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EN GREVE LE 18 MARS ! Pour une école populaire et solidaire.
Publie le lundi 10 mars 2008 par Open-Publishing4 commentaires
La CNT FTE appelle les travailleurs-euses de l’Education à faire grève le 18 mars 2008 contre :
- les suppressions de postes qui impliquent moins d’école (semaine de 24h plutôt que de 26h dans le primaire pour la majorité des élèves, bacs professionnels en 3 ans plutôt qu’en 4), et une école de moins bonne qualité (moins de moyens pour les projets, les dédoublements, plus d’élèves par classe, moins d’exigences pédagogiques avec le socle commun etc.),
- les rapports Pochard et Attali qui impliquent une école soumise au dikat du capitalisme sauvage : mise en concurrence, augmentation du temps de travail etc.,
- les bacs professionnel en 3 ans qui impliquent sélection et exclusion,
- la régression pédagogique dans le primaire, qui favorise la guerre (nationalisme avec par exemple l’instruction civique et morale, concurrence de tous contre tous etc.) et un enseignement élitiste et peu ambitieux (socle commun),
- les atteintes au droit de grève avec l’aide aux municipalités qui embauchent pour casser les grèves dans les écoles...
- base-élève, une dangereux système de fichage des élèves,
ainsi que pour la régularisation de tous les sans papiers.
Il faut construire dès maintenant une grève dure et unitaire.
C’est tous et toutes ensemble qu’il faut lutter !
Pour une autre école, dans une autre société... de justice et de liberté !
CNT FTE
Messages
1. EN GREVE LE 18 MARS ! Pour une école populaire et solidaire., 13 mars 2008, 14:44, par Roubachoff
J’espère que la grève sera un succès !
En tout cas, tous les enseignants ne sont pas contre Sarkozy...je le dis après avoir été censuré sur un site de prof (http://edp.ipbhost.com) par son créateur André Jorge. Pourquoi ? Pour avoir critiqué la mise en place des stages pendant les vacances !
Il devient difficile de défendre les valeurs de solidarité et le rejet de la politique UMP. Mais cette difficulté ne fait qu’augmenter la motivation pour lutter pour un monde plus juste !
1. EN GREVE LE 18 MARS ! Pour une école populaire et solidaire., 13 mars 2008, 17:55
Il ne s’agit pas d’être pour ou contre une personnalité politique.
Sarkozy est loin de ne faire que des bonnes choses mais tout n ’est pas à mettre à la poubelle non plus. Il ne faut pas être extrêmiste et excessif dans nos jugements.
L’école doit changer, c’est un fait.
Quelle est la solution idéale ? Je ne le sais pas mais l’idée des deux heures de soutien est peut-être à tenter.
2. Y EN A MARRE DES GREVES DE 24 H SANS SUITE !, 13 mars 2008, 22:58, par sauvons la greve
Le texte-pétition ci-dessous, adressé aux directions des organisations syndicales est une initiative de salariés de la fonction publique de divers syndicats et non-syndiqués.
Notre démarche commune part du constat de l’inefficacité des appels à des grèves ponctuelles de 24 heures sur des mots d’ordre, certes justes, mais si généraux qu’ils tendent à brouiller les objectifs d’une grève, à l’élaboration desquels nous, salariés, sommes de moins associés par nos directions syndicales. Ce ras-le-bol des grèves inefficaces et donc inutiles, nous l’avons exprimé depuis plusieurs années sans être entendus, d’où cette initiative ouverte et publique. Nous ne voulons pas désigner les directions syndicales comme seules responsables de l’échec des luttes et des reculs sociaux, mais leur dire qu’elles peuvent, avec l’ensemble des salariés, infléchir le cours des mobilisations. Il leur suffirait, dans l’unité, de clarifier et d’annoncer les objectifs et les modalités des grèves pour favoriser une réappropriation collective des luttes par les salariés, condition nécessaire pour des grèves victorieuses.
Notre démarche n’est pas anti-syndicale, elle vise au contraire à revivifier et à redonner sens au collectif.
Notre démarche n’est pas corporatiste, nous souhaitons qu’elle puisse avoir un écho auprès de tous les salariés de ce pays, actifs ou retraités, du public comme du privé, privés d’emploi ou précaires et dont les droits et les acquis s’amenuisent jour après jour au fil des luttes perdues par une « stratégie du raisonnable » qui ne fait qu’avaliser les reculs sociaux.
Il est grand temps de redonner espoir à tous, il est grand temps de réhabiliter le collectif et ceci passe, entre autres, par des grèves victorieuses.
8 janvier 2007
NOUS VOUS APPELLONS A SIGNER CE TEXTE :
ENSEMBLE, SAUVONS LA GREVE
Deuxième adresse aux directions syndicales
M. et Mmes les secrétaires nationaux, généraux ou fédéraux de la CFDT, de la CFTC, de la CGT, de la CGC , de la FSU, de FO, de Solidaires et de l’UNSA.
Nous signataires de cette adresse, salariés du secteur public et du secteur privé, actifs, retraités privés d’emploi et précaires, non-syndiqués et syndiqués, avons été de toutes les grèves, de toutes les luttes sociales, depuis des décennies pour les plus âgés, nous avons fait encore la grève du 20 novembre 2007 et sommes bien d’accord avec vous pour constater que nous n’avons obtenu pour cela que l’ouverture de pseudo-négociations, c’est-à-dire RIEN. Vous nous avez ensuite proposé une autre grève de 24 heures, le 24 janvier 2008 “pour exiger l’ouverture de réelles négociations sur la valeur du point d’indice et la refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le rattrapage des pertes du pouvoir d’achat.” Nous vous avons écrit pour vous demander de préciser les revendications à cette grève ainsi que les moyens d’action que vous nous proposez si nous n’obtenons pas satisfaction. Vous ne nous avez fourni aucune réponse. Chacun d’entre-nous a alors fait son choix de se mettre en grève ou non ce jour là en connaissance de cause : les conditions d’une grève victorieuse n’étaient malheureusement pas encore réunies. En effet, force est de constater qu’aucune grève de 24 heures n’a permis au mouvement social de progresser ces dernières années. La dernière grande victoire des salariés, certes battue en brèche ensuite, fut celle de 1995 si l’on excepte le recul sur le CPE pour lequel la jeunesse s’est mobilisée. Dans les deux cas, les victoires arrachées ne l’ont pas été par des actions de 24 heures.
