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Désormais DSK devra se satisfaire du statut d’agresseur sexuel non jugé
par arnold
Publie le jeudi 13 octobre 2011 par arnold - Open-Publishing1 commentaire
Bien qu’"insatisfaisante", Tristane Banon considère comme une "première victoire" la décision du parquet de Paris de reconnaître comme une agression sexuelle les avances de Dominique Strauss-Kahn en 2003, même si sa plainte pour tentative de viol a été classée sans suite, a annoncé jeudi 13 octobre son avocat David Koubbi.
"Au terme de cinq mois d’une bataille acharnée, il est établi sans réserve que son dossier n’est pas ’vide’ et que les faits qu’elle a dénoncés ne sont pas ’imaginaires’", explique-t-il dans un communiqué.
Interrogé par Europe 1, Me Koubbi juge également que "désormais DSK devra se satisfaire du statut d’agresseur sexuel non jugé , sauvé par une prescription trop courte"
Il indique n’avoir pas pris de décision sur une éventuelle constitution de partie civile pour un nouvel examen de la plainte par un juge d’instruction.
Messages
1. Désormais DSK devra se satisfaire du statut d’agresseur sexuel non jugé, 13 octobre 2011, 22:44
Bonsoir,
Spontanément, j’aurais tendance à affirmer que ce sinistre individu s’en sort, une fois de plus. Mais, conscient que la plainte de Tristane Banon pour une "tentative de viol" n’aurait guère de chances d’aboutir, en raison de l’absence de la moindre preuve matérielle, je me réjouis avec l’intéressée et son avocat que le Parquet de Paris ait au moins retenu "l’agression sexuelle". Que l’ex-boss échappe à un procès en raison de la prescription du délit au bout de trois ans n’empêche pas qu’il soit définitivement catalogué : un "soudard obscène" (selon Anne Mansouret, la maman de la jeune femme), pervers compulsif, et non ce "séducteur" que quelques groupies et ami(-e)s s’étaient plu(-e)s à dépeindre dans les jours qui suivirent les événements au Sofitel de Times Square. Pas plus que dans l’affaire Nafissatou Diallo versus Dominique Strauss-Kahn, ce dernier n’est "blanchi" ou "innocenté" pour les brutalités perpétrées, le 11 février 2003, au 13 rue Mayet (6ème arrondissement parisien) dans la garçonnière mise à disposition par Alex-Serge Vieux, pote et ancien conseiller du « dragueur lourd » au ministère de l’Economie. Aux States, l’époux d’Anne Schwartz/Sinclair a bénéficié d’un vice de procédure (1), en France d’une disposition législative qu’il conviendrait de modifier. La décision du procureur est tombée le jour où l’écrivaine sort son livre "Le bal des hypocrites" au Diable Vauvert. Je vous le présenterai prochainement sur ce site.
René HAMM
Bischoffsheim (Bas-Rhin)
(1) L’employée de l’hôtel avait proféré des mensonges en des occurrences complètement indépendantes de la "relation" que même l’attorney new-yorkais Cyrus Vance junior avait qualifiée de "probablement non consentie". L’invité de Claire Chazal, le 18 septembre, sur le plateau de TF1, avait brandi à plusieurs reprises le rapport du susnommé qui, contrairement à ses allégations fallacieuses, ne l’exonère nullement des charges initiales. Le procureur avait estimé ne plus disposer, uniquement à cause de la crédibilité écornée de la victime, d’éléments suffisants pour espérer convaincre au pénal un jury à l’unanimité. Ainsi, pour avoir le "droit" de confondre un violeur outre-Atlantique, une femme doit afficher un curriculum vitae absolument vierge de toute tache. Quant à la moralité du prévenu...