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Domenico Jervolino, Paris le 16 avril 2005, Fondation Peri

Publie le lundi 18 avril 2005 par Open-Publishing
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de Domenico Jervolino

Chers camarades et amis,

Un grand merci pour votre invitation à cette rencontre, et une salutation fraternelle à tous les participants au Colloque en tant que Directeur de la revue "Alternative" et en tant que militant du parti italien de "Rifondazione comunista", membre du parti de la Gauche européenne.

La mondialisation est le contexte dans lequel nous agissons et avec lequel nous sommes contraints de confronter nos préoccupations et nos engagements. C’est un procès qui, certes, n’est pas entièrement nouveau : il a sûrement des racines profondes dans l’histoire de la modernité bourgeoise et dans la logique de l’accumulation capitaliste.

Mais en même temps, cette mondialisation que nous sommes en train de vivre entre la fin du XXe et les premières années du XXIe siècle, présente indubitablement des formes inédites, telles que le développement extraordinaire de nouvelles technologies informatiques, la mobilité des capitaux bien au de là des frontières des états nationaux, l’importance des éléments immatériaux dans la composition même du capital : c’est dire que la science et la technique, le general intellect, pour utiliser une formule prophétique de Marx, deviennent des facteurs décisifs de la production et donc de la création de la richesse.

Or, cette richesse ne devient pas richesse sociale, le procès de la mondialisation étant réglé par la logique impersonnelle de la création de la valeur d’échange, et donc marqué par le triomphe de la forme-marchandise et de l’expansion du marché mondial, qui assume la forme d’un pouvoir anonyme et impersonnel. Cela signifie concrètement - pour la grande majorité de l’humanité, pour les individus vivants en chair et en os, comme pour les peuples et les classes sociales subalternes - instabilité et précarité.

Cela signifie des nouvelles formes de pauvreté, d’aliénation et d’exploitation du travail. Instabilité et incertitude sont la caractéristique du contexte général du capitalisme de notre époque. La précarité et l’incertitude envahissent non seulement le travail et la vie des gens, mais aussi l’économie et le développement capitalistes, elles transforment les classes sociales dans leur configuration générale. En effet, avec ses formes cruelles, ce procès change la vie des couches faibles ou pauvres de la population de la planète, mais si l’on y prend garde des classes dominantes, elles non plus, ne restent pas indemnes dans cette mutation, comme d’autre part cela s’est toujours passé dans les phases de transformation. Bref, par la distance entre l’innovation et le progrès social, par le manque d’un contrôle social des procès économiques, nous sommes confrontés à une véritable crise de civilisation.

Cette crise se manifeste aussi au niveau de la politique.

Les systèmes d’alliance et de la répartition du monde hérités de la Seconde guerre mondiale et de sa conclusion, avec la victoire sur le nazisme et le fascisme, appartiennent au passé proche, après la chute du communisme soviétique et la fin de la guerre froide. De nouvelles formes d’organisation du pouvoir à l’échelle de la planète minent le monopole des états nationaux et des anciennes souverainetés.

Les anciennes souverainetés et les états nationaux ne sont pas éliminés comme le voudraient des analyses qui parviennent trop vite à des conclusions sommaires et sans nuances : en fait les unes et les autres sont transformés par un prétendu nouvel ordre mondial qui tend à les intégrer. Cette organisation du monde, qui est impériale par son arrogance mais qui est loin d’avoir la capacité hégémonique des grands empires de l’histoire, assume plutôt la forme d’un désordre gardé par la puissance, voire par la superpuissance militaire. La « guerre sans fin » est l’expression de cette ambition qui n’est pas soutenue par l’hégémonie, dans le sens gramscien du mot, par l’efficacité politique et la capacité de construire le consensus. Les grands empires de l’histoire ont toujours eu la capacité de conclure la guerre avec la victoire et de gagner la paix après avoir gagné la guerre. La guerre "civilisatrice" devient le masque du plein essor de la mondialisation capitaliste et de son caractère fondamentalement régressif.

C’est pourquoi le mouvement pour la paix est devenu dans monde une des formes majeures de résistance à la mondialisation capitaliste, la seconde super-puissance mondiale, selon une définition célèbre. Une forme majeure, mais heureusement non la seule forme, au contraire la précarité et l’instabilité des rapports sociaux produisent une reprise des conflits et des luttes et plusieurs formes de contestation qui ont suscité un mouvement intercontinental « pour un autre monde possible ». Ce mouvement dans ses formes plurielles est devenu un symptôme de la faiblesse politique de la mondialisation capitaliste et une ressource pour toute alternative.

