ce qui est apparu dans les collectifs et qui s’est exprimé hier en séance, la commission de synthèse a acté sa volonté unanime de poursuivre le débat et de continuer à construire le consensus.

      Il y a eu confirmation et développement des principes énoncés dès la première réunion du 10 septembre :

       D’abord la nécessité d’une candidature construite collectivement : dans ce sens, les architectures de campagne proposées aussi bien par Marie-Georges BUFFET dans sa lettre adressée aux collectifs, que par Christian PICQUET convergent :
      . un nom choisi dans un collectif de candidats qui comprendra les actuels candidats à la candidature ainsi que les principaux représentants des diverses sensibilités,
      . un collectif de porte-parole,
      . un conseil de campagne pluraliste prenant appui sur les collectifs locaux et intégrant des animateurs de ceux-ci ainsi que des acteurs du mouvement social.

      De même, a été réaffirmé le caractère indissociable des présidentielles et législatives, avec des candidatures qui reflètent la richesse du rassemblement. Les différentes forces politiques présentes ont souhaité rappeler que le rôle principal tenu par le PCF dans cette démarche devait se refléter dans les candidatures aux législatives, notamment par la mobilisation de tous pour la réélection des députés communistes sortants.

      Dans cette architecture, la question du nom n’a pas pu être réglée.

      On connaît les trois noms soumis aux débats des collectifs locaux : Clémentine AUTAIN, Marie-george BUFFET, Yves SALESSE.

      Afin de débloquer la situation, a été avancée par certains l’hypothèse d’une candidature “ trait d’union ” qui pourrait faire le consensus de tous.

      Dans ce cadre, d’autres noms ont été avancés dans la commission de synthèse :

      * René REVOL, vice-président de PRS, constatant “ la paralysie qui menacerait notre démarche ” a proposé la candidature de Jean-Luc MELENCHON.
      * Plusieurs intervenants ont évoqué la possibilité de la candidature de Claude DEBONS.
      * La majorité des sensibilités présentes a aussi énoncé le principe que le candidat-e puisse être UN-E MILITANT-E COMMUNISTE identifié avant tout pour sa place dans le mouvement social.
      * Un des intervenants, représentant les objecteurs de croissance, a souhaité le retour de José BOVE en indiquant même qu’il pourrait en être d’accord mais sans plus de précision.

      Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus, ni sur le nom, ni sur la méthode pour le trouver.

      Tenant compte de cette situation, la délégation du PCF et plusieurs délégués des collectifs locaux présents, ont estimé que le choix le plus partagé des collectifs locaux étant celui de Marie-George BUFFET, il était possible de construire un consensus sur sa candidature.

      Les autres sensibilités et plusieurs délégués des collectifs locaux présents ont estimé pour leur part que la candidature de Marie-George BUFFET ne faisait consensus, ni parmi les forces politiques, ni dans les collectifs locaux, et qu’il fallait continuer à chercher une candidature pouvant faire consensus.

      La piste d’une votation citoyenne fin janvier a été encore proposée par le MARS comme recours. Elle a été écartée par le plus grand nombre./.