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Education : il nous faudra bien une grève reconductible !

Publie le lundi 1er décembre 2008 par Open-Publishing
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Education : il nous faudra bien une grève reconductible !

Si les Assemblées générales réunies cette semaine n’ont pas reconduit la grève, les initiatives se sont multipliées. A Paris, un millier de manifestants se sont rassemblés porte de Versailles à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’éducation, jeudi 27 novembre. A Marseille, dans le primaire mais aussi dans quelques établissements du secondaire, la grève a été votée les mardi 25 et jeudi 27 novembre. A Dijon, Lyon,... plusieurs manifestations ont regroupé enseignants, lycéens et parents d’élèves. A Montreuil, Créteil, Athis-Mons... des écoles ont été occupées administrativement par des parents d’élèves...

D’autres rendez-vous sont prévus les jours prochains : "nouvelles nuits des écoles", réunions publiques, manifestes (contre les heures de soutien), envois collectifs de lettres de résistance, proposition de mise en place de caisses de grève... A Vaulx-en-Velin, la grève a été décidée « tous les jeudis » jusqu’à Noël... A Villeurbanne, le primaire et le secondaire seront à nouveau en grève le mardi 9 décembre...

L’urgence d’une grève nationale reconductible est dans les têtes mais pas encore dans les faits. La grève reconductible reste pourtant notre arme principale face à un gouvernement arrogant décidé à ignorer nos revendications légitimes. Pour la construire les assemblées générales locales doivent se multiplier. L’autogestion de la grève et sa reconduction seront les seuls moyens de gagner

des enseignantEs en lutte

Messages

  • Ben oui, mais y’a des camarades qui devraient relire Marx, Lénine et les classiques sur les conditions objectives et les conditions subjectives !!!! faut mieux pas de grève qu’une grève "reconductible " votée à 424 voix !!!! surtout que maintenant, y’a plus d’accord de fin de grève comme en 95 !!! Mais un jour viendra où cette perspective deviendra majoritaire, et ça dépend dialectiquement du rapport des forces social et politique. Ca devient le moment où tout peut basculer, ou tout devient possible.... ca s’appelle une situation pré-révolutionnaire, et ça ne se décrète pas, malgré la rage au coeur !