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Discours de Fillon : référence explicite à Action Française , qui ferait partie de l’identité nationale

Publie le lundi 14 décembre 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-de-cloture-du-premier-ministre-au-colloque-de-l-institut-montaigne-qu-est-

extrait :

BAINVILLE disait que ce qui était remarquable chez Jeanne d’ARC, ce n’était pas d’avoir délivré Orléans, mais d’avoir reconnu le dauphin et d’être tombée à genoux devant lui.
Je crois effectivement que l’identité française se reconnaît à ce dialogue de l’orgueil et de l’abnégation, à cette alternance entre les guerres intestines et les élans d’unité, à ce tiraillement bien français, et finalement fécond, entre la passion du « je » et la nécessité du « nous ».

Bibliographie de Bainville

http://www.actionfrancaise.net/modele.php?url=histoire/biographies/jacques_bainville.php

Messages

  • BAINVILLE CITE PAR FILLON ??????????????????????????????????

    Pincez-moi, je rêve debout là ou quoi ????????

    Il a fondu un fusible ça y est.....

    François retourne dans la Sarthe et arrête de nous faire ch... avec tes saletés !

    Ni l’Action Française ni les Camelots du Roy ne passeront !

    Vive le communisme, vive l’anarchie, à bas les fachos.

  • Sans doute une vieille influence de Madame sa mère, historienne très marquée par Bainville et ses amis maurassiens.

    La droite décomplexée se démasque... pas loin des Camelots du Roi en tout cas...

  • Eh oui, il s’agit bien de Jacques Bainville et non de Théodore de Banville, c’est effectivement pas tout à fait la même chose quand on lit ce poème :

    Politique

    -Oui, Misère est toujours Misère,

    -Pâle, avec son rictus affreux.

    -Ainsi que les grains d’un rosaire,

     Ses jours se ressemblent entre eux.

    -Oui, le pauvre est le pauvre. Jeune

    -Ou vieux, malgré ses appétits,

     Après le dur travail, il jeûne

    -Avec sa femme et ses petits.

     Pour lui le bonheur est un mythe.10

    -Il est le vrai souverain ; mais

    -Quand verra-t-il dans sa marmite

     Un morceau de viande ? Jamais.

     Et les petits, dont le ciel aime

    -Les doux sourires familiers,

    - — Noir et mystérieux problème ! —

    -Vont en loques et sans souliers.

    -Et, cependant, la forte-en-gueule

    -Qui ne revient pas du Lignon,

    -La Politique, peu bégueule,

     Hurle et se crêpe le chignon.

    -La mégère met sur ses hanches,

    -Parterre aux maigres floraisons,

     Ses deux mains qui ne sont pas blanches ;

    -Et, faute de bonnes raisons,

     Forte à la savate, inaugure,

    -Pour tomber son godelureau,

    -Le vif coup de pied de figure,

    -Et le coup de front du taureau.

     Rires. Clameurs. Effroi. Tumulte.

     On dirait qu’on fouette un marmot.

    --- A Chaillot ! — C’est nous qu’on insulte !

    --- Vous allez retirer le mot !

    -Et le prix du combat sinistre

     Flotte, vaillamment disputé.

    -On s’explique.

    — Va donc, ministre !

     Ohé ! va donc, toi, député !

     La Politique, fière, en somme,

    -De ne jamais amnistier,

     Bavarde et se trémousse comme

    -Un diable dans un bénitier.

     Elle unit, en ses turlutaines,

     L’éloquence de feu Dupin

     Avec celle de Démosthènes.

    -C’est un beau spectacle. — ET DU PAIN ?

    4 janvier 1884.

    Il a fait aussi une ode à Jeanne d’Arc, mais personne n’est parfait !

  • voici la phrase exacte de Jacques Bainville, dans le livre "Histoire de France

    On comprend l’importance que Jeanne d’Arc, avec une intuition merveilleuse, attacha à faire sacrer le dauphin sans délai.

    Fillon a fait cette citation d’un fondateur d’Action Française, presque exactement

  • c’est à Charmes, dans les Vosges que s’est tenu, lundi 14 décembre au soir, un débat sur ce thème. La commune vosgienne, précise l’AFP, avait été choisie par l’organisateur de la soirée, le député UMP Jean-Jacques Gautier, parce qu’elle est la ville natale de Maurice Barrès,écrivain nationaliste anti-dreyfusard après avoir été député boulangiste ; auteur,entre autres, des Déracinés ; l’une des grandes références de l’extrême droite. “Les caractères propres, ethniques et nationaux, nés de variations séculaires, qui différencient le Français de France de l’étranger, ne sont point des métaphores”, écrivait ainsi Barrès dans Le système nerveux central, publié en 1899. Barrès dont la conception de l’identité nationale relève de l’”identité charnelle” nourrie du culte de la terre, des ancêtres, et de morts.

    Sur la terre natale de Barrès donc- il est mort, en revanche à Neuilly sur Seine- Mme Morano,interrogée par une jeune homme sur la compatibilité de l’islam avec la République, a répondu : “Moi ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c’est qu’il aime son pays, c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers”. On ne sait si,au fond pour Mme Morano, l’islam est compatible avec la République, mais on déduira de sa sortie que ne le sont pas la casquette et le verlan-ce à quoi on reconnait du premier coup d’oeil et d’oreille le jeune musulman, par ailleurs naturellement feignasse, c’est sans doute sa religion qui veut ça… L’on dira aussi ici que l’on est arrivé à un point où Marine Le Pen dans son expression publique se tient mieux que certains responsables UMP. La secrétaire d’Etat, sur RMC mardi, a protesté, estimant que sa phrase avait “été complètement sortie de son contexte” et qu’elle expliquait “aussi qu’il fallait utiliser le potentiel de la double culture”.

    L’on notera enfin que lors de ce débat du lundi soir, le président de l’association locale Mémoire de Barrès avait été invité comme “grand témoin”. Au nom de quoi ? Et qu’il a défendu le “nationalisme de Barrès” par opposition au “cosmopolitisme “.

    http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2009/12/15/de-barres-de-nadine-morano-et-du-champ-couvert-par-ce-blog/

    On remarquera aussi l’emprunt fait par Sarkozy et ses sous-fifres de l’UMP tels Lefebvre à "Perceval", d’Action Française

    article daté du 1° décembre

    Nous comprenons que les musulmans de France souhaitent obtenir des salles décentes de prière pour se réunir. Nous sommes en revanche contre la multiplication des mosquées coiffées de minarets, car trop visibles et donnant la possibilité aux musulmans de se croire en terre d’Islam.

    La droite réunit peu à peu, obstinément, toute la "famille" à l’extrême droite, asséchant le FN, mais en le digérant avec gourmandise

    Le même argumentaire à vomir....

    Pendant qu’ils sèment la haine, ils peuvent très tranquillement nous annoncer la casse de la Sécu pour 2010