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Economies d’énergie : le pactole oublié !

Publie le mardi 10 juin 2008 par Open-Publishing
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05/06/2008 :

Ce qu’il y a de bien, avec l’augmentation du prix du pétrole, c’est que paradoxalement elle nous enrichit. Plus le baril est coûteux, plus il révèle l’ampleur des gains possibles des politiques d’économies d’énergie.

Celles-ci sont les plus efficaces pour réduire la consommation de pétrole et autres combustibles fossiles : l’Agence internationale de l’énergie (AIE) conclut, dans son rapport "World Outlook 2006", que pour stabiliser en 2030 les émissions de gaz carbonique - reflétant précisément la consommation d’énergie -, les gains d’efficacité énergétique compteront pour 65 % des progrès par rapport à la prolongation de la tendance actuelle. Le nucléaire n’intervient que pour 10 % et les énergies renouvelables pour 12 %.

C’est donc dans ce domaine que les responsables devraient chercher la réponse prioritaire à la hausse du prix du pétrole. "Investir dans l’économie d’énergie aujourd’hui, c’est créer le pouvoir d’achat de demain", résume Matthieu Orphelin, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Après le choc pétrolier de 1973, les efforts entrepris se sont relâchés dans les années 1990 : la consommation globale d’énergie entre 1990 et 2005 a crû de 23 % dans les pays développés, notamment du fait du transport et de l’habitat, deux secteurs qui ont vu leur consommation gonfler de 37 %. Il faut changer la tendance. Mais économiser l’énergie ne se résume pas à une solution magique, cela suppose de recourir à une large palette d’instruments.

Réduire les gaspillages

Consommer moins revient le plus souvent à réduire les gaspillages. Ainsi, ramener la température de chauffage à 19 oC permet de sérieux gains, une augmentation de 1 oC augmentant de 20 % les dépenses de chauffage.

Eteindre son ordinateur quand on n’en a pas l’usage prend tout son sens quand on sait que le milliard d’écrans d’ordinateurs existant dans le monde consomme autant d’électricité que la Suède (130 000 gigawattheure). Avoir moins d’objets, éteindre lumières et appareils inutilisés reste le meilleur moyen d’économiser l’énergie.

Recourir aux progrès technologiques.

C’est une source majeure de gain : les chaudières à condensation offrent un meilleur rendement, les détecteurs à infrarouge allument les lumières seulement si des personnes sont présentes, les voitures hybrides consomment moins d’essence, les compteurs à télérelevé favorisent une meilleure gestion des pointes de consommation électrique.

De bons choix techniques sont aussi importants, comme l’installation, pour les équipements publics, de centrales à cogénération : elles génèrent à la fois chaleur et électricité et assurent un meilleur usage des énergies utilisées.

Repenser la tarification

Le potentiel de cette démarche commence seulement à être exploré. Un premier instrument est le bonus-malus, qui consiste à abaisser le prix des produits les moins consommateurs, et à augmenter celui des plus polluants. Appliqué à l’automobile, il a rencontré un succès surprenant, les ventes de voitures avec bonus ayant progressé en France de 45 % dans les quatre premiers mois de son application.

Autre instrument, la tarification progressive : plus l’on consomme un bien, plus il coûte cher. Des expériences avec l’eau montrent que ce système, de surcroît plus juste socialement, réduit fortement les gaspillages. On pourrait l’étendre à l’électricité.

Développer l’écoconception

Elle vise à réduire, lors de leur création, le poids des objets ou la consommation d’énergie que requiert leur fonctionnement. Dans le bâtiment, c’est l’architecture bioclimatique qui combine inertie thermique des parois, isolation, utilisation maximale du soleil, végétation sur les toits. Mais la politique d’efficacité énergétique n’est pas seulement une question de technique. Disparités et usages sociaux sont aussi importants.

Privilégier l’organisation collective

Elle permet de privilégier l’usage plutôt que la propriété. Le meilleur exemple est celui du Vélo’V à Lyon ou du Vélib’ à Paris. Le système s’étend - timidement - à l’automobile. Les collectivités peuvent aussi, par des "plans de déplacement d’entreprise" limiter les transports automobiles de leurs salariés. Et la limitation de la vitesse à 100 km/h sur les autoroutes serait, selon l’AIE, une des mesures les plus efficaces.

Jouer sur la distribution des revenus

Ce paramètre est crucial : les ménages les plus riches consomment proportionnellement davantage d’énergie que la moyenne, comme l’a montré Christian Brand, chercheur à l’université d’Oxford. Dans l’échantillon de population étudié, 10 % des personnes - généralement les plus fortunées - sont responsables de 43 % des émissions de gaz carbonique du groupe, alors que les 10 % des ménages les plus pauvres ne produisent que 0,1 % des émissions...

