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Education : la FSU déçue de sa rencontre avec François Fillon

Publie le lundi 6 septembre 2004 par Open-Publishing
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Le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri s’est déclaré lundi « déçu » de sa rencontre avec le ministre de l’Education nationale François Fillon, qui reçoit tour à tour les syndicats d’enseignants pour faire le point sur la rentrée.

« C’était une rencontre très décevante. Nous n’avons débroussaillé absolument aucun problème », a déclaré M. Aschieri en fin de matinée à l’issue d’une heure trente d’entretien avec le ministre.

« La seule chose qu’il nous a confirmée, c’est que la loi d’orientation sur l’école devrait être présentée en conseil des ministres en décembre. Pour le reste, il ne fait absolument aucun commentaire lorsque nous soulevons le problème de suppression de postes et de moyens », a-t-il ajouté.

Selon le secrétaire général de la première fédération de l’éducation, « quand on parle de chiffres au ministre et qu’on essaie d’argumenter sur les questions d’effectifs, il ne rentre pas dans la discussion ».

Tous les syndicats d’enseignants dénoncent la suppression de plusieurs milliers de postes à l’occasion de la rentrée scolaire 2004 -notamment la suppression de 4.500 postes d’enseignants pour le second degré- et craignent la disparition de 5.000 postes supplémentaires à l’occasion de la rentrée 2005.

« Quand on lui cite ces chiffres, il ne dit rien. Il ne confirme pas et ne dément pas non plus », a expliqué Bernard Boisseau, secrétaire général du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES, membre de la FSU) qui accompagnait M. Aschieri lors de cette rencontre.

Le SNES appelle d’ailleurs à une journée d’action mercredi prochain pour dénoncer les restrictions budgétaires et les suppressions de poste.

François Fillon doit rencontrer également dans la journée de lundi l’UNSA-Education (Autonomes) et le SGEN-CFDT. (AP)

http://permanent.nouvelobs.com/social/20040906.FAP7904.html?1133

Messages

  • Le manque de moyens risque de poser des problèmes encore plus graves l’année prochaine, puisque le gouvernement a déjà prévu que plus de postes seront supprimés que cette année.
    G. Aschiéri a raison de dénoncer cela. Pour autant, il est d’une étrange discrétion sur d’autres points.

    La mouture initiale du rapport Thélot prévoit que les obligations de service des enseignants seraient prolongées de 8 heures par semaine.
    Pourquoi ne pas lancer immédiatement de véritables moblisations, de véritables confrontations contre ses projets qui signifient la casse pure et simple du Staut de fonctionnaire ?