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EN VERS ET CONTRE BOUES
En mer et contre vents
Contre-temps fâcheux pour des gens si sympas
Encore des corps dans le décor
Des corps beaux de leur vies
En corbeilles de mort
Faim damnée de fois grasses
Fin d’année lasse
Président parle-nous
Vague à l’âme débordée sur le feu
et qui nous monte aux yeux comme une larme
De fond monétaire FMI affamé de tous corps faméliques
L’oeil dedans pour dent médiocratique
A nous soustraire son addition sans armes
Que la petite monnaie humanitaire
Quand l’humain nie la terre :
Colère
Mais que pèse l’écrit sous le poids de la mort ?
Pourtant il eut suffit qu’avant...
Et si nous avions su que nous savions qu’aurions-nous...
Mais c’est qu’avant était avant
Et le présent toujours trop tard
Aux yeux des coeurs de bourse
Sans avenir que de nous trépassés
Et la prochaine fois ça recommencera
nous aurons su puisque nous savons
Avec le temps, va, tout s’en va,
la vague on l’oubliera...
DÉCONNE PAS, poète ! le cœur, ça bat,
ça vaut la peine d’aller chercher plus loin,
pas laisser faire vendre son âme aux chiens
En vers et contre boues
Entrée des gestes mous à s’envoyer en l’air
paroles et tout l’enfer pour des sous
Enterrer ou attendre la mer l’éternité
rend fou le soleil hâlé allez
Envers personne, avoue, en face...
personne ?... à vous :
/Patlotch, Fosobo, 3 jv 05, 14 nivôse an CCXIII