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Education : des animateurs de Radio Libertaire "cadrent" les débats

Publie le mardi 9 octobre 2007 par Open-Publishing
11 commentaires

En conséquence de nombreuses réactions d’indignation d’auditeurs de Radio Libertaire, suite aux insultes graves, à l’encontre des enseignants, proférées par l’animatrice Sylvie lors des émissions Lundi Matin des 10, 17, et 24 septembre 2007, il y a eu une Emission "Antenne Libre" sur l’éducation Samedi 06 de 19 à 20 Heures sur Radio Libertaire...

Le but principal de cette émission, pour les animateurs qui l’avaient organisée, semblait être de soutenir Sylvie face aux critiques légitimes qui se sont abattues sur elles.

Il y a eu comme un petit problème "technique" : le téléphone de Radio Libertaire fut toujours occupé de 19h à 22h, et de nombreux enseignants et auditeurs non-enseignants, qui souhaitaient exprimer leur écoeurement face aux insultes triviales de l’animatrice Sylvie n’ont pas pu prendre la parole. Sylvie n’a pas cru devoir présenter des excuses au 1 000 000 enseignants injuriés.

Les trois heures de "débat" se sont limitées à ressasser les mérites de la pédagogie Freinet, de manière dogmatique :

 Il n’y a de pédagogie que la pédagogie Freinet.
 La liberté pédagogique de l’enseignant est niée sur l’autel de l’épanouissement de l’enfant : Celui-ci ne doit jamais faire de devoirs, et doit apprendre sans effort...

Il semble bien, que pour certains animateurs de Radio Libertaire, la notion de service public d’éducation, et le principe des luttes des enseignants pour sauvegarder leur statut, les emplois, les salaires, et leur détermination à transmettre les connaissances malgré l’environnement global de regression culturelle, ne soient pas des questions dignes d’intérêt, face à la nécessité de sauver la soldate Sylvie.

Messages

  • Bonjour
    Je propose à la persone dont le pseudo est "prof" de rentrer en contact direct avec le secretariat de radio libertaire, pour peut-être éviter des amalgames d’une mauvaise fois totale sur les problémes de censure ou techniques.