C’est une réussite énorme, du point de vue de la culture politique, le fait qu’au niveau mondial la lutte pour la paix soit devenue inséparable de la lutte pour la justice. La renaissance de la politique passe par la lutte contre la guerre et pour la paix. S’il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans paix. Ainsi, s’impose la nécessité d’une cohérence entre les finalités et les moyens de l’action politique et sociale : à la triste affirmation, suggérée par l’esprit de prudence et la méthode du soupçon, si vis pacem, para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre) cette nouvelle culture politique peut finalement substituer une formule qui a la saveur d’une nouvelle sagesse : si vis pacem, para pacem. (si tu veux la paix, prépare la paix).

C’a été dans le cadre de son engagement dans et avec le mouvement pour un autre monde possible que mon parti Rifondazione comunista a essayé de se confronter avec la tâche difficile mais passionnante de conjuguer une nouvelle idée de communisme avec la lutte pour la paix et la méthode de la non-violence. Cette conjugaison n’est pas un jugement porté sur les formes de résistances et de luttes populaires d’autres temps dont nous gardons la mémoire, ni sur les luttes de libérations des peuples opprimés que nous avons connues dans l’histoire ; certes, elle s’oppose de façon radicale au modèle du socialisme prétendu réel, mais elle est surtout une option stratégique et en même temps une forme de lutte politique pour notre présent, dans notre monde qui devient de plus en plus un seul monde, en nous projetant vers le futur ; c’est le choix de refuser la violence en tant que marquée elle-même par l’oppression et l’aliénation qui est produite par cette société que nous refusons ; c’est la tentative de répondre à un besoin profond de l’humanité contemporaine.

La situation du monde globalisé avec l’énorme diffusion de la violence, violence de la guerre infinie, violence des milles guerres oubliées, violence des milles formes d’oppressions, nous confirme dans notre choix. La réponse simplement réactive - violence contre violence - à notre avis, ne serait pas une réponse efficace. Elle serait plutôt une réponse désespérée. (Et je me réfère à la violence des pauvres, des masses. La violence terroriste à la Bin Laden, je la considère tout court placée dans le champ adverse, dans le champ des oppresseurs, pas dans celui des opprimés, proche de la violence de la guerre et solidaire avec celle-ci). Ce que nous proposons, c’est de chercher dans une autre direction, vers une autre idée de la politique, en mettant en question radicalement la notion de politique conçue comme continuation de la guerre. Il faut couper les racines de la violence, avec une pratique active et répandue de la non-violence.

Ce qu’il faut vérifier, du point de vue de l’action concrète, c’est que cette proposition ait une motivation, une cohérence, une possibilité d’être pratiquée et une efficacité réelle. Il s’agit d’une voie difficile, c’est sûr. Mais il ne semble pas que ceux qui ont adopté des méthodes de lutte violente jusqu’à présent aient obtenu de meilleurs résultats. Il ne faut pas oublier que la plupart des luttes sociales et ouvrières dans le pays de démocratie libérale se sont développées dans un contexte pacifique, et que les mouvements ouvriers et syndicaux ont considéré justement une victoire la reconnaissance sociale et juridique de la légitimité de leurs luttes, après la répression étatique souvent violente des premières années. Ni pourraient être sous-estimées les racines des pratiques non-violentes qu’on pourrait trouver dans la culture et dans le mouvement des femmes.

Mon idée est que même des questions cruciales comme la solution de la question palestinienne ou celle de la paix et l’indépendance de l’Iraq pourront trouver une solution seulement grâce à une opposition non-violente de masse, telle que celle qui a gagné contre l’apartheid en Afrique du Sud. On peut mentionner encore l’évolution de l’expérience zapatiste au Méxique, qui a bien commencé comme une forme de résistance armée mais a acquis sa résonance et exemplarité mondiale pour la capacité de choisir de nouveaux terrains de lutte : en Amérique Latine en général, on peut bien dire que le présent est un présent de luttes démocratiques, non-violentes.

Dans ce contexte nous pouvons parler à la fois d’une crise évidente de la démocratie et de la nécessité d’une nouvelle fondation de la démocratie.
La crise est un aspect de la mondialisation, de l’irruption de la forme marchandise dans tous les moments de la vie, dans le manque de rapports entre les lieux officiels de la politique, la vie et les besoins des citoyens. Les formes traditionnelles de représentation politique et sociale ont été bouleversées par la mondialisation et ses effets sur la vie quotidienne. Les organisations traditionnelles du mouvement ouvrier elles-mêmes ont été bouleversées par cette crise. Les médias avec leur présence envahissante créent un espace politique imaginaire qui se substitue à la participation réelle et devient le terrain de la formation d’un marché de la politique au niveau électoral ; les sondages d’opinion prennent la place de la délibération politique.

