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Effondrement de la valeur du dollar US

Publie le dimanche 9 avril 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Les informations qui suivent viennent de Sterling Seagrave (co-auteur de Gold Warriors), source extrêmement bien renseignée aux Etats-Unis et en Chine, de même qu’en Europe. Elles proviennent d’une traduction partielle de l’article
http://www.oss.net/extra/news/?modu...

Selon nos sources au Trésor US (US TREASURY), la Maison Blanche a secrètement ordonné à la FED (US Federal Reserve) d’imprimer 2.000 milliards de dollars immédiatement et de les mettre en circulation ! Nos correspondants au Trésor sont sidérés ! Cela signifie l’effondrement de la valeur du dollar US et présage probablement la chute de l’administration Bush. Cette information a été corroborée par trois sources différentes au Trésor US.

Il y a six mois, la FED annonça calmement que le 20 mars 2006, elle ne publierait plus l’indice M3. Le M3 était le montant du cash que le gouvernement mettait en circulation, boostant ainsi l’économie américaine. Comme on a pu le voir il y a 8 jours, le M3 n’est plus publié. Il en résulte que les investisseurs publics et les détenteurs de bonds ne savent plus quelle quantité de monnaie circule et perdent tout repère pour estimer la valeur réelle du dollar.

Le Trésor US est allègrement en train de faire marcher les presses 24 heures sur 24 pour répondre à cet ordre. Il a été spécifiquement ordonné aux employés du Trésor de ne parler de ça à personne parce que cela causerait un effondrement économique. Cette probabilité explique pourquoi le Secrétaire au Trésor démissionna il y a quelques mois et fut remplacé par un laquais de Bush, et pourquoi Greenspan a démissionné de la FED il y a quelques semaines, ne voulant pas couler avec le Titanic.

On nous a également dit que tout le débat sur l’amnistie des immigrants illégaux (particulièrement les manifestations bien financées et très garnies) était délibérément planifié pour se dérouler maintenant, pour détourner l’attention de la fabrication/dévaluation massive du dollar US. La Maison Blanche apparemment espérait que, le temps que quelqu’un s’aperçoive de l’inondation du marché avec des dollars, ils pourraient mettre en scène un événement, comme une attaque aérienne sur les installations nucléaires iraniennes, qui distrairait complètement le public.

Les fuites d’information par les agents du Trésor alarmés pourraient effectivement neutraliser cette stratégie, bien qu’il soit sans doute trop tard pour arrêter l’attaque contre l’Iran.

Observez les cours de l’or, de l’argent, du platine et des autres métaux précieux monter en flèche en quelques jours alors que le monde se réveille et commence à se débarrasser du dollar US en faveur des métaux précieux et de l’euro. Le mois dernier, un consultant financier majeur a dit sur une télévision canadienne qu’il s’attendait à ce que l’or atteigne 2.000 dollars l’once dans les mois à venir, mais il n’a pas expliqué pourquoi, sauf à blâmer le gaspillage des réserves de dollar par l’administration Bush. Ce matin, l’argent était déjà à son plus haut depuis 10 ans et l’or était déjà proche à quelques dollars près de son plus haut depuis 25 ans. Le dollar US est en train de chuter contre toutes les monnaies majeures du monde. Nous avons prédit ceci depuis deux ou trois années, comme l’inévitable conséquence de la politique bizarre de l’administration Bush, bien que nous ne sachions pas exactement quand cela arriverait.

Messages

  • Si cette information est verifiée :

    a- les etats possedant des reserves en dollars vont rapidement s’en debarasser accentuant la chute du billier vert .
    b- le cours du petrole et tout les echanges qui se font sur la base de cette monnaie vont s’effondrer .
    c- la dette americaine en dollars va elle meme s’effondrer , entrainant dans une chute enorme tous les creanciers .
    d- l’euro va devenir la seule monnaie de reference .
    e- est il vrai que la Chine a commencé de transformer ses reserves en dollars , en reserve en Euros .
    Si un professeur d’economie ou un specialiste bancaire pouvait valider ou infirmer ces elements , cela serait une bonne chose .
    Mes etudes d’economie remontent à trop longtemps pour m’etre utiles .
    claude de toulouse .