    Boubich

  • Madame ou Monsieur « Prof »,
    VOUS MENTEZ.
    Vous mentez bellement, qui plus est, sous le confortable anonymat d’un pseudonyme, vous faisant le putatif ou la putative porte-parole d’un million d’enseignants.
    De toute évidence, vous n’avez pas écouté l’émission dont vous parlez.
    A moins que vous ne l’écoutiez d’une oreille distraite, mâchouillant une pastille moscovite datée des années 1936-38. Hélas !
    Animateur de « Place Aux Fous- Philosophie & musiques », sur Radio Libertaire, j’ai participé activement à cette émission de ce samedi 6 octobre en tant que technicien en régie. Vous me mettez en cause, ainsi que mes compères des ondes. Je vous réponds à titre personnel.
    Nul « filtrage » d’appels téléphoniques, nul « recadrage » ne furent orchestrés par quiconque.
    Vous désinformez vos lecteurs.
    Dans quel but ? Au service de quel « service », de quelle officine ?
    Radio Libertaire, depuis plus de 25 ans qu’existe cette radio libre et indépendante (autant financièrement qu’intellectuellement par la force de ses auditeurs), n’a jamais commis une seule fois une telle pratique. En 25 ans, pensez-vous, cela se saurait.
    Sylvie, que vous qualifiez de « soldate », Laurent de la FA d’Ivry, Frédéric (ENSEIGNANT A BESANCON), moi que vous qualifiez de censeur « technique », Laurent qui distribuait équitablement la parole et Norbert, ET TOUS LES AUDITEURS LIBRES AYANT PRIS LA PAROLE A L’ANTENNE (qu’ils soient parents d’élèves, anciens élèves, cela va de soi, enseignants ou enseignants à la retraite) ont tenu un débat sans faille et libre et ont examiné TOUTES LES POSITIONS que la question soulève.
    J’écris bien : TOUTES les positions et toutes les vues s’agissant de la question de l’Education scolaire.
    Nier ce contenu, désinformer vos lecteurs ainsi ne vous honore pas et dissimule en réalité une tactique confuse de diabolisation n’ayant qu’un but : semer la rumeur, à l’instar des pires contorsionnistes politiques. Apprenti sorcier du web, sourcier de quelque rite messianique partisan, ou bien souriceau d’une agence politique identifiable de l’autre côté de la barricade tenue par Bellaciao, vous, Madame ou Monsieur « Prof », tentez d’engendrer un procès bien mal ficelé. Et pour cause.
    En effet, vous auriez écouté l’émission de samedi, mais aussi les précédentes émissions de Laurent & Sylvie du « Lundi Matin », vous ne tiendriez pas votre rhétorique de l’opprobre formulée en fausses informations.
    Pourquoi n’écrivez-vous pas que vous avez, comme tout auditeur de Radio Libertaire, été invité à participer à la libre antenne sur l’école ?
    Pourquoi n’écrivez-vous pas ici aussi que Laurent vous a écrit un long courrier argumenté ? Y avez-vous répondu ? Non !
    Pourquoi ne dites-vous pas que l’émission n’a pas exclusivement vanté la pédagogie Freinet mais a rassemblé toutes les opinions et tracé des pistes de réflexions pratiques sur toutes les lignes pédagogiques qui se croisent sur le chemin de l’école, de la maternelle au supérieur ?
    Pourquoi ne dites-vous pas à vos lecteurs que plusieurs auditeurs ont pris la parole et qu’aucun n’a été coupé ni censuré par la technique ?
    Vous prétendez que le standard de Radio Libertaire était occupé en permanence. C’est faux. Durant au moins 15 minutes sur trois heures d’émission, nous n’avons eu aucun appel. Et cela, Monsieur ou Madame « Prof », cela est vérifiable aisément car toutes nos émissions sont dûment enregistrées à des fins légales vis-à-vis du CSA. Aussi, et par ailleurs, nul ne peut palabrer en narrant des inepties sur le contenu de notre émission de samedi.
    Pourquoi ne vous présentez-vous pas vraiment, par un prénom et un lieu, par exemple ?
    Est-ce parce que l’anonyme complet que vous êtes, se revendique le ou la porte-parole d’un million d’enseignants (un mandat, voyez-vous, un libelle, est toujours signé au moins d’un prénom et d’un lieu, et ce y compris dans le militantisme clandestin) ?
    La réalité est sans doute bien triste pour vous : vous ne représentez que vous-même. Sinon, dans votre diatribe non fondée, non argumentée sur des faits vérifiables et des propos tenus durant l’émission vérifiables eux aussi, vous auriez précisé que l’un d’entre nous, Fred, est enseignant. Par ailleurs, pourquoi n’évoquez-vous pas, par exemple, mes propos argumentés à l’antenne sur la défense ET de tous les personnels du Ministère ET de l’école républicaine, contre la marchandisation du service public d’éducation ?
    Désinformer ne vous suffira pas.
    Mentir encore moins.
    Radio Libertaire peut être critiquable, cela n’est un problème pour personne.
    Mais en l’espèce, Madame ou Monsieur « Prof », ayez l’honnêteté intellectuelle à défaut d’honnêteté humaine de condescendre à restituer la vérité de ce qui eut lieu ce samedi 6 octobre : un débat pluriel, des voies plurielles présentées touchant l’école et l’éducation, et des voix ouvertement délibératives. Nombreux furent les auditeurs (dont des enseignants, je vous le rappelle) à s’être exprimé au cours de cette émission, de manière contradictoire comme tout bon débat. Votre manigance tactique, vos mensonges formulés sur Bellaciao aménagent l’exact contre-pied du débat formel ou de principe.
    Au final, vous visez Sylvie avec une flûte à bec de comique-troupier. Mais pour quelle troupe sifflez-vous le rappel ? Infanterie, navale, légion ?
    Pour qui travaillez-vous ?
    Quel autre but qu’alimenter une rumeur vous anime-t-il ?
    Seriez-vous de la « piscine », de la rue des Saussaies ou bien d’un groupuscule identitaire cherchant la provocation ?
    Visiblement, vous n’avez ni la fibre fédérale ni la fibre confédérale, encore moins l’autonomie démocratique du souci délibératif (bis repetita). Plus grave encore, le souci pragmatique d’écouter ce que vous critiquez ne vous traverse pas la fibre sociale et politique commune a minima. Ainsi, pratiqueriez-vous l’entrisme dans Bellaciao pour déconsidérer ce si juste et utile site et groupe ?

    Bien entendu, Madame ou Monsieur, je salue vos lecteurs que je respecte et par conséquent signe mon propos.