On peut se résigner et entrer dans le marché politique, on peut accepter d’appartenir à une sphère politique séparée des masses et des classes sociales. C’est bien le choix ou le destin, peut-être non choisi mais accepté, de la plus grande partie des acteurs politiques traditionnels. Cette situation éloigne la majorité des citoyens de la vie politique et laisse la place à des formes de populisme qui souvent exploitent des stéréotypes simplistes et dangereux, à la recherche de solutions trop faciles ou de boucs émissaires par rapport aux problèmes complexes de la société contemporaine. On n’a pas besoin de dire que cette solution reste à l’intérieur de la gestion néo-liberale de la crise et demeure incapable de construire une alternative. Les raisons des défaites de plusieurs gouvernements de gauche en Europe trouvent en ceci leur explication.

Mais il y a une autre voie, qui consiste d’une part dans la recherche des moyens pour démocratiser et politiser la vie quotidienne, d’autre part dans la construction de nouveaux moments et lieux de participation. Le mouvement altermondialiste a montré sa qualité politique en évitant une opposition toute idéologique par rapport aux institutions, en cherchant à expérimenter une nouvelle démocratie municipale, mais aussi en investissant - où il y en avait les conditions - les institutions à un niveau plus élevé que les municipalités. C’est à ce niveau de recherche politique que j’aimerais également situer les expériences récentes réalisées en Italie, dans la province de Ascoli Piceno, et surtout lors des élections régionales dans les Pouilles : celles-ci ont été gagnées par une coalition de centre-gauche menée par un représentant de la gauche la plus radicale, Nichi Vendola, lequel est un député communiste, pacifiste, ouvertement homosexuel, très lié aux mouvements sociaux depuis longtemps, aux luttes populaires, mais aussi avec une grande capacité d’ouverture et de dialogue, si l’on pense qu’il se considère aussi un chrétien atypique et qu’il a gagné la confiance d’une partie considérable du monde catholique.

On doit souligner que cette région du sud de l’Italie, à la frontière méditerranéenne de l’Europe n’était pas une région rouge, qu’elle avait été gouvernée par le centre-droit ou par le centre depuis toujours et que tout le monde politique officiel considérait une tâche impossible la victoire de Nichi. On a parlé à cette occasion d’un cas Puglia, ou aussi d’un miracle. Mais le miracle à été produit par la participation populaire extraordinaire, qui a également utilisé pour se manifester une forme politique inédite pour notre pays, et qu’on pourrait imaginer éloignée de la culture des mouvements telle que des élections primaires.

Pour conclure, la clef pour sortir de la crise créée et gérée par un néo-libéralisme qui n’est pas omnipuissant mais qui est sûrement dangereux est, à mon sens, la pratique active de la démocratie, dans un contexte d’une interaction entre partis, mouvements, organisations populaires, et dans la recherche d’une culture politique résultant d’une nouvelle synthèse entre les différentes théories et pratiques de la libération.