    • BJ
      a : plusieurs etats le font deja
      b : les pays arabes s’ en occupent depuis peu
      c : pauvres creanciers !!!
      d : l’ euro ne sera pas la seule monnaie de reference, regarder l’or......
      e : pas que la chine , la russie aussi par exemple,et pas qu’ en euro en or aussi tout comme certains pays d’ asie
      c’ est un petit condense de ce que recupere depuis plus de 2 ans.
      voici une adresse interessente : agora.com
      conclusion les prochains mois vont etre tres chauds, tous aux abris !!!
      dan29

    • rectif de l’ adresse :
      la chronique agora
      desole
      dan29

  • LA SUPRÉMATIE DU DOLLAR
    TIRE-T-ELLE À SA FIN ?

    par André Dorais

    Le dollar américain a chuté par rapport aux principales monnaies des autres pays industrialisés au cours des dernières semaines, atteignant même son plus bas point en trois ans vis-à-vis du yen. Est-ce la fin des illusions pour une monnaie surévaluée ?

    On sait que le dollar constitue la principale réserve mondiale, c’est-à-dire qu’il sert de référence aux autres monnaies, qui jouent un rôle moins important dans l’échange international. Si la confiance des investisseurs étrangers envers le dollar américain diminue, le statut de celui-ci pourrait être remis en question, ce qui, à son tour, conduirait à une dévaluation profonde et générale des actifs américains, voire des actifs mondiaux. C’est que la monnaie est à la base de l’économie et lorsque sa valeur est remise en question, ce sont tous les actifs qui sont affectés.

    Les diverses monnaies du monde ne tirent plus leur valeur de l’or et de l’argent métallique, pour lesquels elles se substituaient autrefois, mais de la confiance exigée des individus par sanction gouvernementale. On ne parle plus aujourd’hui que de papier-monnaie ou monnaie fiduciaire, c’est-à-dire une monnaie qui n’a aucune valeur physique autre que le papier sur laquelle elle est imprimée, mais à laquelle l’État confère « cours légal ».

    Le problème, c’est que la confiance ne se transmet pas par voie légale. La valeur économique d’une monnaie ne provient pas de sa légalité, mais de son rattachement à un bien tangible et désiré par plusieurs. Parce qu’ils sont désirés pour leur valeur intrinsèque, leur transportabilité, leur durabilité et leur divisibilité en pièces homogènes, l’or et l’argent métallique ont traditionnellement servi de monnaie.

    De l’argent à la tonne

    Parce que les Américains ont été de grands créateurs de richesses, ils en ont fait profiter les étrangers qui ont accumulé des sommes importantes de billets verts. Dans le même temps, cependant, le gouvernement américain, à l’instar des autres gouvernements du monde, imprimait de la monnaie à la tonne sans se soucier d’appuyer cette masse monétaire croissante sur une contrepartie métallique. Aussi longtemps que la demande pour le dollar reste forte à l’étranger, les Américains peuvent se permettre d’importer beaucoup plus de biens et services qu’ils n’en exportent (en « exportant » des dollars), et à des prix avantageux pour eux. Mais cette inflation a eu pour effet de créer toutes sortes de distorsions dans l’économie américaine, notamment les bulles financières.

    Les dirigeants gouvernementaux de par le monde attribuent au dollar américain une plus grande valeur à cause de la domination des États-Unis sur les plans politique et économique. Pourtant, la valeur du dollar diminue de la même manière que la monnaie des autres pays, soit à mesure qu’il y a création de monnaie et de crédit sans contrepartie réelle. Et lorsque la puissance d’un pays tient davantage à la politique qu’à l’économie, ce n’est qu’une question de temps avant que celle-ci dépérisse.

    Le gouvernement américain n’est pas plus coupable parce qu’il imprime et crée davantage de crédit que les autres gouvernements. Au contraire, je dirais que les dirigeants de ces pays sont stupides d’attribuer une plus grande valeur au dollar américain alors qu’il se déprécie comme leurs propres monnaies.

    « La valeur du dollar diminue de la même manière que la monnaie des autres pays, soit à mesure qu’il y a création de monnaie et de crédit sans contrepartie réelle. »

    Les investisseurs étrangers, y compris des gouvernements, financent une portion importante de la dette américaine. Lorsqu’ils jugeront qu’il y a mieux à faire de leur argent que de l’investir aux États-Unis, cela sonnera le glas du dollar américain comme référence et réserve mondiales. La dette du gouvernement américain de près de 7 billions (sept mille milliards) de dollars et les programmes sociaux à court de financement pour un montant de 44 billions de dollar rendent cette conclusion inéluctable.

