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Deux mille septième année

Publie le mercredi 3 janvier 2007 par Open-Publishing

Alors que nous entrons
Dans cette
Deux mille septième année
De douleurs et d’iniquités
 
J’ai rêvé d’un monde serein !
J’imagine un peuple libre !
J’aspire à une terre comblée
D’amour, de justice et de partage !
J’exige une solidarité !
Qui bannisse la duplicités
Et la convoitise !
 
J’ai rêvé d’un monde
Qui rejette cet univers d’acier glacé,
Qui nous cloisonne
Dans une prison d’indifférence,
Espace intraitable
Qui sépare
Et qui régit jusqu’aux espoirs.
 
Je rêve de dire adieu,
Adieu à un glacial monde
De solitude
Où chacun poursuit sa quête
De comparaisons stériles,
Adieu à cette vaine
Et sévère réalité
Qui ne nous aveugle
Que lorsque
L’incandescence du soleil,
Éteint ses brandons
Aux confins de l’horizon.
 
J’ai rêvé d’un peuple,
Qui cesse de marcher à pas cadencés
En brigades courbées
Au rythmes de la publicité.
J’ai rêvé
D’un peuple
Qui refuse de se blottir
Dans une fébrile
impuissance résignée.
 
J’ai fait un rêve !
Celui de ne plus subir
L’oeil béat satisfait
De ce very important personnage
Qui s’imagine
Avoir bien vécu
Quand le temps de mourir est venu.
 
J’ai fait un rêve !
Celui d’un amour d’élans spontanés
Que nous pourrions tous partager
La force d’amour
Peut changer le monde.
 
Je crois
Que nous ne formons tous qu’un.
Comprends ceci toi-même.
Personne
Ne pourra le faire pour toi
Tu deviens meilleurs
Crois-moi
Quand tu aimes,
Car la vie continue
Avec ou sans toi.

Tous mes Voeux

Esteban Diez