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EAU & RIVIERES de Bretagne : 1 / MONSANTO-Roundup : 0 ! - ; -)]

Publie le mercredi 29 octobre 2008 par Open-Publishing

Roundup :

Légende photo : L’objet du délit de mensonge, condamné depuis déjà très longtemps dans les textes messianiques et bibliques. (Le Skap)

le mensonge publicitaire de Monsanto confirmé par la cour d’appel de Lyon

Dans la bagarre que mène notre association contre la publicité mensongère du Roundup, l’arrêt rendu le 29 octobre par la cour d’appel de Lyon est une nouvelle victoire : les magistrats ont en effet confirmé la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Lyon le 27 janvier 2007.

Selon les magistrats, le mensonge publicitaire résulte pour les emballages d’une « présentation qui élude le danger potentiel du produit par l’utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur en diminuant le souci de précaution et de prévention qui devraient normalement l’inciter à une consommation prudente ».

Sur l’utilisation du terme « biodégradable », le caractère trompeur est également assuré car « il est établi que le roundup est constitué de glyphosate et d’un tensio actif et qu’il se dégrade plus lentement que le glyphosate seul. De surcroit, un sous produit de dégradation du glyphosate, l’AMPA, se dégrade lui-même plus lentement ».

Enfin, en ce qui concerne le spot télévisé, celui-ci estime la cour « n’est accompagné d’aucun avertissement sur les précautions d’emploi à respecter et se termine sur des notions d’amour et d’intelligence qui ont pour effet de rassurer le consommateur sur l’innocuité du produit. Il en résulte là aussi que le roundup est présenté sous un jour trompeur d’un produit totalement inoffensif, ce qui ne peut être le cas d’un désherbant même s’il est moins nocif que d’autres pesticides ».

La cour d’appel a donc condamné l’ex dirigeant de la société Monsanto à et celui de la société Scotts France à 15000 € d’amende. La société Monsanto est également condamnée à verser à Eau & Rivières de Bretagne, la somme de 8000 € en réparation des préjudices subis. Le jugement sera également publié aux frais des condamnés dans le journal « Le Monde » ainsi que dans le mensuel « Maison et jardin ».

Au-delà de cette condamnation symbolique, Eau & Rivières de Bretagne demande que les pouvoirs publics mettent en oeuvre deux mesures urgentes : la limitation de la vente des pesticides destinés aux jardiniers amateurs aux seuls magasins spécialisés offrant un conseil aux consommateurs, et l’interdiction de leur publicité . L’engagement du Grenelle de l’environnement de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2015 ne sera en effet tenu que si le consommateur est dissuadé d’employer ces poisons et encouragé à désherber autrement.


De celui qui ne peut ce taire.

Chapeau aux militants de Eaux & Rivières de Bretagne. Comme quoi il s’y passe des choses intéressantes en péninsule Armoricaine. Déjà César en son temps avait lui aussi eu quelques soucis, ça c’est pour la gagne................ Avis & ne pas hésiter à imiter .