Pourtant vous persistez dans ce mode d’action qui de surcroît ne permet aucun contrôle des salariés sur les négociations que vous allez entreprendre. Depuis au moins dix ans, les plateformes d’appel à la grève sont certes justes mais si générales qu’elles tendent à brouiller l’objectif des grèves, cela est encore le cas aujourd’hui. Cela permet, nous n’en doutons pas, de réaliser au sommet l’unité syndicale la plus large possible, condition du succès de la mobilisation. Néanmoins, à chaque fois, et nos gouvernements successifs le savent bien, dès l’ouverture des négociations, cette unité vole très vite en éclat ce qui conduit les grèves à l’échec et à des reculs sociaux. Nous voulons donc que l’unité syndicale soit préservée jusqu’à la victoire des salariés qui se mobilisent à la base dans l’unité, pour cela il faut que l’intersyndicale au sommet précise les objectifs unitaires d’une grève à laquelle elle nous appelle.
Si nous vous demandons des comptes, c’est parce que la situation sociale fait que l’on ne peut accepter davantage de reculs sociaux ; c’est parce qu’il y a urgence à redonner sens aux luttes et aux grèves. A force de faire semblant de faire grève, c’est-à-dire sans rien obtenir, on finit par discréditer celle-ci et donner raison à ceux qui n’y voient que le moyen “d’emmerder le monde”. Sans remonter jusqu’à la grève de 2003, le dernier des conflits des cheminots à l’automne 2007 a fini par nous décider de ne plus vous donner un chèque en blanc : s’il a fallu une Thatcher pour en finir avec la détermination des mineurs anglais, celle des cheminots français a elle été d’abord mise en pièce par les stratégies et arrangements syndicaux au sommet. Cela, nous, salariés, ne pouvons plus l’accepter.
Toutes ces raisons nous amènent aujourd’hui à vous déclarer que nous ferons grève parce que nous l’aurons décidé nous mêmes, à la base, sur nos revendications dans les assemblées générales des salariés. Et lorsque vous nous appelerez à l’action, nous serons extrêmement vigilants quant aux objectifs et aux moyens qui doivent être précisément et clairement énoncés. De plus, assurez-nous que pour chaque grève et de surcroît celles que vous allez impulser, que vous soutiendrez, relaierez et respecterez sans faillir les actions des salariés mobilisés. Nous ne voulons plus faire les frais de l’unité de façade des directions syndicales.
Enfin, nous allons nous adresser au gouvernement pour que les séances de négociation avec les “partenaires sociaux” soient filmées et diffusées sur une chaîne du service public comme le sont les débats parlementaires.
Il est grand temps de redonner espoir à tous, il est grand temps de réhabiliter le collectif et ceci passe, entre autres, par des grèves victorieuses.
Nous appellons l’ensemble des salariés du secteur public et du privé, actifs et retraités, privés d’emploi et précaires ainsi que les sections syndicales, unions départementales… à signer cette adresse aux directions syndicales.
Pour en savoir plus, pour signer :
http://sauvonslagreve.free.fr
3. EN GREVE LE 18 MARS ! Pour une école populaire et solidaire., 18 mars 2008, 16:18, par arkane
illusion,quand tu nous tiens !
Les politiques "s’en carrent" !
Au plus darcos sera remplacé.
De robien ,Darcos
vive les chaises musicales !
Nous pendant ce temps on devient fou.
Pour gagner il faut bloquer le système .Pour cela il faut bloquer la remonté des notes,des bulletins .Cela ferait bouger les parents,(les électeurs) donc les politiques.
Même chez les profs ,certains ne sont pas d’accord avec un plan de titularisation. Un comportement de "bourgeois" !!! La majorité de ces gens se disent socialistes. Des socialistes qui sont contre l’égalité et le respect des lois.
et mon "......... sur la commode !
55% ,donc la moitié des profs s’en foutent ( bien sur il ne faut pas blamer les vacataires et les contractuels en sous service),mais pour les titulaires ce n’est pas une preuve de mansuétude à notre égard .
Je ne suis pas surpris, je ne suis pas humaniste ! L’espèce humaine,c’est l’espèce humaine !
Nous constaterons en septembre, lorsque les rectorats vont leur imposer des heures sup moins payées que les heures normales et dans différents collèges.
Ils pourront juger de la hausse de leur pouvoir d’achat quand ils devront payer leurs déplacements comme je le fais depuis 10 ans.
Je signale au passage que ce ne sont pas des collèges proches (1h de trajet minimum entre les établissements+ 1 h de chez moi,depuis 10ans).
Je dis cela parce que je me suis encore "pris la tête" avec 3 titulaires,dont un qui enseigne ma matière. Toujours la même rengaine : nous, nous avons réussi le concours et devez faire de même !
J’ai simplement demandé à ces gens combien il y avait de postes à leur concours,là comme par enchantement :trou de mémoire !
J’ ai fais constater que mon concours est resté fermé plus de deux ans et que cette années il y avait moins de 10 postes.
Ces gens là seraient dans notre situation s’ ils avaient du passer le concours cette année,et ils le savent : hypocrisie de l’espèce humaine.