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E. Dang Tran au CN DU PCF du 9 janvier - C’est reparti comme en 14 mais en pire...

Publie le lundi 12 janvier 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Et bien tout change mais rien en change...Gardez la foi "KAMARAAAAAAADDDEEESSSS" ! Melenchon et La Linke Française sont arrivés...Camarade Dang Tran, c’est bien ce que tu dis, tu as raison, mais tu rames sur le sable...combien de temps encore avant d’agir vraiment ?!


Conseil national du 9 janvier 2009, discussion sur la situation politique et le plan de travail.

"Intervention d’Emmanuel Dang Tran, fédération de Paris

Le rapport de Patrice Bessac est un peu démesuré. Pas seulement eu égard aux quelques dizaines de minutes qui nous restent pour en discuter. Je le trouve disproportionné par rapport aux priorités du moment.

Je ne m’étends pas sur le 3ème tiers du rapport. Je constate simplement que la direction reconduite, bien que nous sortions d’une longue période de congrès, s’empresse d’engager les « transformations » du Parti, en fait la « métamorphose » dont les communistes ne veulent pas. Je me suis exprimé sur ce point dans la première partie de la discussion.

Le 2ème tiers du rapport est consacré aux élections européennes avec des propositions très précises, notamment de meetings dès le début février avec Mélenchon.

Ce n’est pas moins que la 5ème réunion du CN consacrée à l’enjeu électoral.

Pourtant, la meilleure façon de préparer les élections, c’est de ne pas les couper de nos initiatives dans les luttes. Elles donnent sens au vote communiste. Elles abordent nécessairement les questions de fond sur l’UE.

Mes craintes se confirment, après la stratégie d’alliance adoptée par le CN sortant, en doublant les communistes dans la préparation du congrès. On reste d’une part dans un fonctionnement avant tout institutionnel et électoraliste. D’autre part se précise la volonté d’utiliser les européennes pour forcer une recomposition à gauche impliquant et effaçant le PCF, à l’image des expériences néfastes de partenaires du PGE.

Le 1er tiers du rapport seulement est consacré à l’essentiel : le développement des luttes, dans le contexte de crise du capitalisme, avec en premier point de mire la journée d’action interprofessionnelle, unitaire du 29 janvier. Oui, c’est un rendez-vous décisif qui pose toute la responsabilité du PCF dans la période. L’attente d’un débouché politique tout de suite a rarement été aussi grande.

Les luttes et leur convergence portent aujourd’hui la perspective d’alternative politique. Parce qu’elles possèdent presque toutes un caractère d’intérêt général. Parce que une vraie victoire, une seule pour commencer, peut mettre en échec sans attendre la politique du pouvoir.

Le recul du gouvernement sur les lycées a effectivement ouvert une 1ère brèche.

Le rapport établit une longue liste d’axes de propositions. Si certaines sont discutables, l’ensemble ne peut qu’aider. Mais je trouve qu’il a trop un caractère de catalogue, de programme de gouvernement [dans l’idée de 2012 pour négocier avec le reste de la « gauche » ?].

Je pense que nous avons besoin de cibler davantage des points et des propositions précis.

Bien sûr sur l’emploi et les salaires.

Sur l’éducation : poussons l’avantage au sujet des 13500 postes à conserver.

Pour la défense des services publics, ne soyons pas réservés sur les renationalisations et la reconquête des monopoles publics (là, c’est poser la question de l’UE).

Pour la Poste, face au semblant de recul du pouvoir, posons la mise en échec de la privatisation dans tout son processus en défendant le monopole du courrier, en demandant la réintégration de la Banque postale dans l’établissement public.

Pour la défense de l’industrie automobile, la revendication d’une intervention publique, celle de la renationalisation de Renault, montent.

Portons-la, initions des batailles convergentes au niveau les bassins d’emplois contre les délocalisations !

Songeons que pour la première fois dans l’histoire en 2008, le solde commercial des biens automobiles va probablement être négatif [en euros, pas en véhicules].

Ce ne sont que des exemples.

Ce qui me paraît nécessaire, c’est de se placer dans l’optique de lancer de véritables campagnes nationales d’action, ciblées, portant une perspective de rupture avec la politique au service du Medef.

Et de le faire en tant que PCF. "

http://vivelepcf.over-blog.fr/article-26686067.html


"Conseil national du 9 janvier 2009, discussion sur le nouveau Comité exécutif national.