    Olivier,
    De « Place Aux Fous » – philosophie & musiques. Disciplines de l’indiscipline
    sur RADIO LIBERTAIRE
    le vendredi de 13 à 14h30
    ET
    Technicien de l’émission du samedi 6 octobre.
    mél : place-aux-fous@voila.fr

    Post scriptum : Inutile de vous préciser que j’écris sous ma seule responsabilité et ma liberté individuelle, et qu’en aucun cas mes propos n’engagent Radio Libertaire dans son entièreté. Car, ne vous en déplaise, à Radio Libertaire, nous sommes tous libres, indépendants et porteurs d’une oralité critique étayée par des analyses concrètes de toute situation (politique, sociale, culturelle, économique…) concrète. Nous disposons pour cela d’un Secrétariat mandaté par la Fédération Anarchiste qui nous témoigne confiance, responsabilisation et liberté absolue, que l’on soit ou non affilié à la FA. N’est-ce point là un gage de haute estime d’autrui, les bénévoles de Radio Libertaire et ses nombreux auditeurs ?

    Pour soutenir RADIO LIBERTAIRE, et obtenir une carté d’auditeur, une seule adresse :
    RADIO LIBERTAIRE
    145, rue Amelot
    75011 Paris
    (carte d’auditeur à partir de 20 euros, chèque libellé à l’ordre de DMC)

    • La "piscine" de la rue des Saussaies ?

      LES FAITS :

       J’ai écouté, moi aussi, l’émission : les débats ont porté, essentiellement, sur des controverses pédagogiques, même si quelques brèves disgressions eurent effectivement lieu.
      Ce n’est pas aujourd’hui la question la plus urgente dans l’Education Nationale. Vraiment pas.

      Ne pas donner de devoirs aux élèves a été effectivement présenté comme la bonne pratique, à l’exclusion d’autres pratiques pédagogiques dès lors qu’elles imposent un effort à l’élève après la classe sous forme de devoir.

       Sylvie avait effectivement injurié les enseignants qui ne pratiquent pas la pédagogie qu’elle préconise. ("les devoirs sont de pures saloperies, lesenseignants sont une sale engeance, des gens monstrueux, on devrait avoir le droit de battre les enseignants, un enseignant il faut qu’il ait violé toute la classe pour être seulement muté ...")

      Sylvie n’a effectivement présenté aucune excuse qui puisse permettre de comprendre les raisons de ces propos orduriers.

      Etre libertaire, c’est aussi être en capacité de se remettre en question quand on a dérapé. Non ?

    • Bien, restons calme, je me présente, Denis, j’écoute Radio-Libertaire sur internet dans les
      Alpes de Haute Provence, et je réémets RL sur la bande FM.

      J’ai écouté, avec ma compagne Béatrice, les émissions du Lundi matin du 10,17 et 24 septembre
      ainsi que l’émission de samedi dernier (j’ai également mis en ligne le MP3 de l’émission du 17
      sur bellaciao)

      Ma maman était institutrice, mon papa était (PEGC) directeur d’école primaire puis directeur-adjoint de CES, ma soeur était professeur agrégée de mathématique, et j’ai encore de nombreux
      contacts avec des cadres de l’éducation nationale.

      Sur les faits :
      concernant les propos de Sylvie (emission du 10/09), sans globaliser (ce qui serait injuste, évidemment), le premier principe de base des enseignants c’est d’apprendre la soumision !

      ça, c’est un fait, et je suis bien placé pour le savoir.
      (ç’est p’être bien pour ça qu’j’ai tourné libertaire, d’ailleurs !)

      Sur la forme :
      Sylvie s’est exprimée, et, d’un coup de gueule légitime à lancé ce débat, où est le problème ?
      (y’a que les galleux qui se grattent !)

      "Il semble bien, que pour certains animateurs de Radio Libertaire, la notion de service public d’éducation, et le principe des luttes des enseignants pour sauvegarder leur statut, les emplois, les salaires, et leur détermination à transmettre les connaissances malgré l’environnement global de regression culturelle, ne soient pas des questions dignes d’intérêt, face à la nécessité de sauver la soldate Sylvie."

      Certes, mais ça c’est un autre débat, et du reste, et il y a des enseignants parmi les animateurs
      de Radio-Libertaire qui sont dans le même bain, pareil !

