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Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise
Publie le jeudi 7 mai 2009 par Open-Publishing4 commentaires
Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise ;
C’est ainsi que l’Europe voulait allonger le congés de maternité : refus récent .
En France, nos petits bambins seront privés de deux semaines de rabs pour se faire câliner car la proposition d’allonger le congés de maternité qui devra être voté en septembre rencontre des obstacles , Cette proposition devra être approuvée à la majorité qualifiée des Etats membres. La Commission européenne voulait en effet faire passer la durée minimum obligatoire du congé maternité au sein des 27 Etats membres de l’Union de 14 à 18 semaines. Il est actuellement de 16 semaines dans l’Hexagone.
C’est la durée recommandée par le Bureau international du travail (BIT).
En Europe, le congé maternité varie considérablement d’un pays à l’autre. En queue du peloton se situe tout d‘abord l’Allemagne avec 14 semaines, la Belgique à 15, l’Espagne, l’Autriche et la France à 16. Au milieu, le Danemark et la Roumanie sont à 18. A l’autre bout, le Royaume-Uni et l’Irlande sont nettement plus généreux avec 26 semaines, la Slovaquie avec 28 ou encore la Bulgarie avec 45.
Cet allongement obligerait des pays comme la France ou l’Allemagne à accorder plusieurs semaines supplémentaires aux femmes enceintes.
L’Allemagne s’était opposée au projet car il « augmente les risques financiers pour les employeurs ».
De nombreux pays ont exprimés des réticences c’est le cas de L’Allemagne qui souhaite plutôt d’améliorer "les gardes d’enfants".comme si l’un n’allait pas sans l‘autre.
C’est la même logique pour l’Italie qui préconise un repos avant la naissance
Pour le droit des femme s mobilisons nous
Martine Lozano PCF et front de gauche
Messages
1. Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise ;, 8 mai 2009, 07:18, par airelle
Et ce n’est sûrement pas " Rachida ", future députée européenne qui fera avancer les choses !!!!
2. Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise ;, 8 mai 2009, 08:43, par marie.lina
Cette question est délicate , tout d’abord oui ,aux deux semaines de rab ; mais pas de suppression du congé pré-natal. Pourquoi :ne pas oublier de lire entre les lignes :pas obligatoire donc nos patrons chéris, pourront les refuser ! E t c’est grave ,car le mythe de "je travaille jusqu’au bout" ; c’est un argument de classe ( oui ,j’ai un boulot super,et des kinés et autres pour m’éviter des douleurs et autres agréments ) Et la version 2 :(je travaille debout, à la boucherie du super marché, je gonfle et je rentre le soir à 18km ,il n’y a pas de kiné dans mon village ,ni poste, ni boulangerie !) Donc à 40 ans j’aurai l’air d’une mémé (pas de place dans les petits tailleurs de Rachida) et si j’ai de la chance :des varices,mal soignées et un caillot au coeur à 54 ans. Que du bonheur donc vive les femmes , MAIS TOUTES LES FEMMES marie.lina
3. Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise ;, 8 mai 2009, 11:03, par Veroo
On marche sur la tête...
Ceux-là même qui s’opposent à l’allongement du congé maternité (en tête Sarko qui semblant confondre congé maternité et congé parental s’emberlificote dans des explications comme quoi il serait subi par les femmes comme une sorte de punition...!) donc ceux-là même sont les premiers à fustiger les parents dit "démissionnaires"... Or comment peut on reprocher à des parents d’être "démissionnaires" (là encore ce n’est pas moi qui le dit, d’où les guillemets !) quand on ne leur donne pas les moyens d’élever leurs enfants dans de bonnes conditions, en les accompagnant au mieux déjà dans les toutes premieres années de leur vie...?!
Quel paradoxe, soit ion juge les parents "démissionnaires" et en ce cas on se donne les moyens de les "missionner"... Si les parents travaillent ce n’est pas forcément pour fuire leurs momes, mais surtout, et en premier lieu, pour faire bouillir la marmite et ainsi répondre aux besoins fondamentaux d’un être humain : nourriture, toit, vêture...
Mais les besoins fondamentaux ne sont pas les seuls, loin s’en faut, alors donnons les moyens aux parents :
* soit de rester chez eux pour accompagner ce petit être au mieux :
– congé maternité d’au moins 18 semaines,
– congé d’allaitement allant jusque 1 an plus tard,
– amélioration de la rétribution du congé parental ,
– allongement d congé parentale de 3 à 5 ans,
– partitionnement possible dudit congé parental sur les 18 premières années de l’enfant (à l’adolescence il peut parfois être utile au parent d’être plus présent...)
– prise en compte de ces temps de congés dans les cotisations retraite a taux plein,
* soit de retourner au travail à temps plein ou partiel (amenagement des congés allaitement et parental) :
– plus de modes de garde à temps plein,
– multiplication des multi-accueil avec halte garderie à disposition pour parents travaillant à temps partiel
– meilleure répartition des modes de garde, notamment en milieu rural
Une femme ne doit pas faire le choix de garder son enfant sans retour à l’emploi car elle n’a pas de mode de garde à disposition...
Il faut aller plus loin dans les propositions de la gauche pour contrer ces mesures hostiles aux femmes et à l’avenir du pays !
Veroo - Animatrice d’un Réseau d’Ecoute d’Appui et d’Accompagnement des Parents
4. Droits des femmes : il n’y a pas plus fragile ; surtout en période de crise ;, 8 mai 2009, 13:18, par rouxel
je connais une femme en Bretagne qui à 25 ans était déjà touché de tendinite chronique à un bras, pas à l’ autre parceque son métier consiste à découper à la chaîne la cuisse gauche des volailles, en face sa collègue s’occupe de la cuisse droite. Elle à trois enfants et je me sentirai mieux de savoir qu’ elle n’ avait pas mal aux bras en les berçant, durant 16 semaines.