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Ecole : le droit d’insulter les enseignants enfin généralisé

Publie le vendredi 27 août 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Le gouvernement feint de durcir le ton. Les « violences verbales » feront l’objet d’une "procédure disciplinaire" (laquelle ?), mais les exclusions de plus de huit jours vont être supprimées, dans le cadre de la refonte des sanctions à l’école, a annoncé le ministre de l’Education nationale.

La conséquence de cette suppression de la gradation des sanctions est de laisser aux équipes éducatives le choix entre :

 se laisser insulter sans rien faire.
 convoquer un conseil de discipline qui refusera l’exclusion pour insulte (motif "pas assez grave").

Messages

  • De toute façon cela est déjà le cas : soit on s’entend dire " tu la veux ma bite ! " puis on a comme réponse de l’administration :" mais vous n’avez pas compris ,c’est un cris d’amour désespéré à votre égard !" C’est arrivé ,à une copine à moi il y a 10 ans au collège de l’ Elsau ( strasbourg) où bien on lui rue dans les brancards comme moi et on répond au gamin :"oui ,mais entre deux tranches de pain avec des cornichons ;"
    De toute façon ,c’est une situation surréaliste qui ne vise qu’a enfoncer l’élève" ,afin de bien pourrir ses chances de s’en sortir .Ce gouvernement de pourris ne veut que la chute des classes les plus pauvres et surtout pas une possibilité d’évolution !
    Mais où sont nos rêves d’une école émancipé ,dans mon cul ,comme diraient mes élèves ! marie.lina

    • Je vous conseille tout de même de corriger vos fautes d’orthographe.

    • Pour mes fautes "d’ortograf"c’est incurable depuis l’âge de10 ans à mes 54 actuel, et cela avec mon bac + 8 ! Par contre le constat de l’isolement des élèves face à leurs propre mur de violence ne vous choque-t-il pas ?????? Laisser une population sans défense par rapport à sa propre violence qui va l’emprisonner de plus en plus ,des rêgles de silence qui les rendent fous de douleurs et de rage ! Je vous renvoie à une émission de France culture à propos de l’esclavage moderne dans nos cités où des maquerelles prostituent des mômes de 8-10 ans ( une petite pipe avant les devoirs et le goûter !!!) Faire l’aveugle en ignorant la vulgarité de ce que je vous écrit c’est faire le jeux de l’extrême droite et de nos gouvernants .Je suis prof et j’aime ça ! Mais les baffes dans la gueules d’élèves déjà rongés par la violence de leur quotidien ; les maintiennent dans leurs marasmes .Je n’ai pas la solution ,mais de grace évitez moi vos remarque bien pensantes et bourgeoises afin de ne surtout pas voir le réalité en face ! Je pense que voue avez la réaction d’un "ENSEIGNANT TYPE ", mais réveillez-vous nous les profs ne sommes pas les matons des classes inférieures :ouvrir les yeux et éduquer !!!! Et à bas les néos-libs-cons , même si j’ai l’air stupide à dire cela à chaque fois ! marie.lina

  • Avec la bénédiction de l’UE qui considère l’Ecole Publique française comme une intolérable atteinte à la libre concurrence.

    Le PCF est pour l’UE, si je me souviens bien...Continue camarade, le vieux monde est devant toi.

    • Le PCF est pour l’UE, si je me souviens bien...

      Il ne faut pas caricaturer, le PCF n’est pas pour l’UE telle qu’elle est, il veut une UE qui mène une autre politique.

      Mais à mon sens il y a 2 questions :

       L’UE peut-elle mener une autre politique que celle pour laquelle elle a été constituée ? (si oui, à quelles conditions ?)

       Est-ce crédible d’être pour une autre Europe et dans le même temps de privilégier l’alliance avec ceux qui veulent l’UE telle qu’elle est... vu que c’est eux qui l’ont construite ? (voir par exemple le Monde diplo de juillet, le vilain petit socialiste Delors et les lobbies industriels de la Table ronde ; ou encore le film Le cartable de big brother, avec Edith Cresson dans le rôle du vilain petit socialiste et déjà la Table ronde...)

      Chico

  • Le "prix Nobel d’économie" Paul Krugman avait expliqué tout ça il y a déjà 15 ou 20 ans.

    Paul Krugman expliquait que l’objectif des partisans du libéralisme économique était de tout privatiser (sauf la Justice, la Police, et l’Armée, car ils en avaient besoin pour réprimer les émeutes).

    Paul Krugman expliquait la stratégie que les partisans du libéralisme économique suivaient :

    1- D’abord, ils "affamaient la bête". Ils diminuaient le nombre des fonctionnaires dans un service public.

    Exemple : les instituteurs et les professeurs.

    Ils diminuaient les subventions à ce service public. Ils diminuaient les moyens en hommes et en matériel à ce service public.

    2- Ensuite, ils laissaient la situation dégénérer. Par manque de personnels et par manque de moyens, la qualité de ce service public baissait automatiquement.

    3- Ensuite, ils prenaient à témoin l’opinion publique. Ils disaient : "Vous voyez bien ! Le service public, ça ne marche pas ! Il faut privatiser ce service public ! Le secteur privé prendra le relais : ça sera moins cher, et la qualité du service sera meilleure !"

    4- L’opinion publique finissait par être convaincue. Les partisans du libéralisme économique votaient la privatisation.

    5- Des années après la privatisation, l’opinion publique s’apercevait que ça coûtait encore plus cher, et que la qualité du service était en baisse. C’était trop tard.

    Les frais bancaires ont explosé depuis la privatisation des banques.

    L’eau est de plus en plus chère.

    Le gaz est de plus en plus cher.

    L’électricité est de plus en plus chère.

    Quand l’Education Nationale aura été privatisée, les plus riches, eux, auront les moyens de se payer des écoles privées, des collèges privés, des cours particuliers, des stages de préparation aux concours, etc.

    • Ah ! elle est belle, la France !

      Ah il est beau le monde !

      rien de spécifiquement français dans l’assaut généralisé de la haute bourgeoisie contre les droits, les salaires, les conquêtes des travailleurs et des classes populaires.

      Suivant les états il y a des différences , mais de moins en moins, les rythmes coïncident de plus en plus vite.

      Il n’y pratiquement pas d’endroit dans le monde où cet assaut n’existe pas