Intervention d’Emmanuel Dang Tran, fédération de Paris

La proposition, qui tombe cette après-midi, de composition du Comité exécutif national n’est pas acceptable. Le problème n’est pas que le nouveau CEN soit plus resserré et plus homogène que le précédent. C’est qu’il est blindé et que la cohérence politique qui unit la quasi-totalité de ses membres va à l’encontre de ce que les communistes viennent d’exprimer et de décider, de leurs attentes.

Dans la longue période de 18 mois, depuis l’échec total de la stratégie de la direction sortante en 2007 jusqu’au congrès qui devait avoir un caractère extraordinaire, les communistes se sont prononcés pour la défense de l’existence du Parti, pour qu’il retrouve son identité, sa combattivité, son indépendance. Ils l’ont dit à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007. Ils l’ont redit dans la préparation du congrès, sans ambiguïté malgré les modalités biaisées de son organisation.

Voilà que nous retrouvons dans la nouvelle équipe ceux qui ont décidé et appliqué la stratégie de l’échec et ceux, le plus souvent les mêmes, qui se sont prononcés pour la « métamorphose », le « dépassement », en fait la disparition du Parti et de ce qu’il représente.

On retrouve ceux [refondateurs notamment] qui le répètent ouvertement depuis des années [mais qui n’ont pas osé soumettre leur texte au vote des communistes].

On retrouve ceux qui ont lancé un appel dans le même sens, après le vote des communistes [texte initié notamment par Cohen-Séat]. On retrouve ceux qui ont présenté une liste alternative au congrès [Vieu] pour l’élection du CN pour appuyer le plus loin dans la « métamorphose ».

Les masques tombent sur ces manœuvres tactiques.

Je ne vois pas comment cette nouvelle direction exécutive pourra mettre en œuvre les choix des communistes. Je me demande quel rôle dirigeant le CEN va laisser au Conseil national lui-même.

La composition du nouveau CEN tourne le dos à l’exigence de rupture avec la stratégie des derniers congrès. Mais elle se manifeste, réellement, de plus en plus fortement comme l’exigence de « faire vivre et renforcer le PCF » en partant des luttes.

L’impulsion devra largement venir de fédération, de sections, de cellules.

Evidemment, je voterai contre la proposition de CEN.

PS : A noter que, même si les motivations des votes sont certainement diverses, le CEN n’a été élu que par 60% des 148 membres du CN qui ont participé au vote. "

http://vivelepcf.over-blog.fr/article-26686345.html

Messages

  • Manifestement, c’est l’enculage finale...

     :-( "Dédé" si tu ne comprends pas ce qui arrive, on peut te faire un dessin...

    Déclaration d’André Gerin sur la direction collégiale du PCF
    DECLARATION

    PCF : l’opposition exclue de tous les postes de responsabilité !

    Le 9 janvier 2009

    Marie-george Buffet vient d’exclure l’opposition des postes de responsabilité nationale alors que celle-ci avait obtenu pas moins de 40% des votes des communistes au mois d’octobre !

    Elle vient d’annoncer la création d’une direction collégiale on ne peut plus rabougrie. Cette direction, qui n’a d’ailleurs de collégial que le nom, entre en contradiction et en divorce avec la majorité des adhérents. Ayant rencontré à deux reprises en tête-à-tête Marie-George Buffet au mois de novembre et décembre, je lui ai proposé de prendre à tous les étages nos responsabilités.

    Je suis bien obligé de constater que l’opposition est victime d’une purge et d’une mise à l’écart décidées lors du dernier congrès. Des communistes ne sont pas respectés dans leur souveraineté. Aujourd’hui, ils sont traités par le mépris et brutalement écartés sans explication.

    Cette situation est de mauvais augure. Il est à craindre que la politique d’abandon, de dissolution du PCF continue, comme tend à le prouver la démarche des élections européennes.

    Il est quand même incroyable que les refondateurs, les « Huistes » et l’équipe de Gayssot, qui sont minoritaires, soient présents aux postes de direction. Est-ce une nouvelle histoire sans parole ? Certainement le retour de pratiques d’une époque révolue après un mois
    d’hibernation dans le débat public du pays.

    André GERIN

    http://reveilcommuniste.over-blog.fr/categorie-10386686.html