Messages

  • La guerre en irak a mis brutalement en lumière notre extraordinaire dépendance au pétrole...ET notre extraordinaire incapacité à imaginer des voies qui n’utiliseraient pas cette ressource limitée.D’autres innovations technologiques aujourd’hui suivent un modéle analogue,nous enfermant dans des rails techniques,nous privant de tout choix construisant une civilisation de la puissance..et de la ’fragilitéComment nous sommes nous arrivées la,Le progrés technique n’est il pas une illusion qui nous émpecherait de voir la ’pluralité’des lendemains possibles. ;et donc nous priverait d’une dimension essentielle de la liberté humaine,la possibilité meme de choisir....../Car les techniques ne sont pas neutres ,elles faconnent la societé humaine ou post ou transhumaine...NI TECHNOPHOBES NI TECHNOPHILES..BRISER LA PORTE DE LA PrISON IMAGINAIRE DANS LA QUELLE NOUS NOUS SOMMES enfermés..comprendre que le progressisme technologique est devenu la figure centrale du nihilisme contemporain ..Peut etre une autre lecture ou clef pour un débat possible pour essayer de comprendre ce nouveau monde que le neo ou ultralibéralisme des neo cons ou libéraux libértaires d’hayek et nozick essayent de nous imposer avec leur domination managerial/capitaliste nouvelle pour le prochain temps à venir...ou à dé/venir...ET Ca depend de notre capacité de résistence....A travers les lectures de jacques Ellul et Cristopher lasch ,Orwell avec le marx de DELEUZE Guattari Foucault NIE...etc.,...ou l’oublié CASTORIADIS ..CHER JERVOLINO .(.EX ET POST CAMARADE De l’ancien pdup..entre salerno et naples..compagnons de route de renzo paris mon prof à l’université..)nous pouvons trouver des autres voies ou des autres paysages de dé/territorialisation des machines de concepts possibles pour un débat à venit ou à dé/VENIR.une nouvelle écophisique dirait Guattari///..La nouvelle révolution du capitalisme post fordien a besoin d’autres outils ou boite à outil..LE CAPITALISME AVEC/e ensemble à Debord nous fait comprendre ,qu’il est ’camAleon’/..Les luddistes(pas la vulgarité de leur souvenir..ou des lectures d’une époque dogmatique pro sovietique protoleninistes etc.mais avec les yeux et l’"sprit ouverts) aussi avaient compris que avec la technique( c’est) il y a aussi l’exclusion et la misére...à leur époque de révolution industrielle///...Le retour à marx et aussi à HEGEL,comme à les écrits cachées d’engels...NOUS POUVONS TROUVER OU CHERCHER DES AUTRES CLEFS COMME LE MARX AMERICAIN INCONNU EN EUROPE John DEWEY(avec un oeil particulier toujours à l’école adorniana/marcusiana(et spécialement à DEBORD SITUATIONNISTE°°) pour analiser l’idéologie de la publicité "ame et arme "du capitalisme..Cette période j’étude beaucoup aussi des communistes libértaires comme Reclus,KropOtkine,Proudhon et CO.....comme gregory Bateson et ses fils d’aujourd’hui Boochtin Murray,écologie sociale, (ou les philosophes de l’esprit Hilary Putnam,Davidson,Nelson Goodman ,sellars etc.°)et pour la technique le grand Gilbert SIMONDON..(philosphe de la technique l’individuation psichique etc.)..Maintenant,aujourd’hui dans une bibliothéque, j’ai trouvé un texte de ton(?) institut (rénommé)des études philosophiques de naples,editions en francais ’citta del sole’de Fiorinda Li Vigni dans une intervue à Jacques D’Hondt :hegel et marx une double réhabilitation ; ;Mais je pense que tu aime plutot Teillard de CHARDIN,Canguileim(?), Weathead etcetc.....car...... SI JE ME RAPPELLE TON ORIGINE PHIloSOPHIQUE POLITIQUE...c’était .l’association,. les "CHRETIENS POUR LE SOCIALISME(Psiup)etc.Me dommage de ./////////////////////////////////////////////////////////////bla bla bla ta venue parisienne,.....j’avais voulu te rencontrer aussi pour discuter un peu de théorie ,de pensée critique radicale,pensée complexe (pas de strategies de parti etc.)dans cette époque de barbarie de l’ignorance(Steiner) et antintellectualisme militant aussi dans la galaxie alterm../..de dictature du réductionnisme et de dromologie(vitesse) comme dirait le Virilio..de l’accident ou de "simulacres et simulation de la pensée virtuelle BaudRillardesque.. //au revoir n’importe où..///post scriptum :/Je voulait seulement vous dire et peut etre je vous envoie des questions au comité scientiphique de rifondazione italiana..(c’est toujours le meme adresse ?)que la technique,ensemble à l’idéologie de la publicité ,ce sont les armes de domination neo ou ultralib...ET IL FAUT s’armer avec des différentes boites à outils pour combattre leur puissance de maitre d’esclavage...La seule nouvelle idéologie/strategie de non violence,(attention au dogme)n’est pas sufficante ,......si non seulement dans un discours électoral italien.//.La berlusconite est aussi un laboratoire du nouveau populisme debordien/ spectaculaire/ /L’im/politique ,qui avance avec une gauche et une droite qui se rassemble ...(PAS VOUS DE RIFONDA,mais attention à la différence/diffarance Dérridienne, et l’union avec l’olive...),l’im/politique c’est un concept ,un mot/valise qu’il faut analiser dans la societé italienne...Le retour de la politique c’est trés important ..///.Pourquoi il y a un abstensionnisme ou des votes populistes ???Je ne croit que tout le peuple italien est devenu d’extreme droite...Les partis ne réprésentent plus l’im/politique,le "non/dit",le dé"sir deleuzien, des gens..????La forme parti (burocratie,dirigisme,professionalisme etc.)c’est encore valable pour les nouvelles générations ???REGARDEZ EN FRANCE ASSOCIATIONS COMME ATTAC (leur success)...POuRQUOI DES GENS ABBANDONNENT LES VIEUX PARTIS ??Lea mouvance altermondialiste c’est la dérniére chance../.LA GAUCHE EXISTE SANS LE MOUVEMENT ???(marx)OK ..à bientot...POUR DES NOUVEAUX EXERCICES DE PHILOSOPHIE THéoRèTIQUE ???ou du béhavorisme militant et noctambule../pour l’.A D S L /un artiste quelconque/group art.que extreme jonction/cahiers cyberdada/erman S(italian and french theory)/pardon pour la"non mise en page’..mais c’est nuit/non matin déja... et je ne suis pas un INTERNAUTE/ informaticien formaté...paris h 4/50(et... ma f.complice plutot technicienne... est dans le reve/I HAVE A DREAM...martinL.KING...au revoir n’importe où....salutations cyberdada fraternelles..L’impOrtant c’est le" signifié "pas le "signifiant" dirait De Saussure le linguiste...