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"Droits devant !!" a signé l’appel "Nous demandons un procès équitable pour le (nouveau)PCI"
Publie le mercredi 10 octobre 2007 par Open-PublishingNotre Comité vous informe que Jean-Claude Amara, Albert Jacquard et Mgr Jacques Gaillot, co-présidents de "Droits devant !!", ont signé l’appel "Nous demandons un procès équitable pour les trois militants du (nouveau)Parti Communiste Italien".
Nous vous invitons à vous rendre sur notre site (cap-npci.awardspace.com) pour voir les derniers soutiens que nous avons reçu.
Vous trouverez ci-joint notre appel. Pour le signer, envoyez-nous un e-mail (cap-npci-paris@voila.fr).
Comité d’Aide aux Prisonniers du (nouveau)PCI-Paris
APPEL
Non au Maccarthysme moderne : le communisme n’est pas un délit !
Nous demandons un procès équitable pour les trois militants du (nouveau)Parti Communiste Italien : Angelo D’Arcangeli (étudiant de l’université de Paris 8), Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel !
Le (nouveau)PCI est un parti persécuté en Italie : depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui, sept enquêtes ont été menées dans ce pays pour « association subversive ». Chacune s’est achevé par un non lieu, après de nombreuses perquisitions, saisies du matériel, arrestations préventives et des campagnes de presses dénigrantes… Le vrai objectif de ces enquêtes est de gêner l’activité du parti.
Des militants de ce parti on été obligé de quitter le territoire italien et d’utiliser de faux papiers pour chercher à contourner la répression menée par les Autorités de ce pays.
Durant l’année 2003, le juge Thiel a ouvert une enquête, sur la demande des Autorités Italiennes, contre trois militants du (nouveau)PCI qui se trouvait en France : Angelo D’Arcangeli (étudiant de l’Université de Paris 8), Giuseppe Maj e Giuseppe Czeppel.
Le 6 avril 2007 a eu lieu à Paris leur procès. Le juge Anne-Marie Beaugion (chambre 16/2 du tribunal de Paris) a condamné ces trois militants du (nouveau)PCI.
Les peines sont démesurées par rapport au chef d’accusation : « Association de malfaiteurs pour la fabrication et l’utilisation de faux papiers ». En France, pour toute personne ayant un casier vierge, comme c’est le cas pour ces trois militants, cette accusation donne généralement lieu à une condamnation de six mois avec sursis.
Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel ont été condamné à la peine maximale pour ce chef d’accusation : cinq ans (trois fermes et deux avec sursis) ainsi qu’une interdiction à vie d’être présent sur le territoire français, une fois la peine purgée.
Le juge n’a pas pris en compte que leur casier judiciaire vierge, ainsi que l’ « état de nécessité » pour l’utilisation de faux papiers du fait de la persécution politique conduite par les Autorités Italiens contre le (nouveau)PCI.
Angelo D’Arcangeli a été condamné à deux ans (un ferme et un de sursis). Il n’avait aucune implication dans la fabrication et l’utilisation des faux papiers. Sa condamnation est un mystère.
Le 21 et 22 novembre il y aura l’audience d’appel à la Xéme chambre de la Cour d’appel de Paris.
Nous demandons un procès équitable pour ces militants.
Le pouvoir judiciaire doit conserver son indépendance face au pouvoir exécutif.
Non à la constitution de « l’Union répressive Européenne ».
Défendons nos droits politiques !