    Suite à l’abandon de la réserve américaine il n’est pas du tout sûr que les gouvernements du monde choisissent l’or ou l’argent métallique pour la remplacer, mais ces derniers pourraient néanmoins profiter de la situation pour s’apprécier en valeur. Le mouvement à la hausse de ces métaux depuis peu de temps pourrait se prolonger sur des années si un tel scénario se concrétisait.

    Référence métallique

    Si les politiciens avaient vraiment à coeur notre bien, ils adopteraient dans les plus brefs délais une référence métallique, préférablement l’or, car la dette publique accumulée dans la plupart des démocraties occidentales est, en général, proportionnelle à celle du gouvernement américain. La seule différence est que celle-ci est plus médiatisée. Plus les politiciens attendent pour ce faire, plus nous en paierons la note. Il est dans l’intérêt de tous d’adopter une monnaie qui maintient sa valeur.

    Les politiciens et banquiers qui profitent du système actuel peuvent bien tenter de nous charmer et nous implorer de garder confiance en la monnaie actuelle, car celle-ci n’a effectivement de valeur que dans la mesure où nous lui accordons notre confiance. Malheureusement, il s’agit d’une confiance mal placée puisqu’elle est à l’origine des cycles économiques qui nous appauvrissent et qu’elle permet le financement des aventures militaires comme celle en Irak.

    La fin de la suprématie du dollar américain aura probablement un effet domino sur une majorité des pays du monde. Cela ne se fera pas sans heurt et c’est pourquoi la mise en place d’un moyen d’échange honnête, qui s’exerce en parallèle à la monnaie actuelle, est souhaitable dès maintenant pour adoucir la transition.

  • L’Impossible force d’un dollar faible
    J. Bradford DeLong
    Il était une fois, en 1997, un déficit public courant américain qui restait relativement faible—à peine 1 % du PIB. Depuis lors, le déficit s’est accru de façon dramatique, porté à 2,7 % du PIB en 1999, 3,5 % en 2001 et 4,7 % cette année (estimation). On doit s’attendre à la même chose encore en 2004, quand le déficit public courant atteindra 5,1 % du PIB, en dépit des prévisions économiques qui parlent d’une croissance sensiblement plus rapide pour les États-Unis que pour la plupart de ses partenaires commerciaux.

    Combien de temps encore le reste du monde continuera-t-il à financer le déficit extérieur américain ? Que se passera-t-il quand cela cessera ?

    Il est évident que le déficit public américain actuel n’est pas soutenable. Comme feu l’économiste Herb Stein, conseiller du président Richard Nixon, avait l’habitude de le dire, si un phénomène n’est pas viable, un jour il cessera. Je croyais que le déficit courant américain s’arrêterait quand le reste du monde « s’équilibrerait » : quand le Japon sortirait d’une décennie de stagnation économique, quand l’Europe restructurerait son économie, relançant la demande globale et réduisant son taux de chômage à un niveau raisonnable. Mais avec chaque année passant, « l’équilibrage », la croissance rapide du reste du monde relançant la demande pour les produits américains, se révèle de moins en moins probable.

    Autre manière de mettre fin au déficit courant : faire cesser les entrées de capitaux aux États-Unis. Comme feu Rudi Dornbusch (qui me précéda dans l’écriture de ces commentaires) avait l’habitude de le dire, les entrées de capitaux non viables durent toujours plus longtemps que les économistes ne le croient possible, eux qui ont tendance à porter leur attention de manière décidée sur les fondamentaux. Les investisseurs qui financent les entrées de capitaux et le pays récepteur de cette manne financière trouvent toujours des raisons pour défendre une fois encore la viabilité de ces entrées car cela reflète une supposée transformation permanentes des fondamentaux.

    Cette folie générale, argumentait Dornbusch, maintient le niveau des entrées de capitaux bien au-delà du moment où elles devraient cesser. Et quand elles s’arrêtent, la rapidité avec laquelle le retournement s’effectue prend tout le monde par surprise, même les économistes qui ont toujours un oeil sur les fondamentaux.

    Quand le renversement de situation frappera les États-Unis, la valeur du dollar chutera à n’en pas douter de 25 à 50 %. Le montant exact dépend de la rapidité des Américains à rediriger leurs dépenses vers les biens produits localement plutôt que vers les importations, et de la récupération attendue du taux de change du dollar prévisible pour persuader les investisseurs de ne pas se désengager de leurs valeurs américaines le temps que le changement se mette en place..