Penser globalement les usages

Améliorer l’isolation des maisons dont les occupants doivent prendre la voiture tous les jours pour aller travailler à 50 km n’a pas grand sens. Il faut revoir les politiques urbaines et, pour ce qui concerne la production, envisager des relocalisations des entreprises afin de réduire les transports de leurs salariés.


Le Monde ici nous rédige les prémisses d’un programme politique que j’oserais qualifier ironiquement

ECOLOMARXISTE

Développer l’éco-conception ; Privilégier l’organisation collective ; Jouer sur la distribution des revenus ; Penser globalement les usages..... bref,

Tout ce qu’il y a de différent au Libéralisme éco—politique, l’un ne vat pas sans l’autre n’en déplaise au Bobo PS Parisien.....

Le baril à 140 dollars est encore sous estimé par la réalité de sa rareté.
Non pas que je valide les bénefs arrogants des compagnies pétrolières, que je condamne les taxations à près de 65 % par nos états européens un tant soit peu régulateur et amortisseur des couts du pétrole à la pompe, la réflexion qui m’amène à affirmer que ces produits ont été et sont toujours sous estimés, ce place dans un contexte de solidarité intergénérationnelle très élargie et durable dans le temps.

Pour imagé cette frénésie de consommation d’énergie, j’oserais dire : c’est comme si nous nous chauffions les fesses en jetant des diamants dans la cheminée ! Car à bruler ces produits dans de telles conditions, et sans que réellement personne de ce pose cette question, la cata était prévisible.

Ici je vais tenter d’y apporter une réflexion, et tout d’abord en y inscrivant un constat en postulat très simplifié :

 L’humanité aurait surgie il y a environ 3 millions d’années, Lucie notre grand mère Australopithèque du Rift Africain qui évoluait en Ethiopie dans ces temps lointains et découvert par le chercheur Breton médiatique M. Copens et son équipe.

 Le genre humain « sapiens sapiens » et majoritairement monothéiste (dans son ensemble), qui de nos jours se considère encore et assez facilement comme étant le centre : de l’univers, du système solaire, de la terre, de son pays, de son centre égocentrique tout simplement, doit de cette manière admettre que la durabilité de cette humanité là, va perdurer au minimum pendant 3 autres millions d’années.

 Autrement dit, avec ce postulat, il serait utile et nécessaire de recadrer le cout des matières premières, ici en l’occurrence celle qui dans moins de cinquante ans nous fera défaut et surtout dangereusement. Ce recentrage est éminemment important afin de comparer les justes valeurs de ces produits pour les rendre accessibles aux générations futures, futurs durables dans le temps, cela s’entend.

Les éléments a notre disposition :

1 L’âge totale de l’humanité serait environ de 6 millions d’années (-3 à + 3 Ma)

2 Les capacités de cet Or Noir disponibles et connues seront taries en 2100 certainement.

3 L’origine de l’exploitation de ces ressources date de 1850, au tout début de l’ère industrielle, soit une consommation effrénée étalée sur 2.5 siècles d’humanité. De toutes ces capacités !

4 Pour simplifier encore, et d’y ajouter une marge d’erreur, ces produits auront été dilapidés en 3 siècles de cette humanité, dont il resterait encore 30 000 siècles à alimenter de cet Or Noir miraculeux !

En conclusion : Pour que nos descendants de l’an + 3 millions d’années après JC, puisse lui aussi profiter de ce produit miraculeux, il faudrait multiplier le cout du baril de pétrole par 10 000.

Le cout actuel à 140 dollars devrait donc être de 1 400 000 dollars du baril, vous suivez !

A ce prix là, il est évident que le prix de production en énergies renouvelables deviendrait hautement compétitif.

Pour le nucléaire, le calcul nous démonterait le même constat, sauf qu’en plus il faudrait y rajouter :

Les risques de contamination, de prolifération, de mutation génétique, d’accident majeur avec tous les malheurs qui s’y ajoutent .....

 Le solaire et l’éolien, la géothermie et l’hydraulique, sont sans nul doute les seules et uniques solutions à mettre en chantier.
Profitons encore de la courte disponibilité de ces ressources d’énergies fossiles, de cette puissance énergétique pour réaliser les énormes infrastructures qui font défaut actuellement (ferme éolienne, four solaire, ferme hydrolienne marine, géothermie profonde.....) pour optimiser les récupérations de ces énergies primaires issues du solaire.

 Cet astre cosmique RA, qui est le seul réacteur à fusion nucléaire acceptable car suffisamment éloigné par 150 millions de kms de la sphère Terrestre (UA), cette étoile créatrice de notre environnement a encore dans son centre près de 4.5 milliards d’années de disponible en durée de vie, ce réacteur qui est en fonction depuis autant de temps à, lui démontrer de son efficacité...

 Comment alors les bricolos nucléocrates de Cadarache (et d’ailleurs)ont ils l’audace, le toupet et la prétention d’être capable de rivaliser en sureté et complexité cet astre lumineux ; avec leur toute fraiche et novice expérience d’à peine 50 ans d’ancienneté !

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