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Education : la FCPE appelle à une journée "école morte" le 10 mars

Publie le mardi 22 février 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

Dans le sillage des syndicats de l’Education, les parents d’élèves de la FCPE ont décidé de se joindre à la journée nationale interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 10 mars prochain, en demandant aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école ce jour-là.

"L’Ecole subit des restrictions budgétaires sans précédent. Depuis 2002, des milliers de postes d’enseignants, de personnels de service, de surveillants ont été supprimés", déplore la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) dans un communiqué diffusé lundi.

Le budget 2005 "ferme plus de 6.000 postes dans le secondaire et ne crée pas suffisamment de postes dans le primaire pour faire face à la hausse démographique. On nous annonce encore pire pour 2006", poursuit la fédération.

La FCPE estime également que le "gouvernement fait voter une loi dont l’objectif essentiel est de justifier de nouvelles restrictions budgétaires pour l’école publique".

Mercredi dernier, la CGT, FO et la CFTC ont appelé l’ensemble des salariés du privé comme du public à cesser le travail et à descendre dans les rues pour défendre les 35 heures, les salaires, l’emploi et le code du travail.

La plupart des fédérations de la Fonction publique ont décidé de se joindre au mouvement pour dénoncer les restrictions budgétaires et salariales dans leur secteur.

Les fédérations de l’Education, qui contestent l’ensemble de la politique éducative du gouvernement et le projet de loi d’orientation sur l’Ecole, ont décidé de faire de même. Les lycéens devraient également être de la partie.

Les fédérations des cheminots CGT, FO et Sud appellent aussi à la grève le 10 mars, un mouvement qui pourrait également toucher, de source syndicale, les transports des villes de province et la RATP. PARIS (AP)

Messages

  • La FCPE soutenait Allègre quand le bouffon sabrait dans les recrutements de professeurs. Elle change de discours quand le gouvernement n’est pas du même clan que le sien.

    Tant mieux, évidemment, si les familles s’engagent dans la lutte. Mais gaffe à la duplicité traditionnelle de la FCPE...qui méconnaît au passage le nombre de suppressions de postes : plus de 7 000.

    • D’accord avec le commentaire précédent : dans les établissements scolaires, la FCPE n’a de cesse que de mettre en difficulté les enseignants, se subsituant à l’inspection pour les pratiques de flicage, et allant parfois très loin : dénoniacation calomnieuse et délation sont fréquents.

      Alors, merci la FCPE de ne pas envoyer le 10 mars vos gosses de classe moyenne à l’école, mais pour la grève, les enseignants n’ont pas de leçon à recevoir de la FCPE.

      Je me souviens, pour ne prendre qu’un exemple, comment en 2003, la FCPE avait critiqué la grève des enseignants et des fonctionnaires, qui défendaient la retraite de TOUS, public et privé ;
      La FCPE n’avait vu, à cette période que les enjeux du baccalauréat des sa propre clientèle, les gosses de la classe moyenne. Elle avait contribué, à sa manière, à l’échec du mouvement de grève contre la "reforme" des retraites.

      D’ailleurs, si la FCPE avait un véritable discours social et non pas consumériste pour sa clientèle, ne serait-elle pas plus représentative auprès de l’ensemble des parents d’élèves, de toutes classes sociales ?

      Un professeur qui n’oublie pas

    • Je confirme les propos de l’intervenant précédent concernant les pratiques de déstabilisation des enseignants organisées par certains parents d’élèves. Elles sont loin d’être rares.

    • Les propos tenus par cet enseignant sont tout simplement caricaturaux et infantilisants

      Un réprésentant FCPE et aussi enseoignant !!

    • suggestion au "réprésentant-enseiognant" :

      la lecture de "Parents contre profs" de MT Maschino.

      Il (elle) y verra un peu plus clair.

    • en fait, il a écrit "réprésentant" et "enseoignant".

      Sorte de lapsus scriptae, trahissant le fait qu’il existe bel et bien un paquet d’enseignants qui croient contribuer à résoudre les problèmes sociaux en surnotant les élèves, et qui confondent leur mission avec celle de l’assistance sociale ou de l’aide-soignant. De ce fait, ils posent de graves problèmes à ceux qui notent 0 un devoir qui vaut 0. Les "jeunes" ne comprennent pas, croient que le "prof" leur en veut. De manière de plus en plus fréquente, les proches du jeune ainsi "stigmatisé" (sic) viennent demander des comptes. Avocat, je connais personnellement des dossiers de dénonciations calomnieuses contre des enseignants provenant d’élèves et de leurs familles ulcérés par des notes qui ne correspondent pas à leurs attentes.