    Au Mexique, en 1995, en Asie de l’Est en 1997-1998 et en Argentine en 2002, l’effondrement des valeurs des devises causa une détresse profonde : alors que les taux de change chutaient, la valeur de la dette extérieure en devises locales liée à la valeur du dollar monta en flèche, soulevant la question de faillites nationales dans les faits. De profondes récessions, de forts taux d’intérêt et le chaos financier en résultèrent, bien que le secrétaire d’État au Trésor de l’époque Robert Rubin, Michel Camdessus et Stanley Fischer du FMI, et bien des politiciens mexicains ou asiatiques aidés par les directeurs des banques centrales tentèrent de prévenir l’aggravation prévisible des deux premières crises.

    Si la valeur du dollar devait s’effondrer brusquement, les États-Unis suivraient un chemin différent. Comme le Mexique, l’Asie de l’Est et l’Argentine, l’endettement étranger de l’Amérique est généralement chiffré en dollar américain. Contrairement au Mexique, à l’Asie de l’Est et à l’Argentine, le dollar est la monnaie américaine. Contrairement aux autres pays, tout déclin de la valeur réelle du dollar réduit la valeur réelle de la dette étrangère brute américaine.

    La chute de la valeur du dollar entraîne une baisse du niveau de vie des Américains mais ne cause aucune crise de liquidités ou de solvabilité qu’on a pu voir par le passé, du moins pas tant que les principales institutions financières de la place de New York gardent des comptes bien arbitrés. Sinon, rien ne va plus. Ainsi mettre fin aux entrées de capitaux aux États-Unis ne devrait pas déclencher les inquiétudes des milieux économiques sur la solvabilité ou le chambardement financier qui générèrent les récessions mexicaine, asiatique et argentine plongeant ces pays dans une sévère dépression.

    La crise des devises du Mexique, de l’Asie de l’Est et de l’Argentine ont principalement appauvri les travailleurs qui perdirent leurs emplois, ceux dont les dettes en monnaies fortes ont soudainement gonflé et les investisseurs des pays riches qui se trouvèrent obligés de renégocier les termes de leurs emprunteurs insolvables. Un rapide déclin du dollar aura probablement un impact très différent : cela appauvrira principalement les travailleurs dont les produits sont exportés vers les États-Unis et les investisseurs dont les placements sont faits en dollar : leur portefeuille fondra. La dévaluation du dollar n’affectera que peu les Américains consommateurs de biens importés ou salariés d’entreprises qui distribuent ces importations à leur clientèle.

    Ainsi, pourquoi, en l’absence de craintes fondées sur la solvabilité, les entrées de capitaux se poursuivent-elles ? Les investisseurs étrangers peuvent constater la portée du déficit commercial, calculer la probabilité du déclin nécessaire du dollar pour l’éliminer, et reconnaître que le taux d’intérêt et le différentiels du rendement des avoirs de leurs investissements américains seront insuffisant pour compenser le risque le mois prochain quand les entrées de capitaux commencent à faiblir. Le fait qu’une grande part du risque lié au déclin du dollar retombe sur ceux qui investissent aux États-Unis implique que les entrées de capitaux se sont déjà maintenues plus longtemps que les économistes qui surveillent les indicateurs fondamentaux, moi y compris, ne l’auraient cru possible.

    Que peuvent bien se raconter aujourd’hui les investisseurs étrangers éloignés des États-Unis pour justifier la poursuite de leur exposition au risque de la dépréciation du dollar ? Nous savons que tôt ou tard ils cesseront de croire à ces histoires et nous savons ce qui se passera quand ils le feront. Pourtant aucun économiste ne peut dire quand.

  • De plus en plus de gens disent qu’une pandémie est inévitable mais ont ne sait quand.
    Que les éléments environnementals ont dépassés le point de non retour et que les catastrophes vont s’amplifié par le dégel des glaciers, mais ont sait pas quand.
    Que le dollars US vas tomber, mais ont sait pas quand.
    Et bien des choses mais ont sait pas quand.

    Donc, tout le monde semble conclurent que nous sommes aux portes de l’Armaguedon. Non !!

    En tk, cela sent vraiment pas bon cette époque, vraiment pas bon.