      Sur le fait que la ligne de tel. de Radio-Libertaire ait été tout le temps occupée, normal, c’est pas le standard d’Europe1, avec 2 personnes au bout du fil, c’était déjà un énorme exploit
      humain et technique.

      "Sylvie n’a effectivement présenté aucune excuse qui puisse permettre de comprendre les raisons de ces propos orduriers.
      Etre libertaire, c’est aussi être en capacité de se remettre en question quand on a dérapé. Non ?"

      ça, c’est ce qui s’appelle prendre le train en marche (par le wagon de queue).
      les emissions du lundi matin et (d’autres sur RL) sont le fruit de nombreuses réfléxions
      sur le VECU, et donc le "dérapage" est une conséquence de son interprétation émotionnelle ;
      de longue date.

      C’est pas la première, et ce ne sera pas la dernière !

      fraternellement
      Denis et Béatrice, solidaires, Radio-Libertaire dans les Alpes de Haute Provence
      orailec@free.fr

    • 1- "le premier principe de base des enseignants c’est d’apprendre la soumision !"} ===> PAS D’ACCORD.

      2- Effectivement, restons calmes, et n’ajoutons pas les insultes aux insultes.

      Cette histoire me consterne car j’aime bien Radio Libertaire,qui est une radio indispensable dans le contexte actuel de contrôle accru des médias par le capital.

      Je pense que les propos de Sylvie NUISENT à Radio Libertaire. Il ne s’agit pas d’un "coup de gueule" de Sylvie, mais de quelque chose de plus grave ( généralisation à partir d’exemples, approximations, incompétence sur les questions pédagogiques, injures, diffamation) : présenter le métier des enseignants comme elle l’a fait dans le climat actuel de la propagande anti-fonctionnaire revient à opposer les enseignants aux élèves et aux familles, alors que des militants révolutionnaires devraient tout faire pour qu’ils luttent ensemble.

      Le fait générateur de la polémique reste les injures inouies adressées par Sylvie aux enseignants.
      Sylvie considère que ces injures sont méritées, pour tous les enseignants qui ne suivent pas la pédagogie Freinet.
      Le problème n’est plus dès lors de discuter les mérites de la pédagogie Freinet.
      Le problème devient : est-il légitime, quand on se dit libertaire, d’insulter des salariés du service public qui sont en lutte contre le gouvernement (pour la plupart d’entre eux) parce qu’on se trouve en désaccord sur un aspect de leur métier.

      Que l’école contribue à reproduire les inégalités sociales, c’est certain. Faut-il pour autant insulter les enseignants ?

      Si l’on poursuit la logique, il faudra insulter les conducteurs de métro parce qu’ils acceptent de conduire les salariés sur leur lieu d’exploitation, insulter les personnels soignants qui remettent les salariés d’applomb pour qu’ils retournent se faire exploiter, insulter les salriés d’EDF-GDF qui fournissent l’energie nécessaire à l’industrie capitaliste, insulter les salariés de la banque, de l’assurance, insulter chaque consommateur....

      Denis et sa compagne, qui écoutez Radio Libertaire : Ouvre -t-on un débat, quel qu’il soit, par des insultes ?

      Sylvie a bel et bien dérapé. Elle seule (peut-être) doit comprendre pourquoi. Il lui appartient de reconnaitre ce dérapage et ce n’est qu’un problème psychologique, qu’il est temps de circonscrire, dans l’intérêt même de Radio Libertaire.

  • bonjour les inconnus

    j’espere que vous aurez le courage de vous présenter de visus car lors de cette émission

    j’étais présent et je m’occupais du téléphone je vous précise mesdames mesdemoiselles

    messieurs les inconnus que nous ne sommes pas sur RTL ou autres tout est fait par des bénévoles

    nous avons besoin justement de picailllons pour avoir un standart qui pourra prendre en

    compte tous les appels des personnes qui ce cachent derrière un paravent

    NORBERT secrétariat de radio libertaire

  • Ben alors pas grand chose à ajouter ? pour ma part je conssidère seulement que l’attaque était belle et bien (et en dehors du sujet principale) tintée d’amères coup bas contre les anars en general (au regard du ton des deux articles), ce qui est déplorable surtout de nos jours...triste nostalgie qu’on éspérait tous dépassée depuis bien longtemps, et à fortiori vu les temps difficiles qui nous attendent..bonne journée quand même

    mat