Accueil > Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste
Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste
Publie le vendredi 16 mars 2007 par Open-Publishing17 commentaires

de Peter Schwarz
Lundi soir, 12 mars, Ségolène Royal, la candidate présidentielle du Parti socialiste (PS) a dialogué au Gymnase Japy dans le 11e arrondissement de Paris avec des personnalités culturelles et scientifiques qui soutiennent sa candidature.
D’une voix monotone, Royal a lu un document rédigé à l’avance. L’on avait l’impression que chaque mot avait été soigneusement choisi en fonction de son auditoire. Rien de ce qu’elle a dit n’a donné l’impression qu’elle croyait ou ressentait vraiment ce qu’elle racontait.
Il ne faudrait pas abuser de la phrase "le style, c’est l’homme" ou en l’occurrence la femme, et à plus forte raison en politique. Il existe des politiciens sérieux qui sont de mauvais orateurs et vice versa. Mais, dans le cas de Royal, il y a un lien évident entre sa prestation monotone et le contenu de sa politique.
Elle avait commencé sa campagne électorale en voulant être la candidate de la « gauche moderne » à la manière de Tony Blair en se débarrassant des conceptions social-réformistes du passé et en cherchant à se positionner même à la droite de son rival principal, Nicolas Sarkozy, le candidat de l’UMP (Union pour un mouvement populaire), le parti gaulliste au pouvoir. Lorsque cette stratégie rencontra de l’opposition et que Royal chuta dans les sondages, elle changea de cours en s’efforçant de cultiver une image socialement plus avenante et qui démarque plus clairement la gauche et la droite.
Lors de la réunion de lundi, elle a annoncé qu’elle représentait un modèle social différent de celui de Sarkozy et poursuivit en parlant de l’incompatibilité entre le libéralisme économique et la politique sociale. Enfin, elle appela en renfort les « éléphants » du Parti socialiste, précisément les politiciens influents de longue date desquels elle avait tenté de se distancer précédemment.
Les méandres tracés par Royal l’ont exposée comme opportuniste sans scrupules qui dit ce que bon lui semble et qui fait ce que, en coulisses, les forces puissantes et influentes lui soufflent de faire.
La montée de Francois Bayrou
Dans des conditions où de nombreux électeurs sont férocement opposés à Nicolas Sarkozy, François Bayrou, un homme dont personne ne pensait qu’il pourrait profiter du déclin de Royal, un provocateur droitier et dirigeant de l’Union pour la démocratie française (UDF), un parti libéral bourgeois, grimpa rapidement dans les sondages pour talonner à présent les deux principaux candidats, Sarkozy et Royal.
Selon les derniers sondages,Bayrou remporterait 23,5 pour cent au premier tour des élections présidentielles, Royal 25,5 pour cent et Sarkozy 27 pour cent. Compte tenu de la marge d’erreur que l’on impute aux sondages d’opinion, il est tout à fait possible que Bayrou se retrouve au second tour avec de réelles chances de l’emporter, à la condition toutefois que de nombreux électeurs du candidat arrivant en troisième position, Royal ou Sarkozy, votent pour lui.
L’UDF, qui fut créée en 1978 par le président de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing, fait partie par tradition du camp bourgeois conservateur. De 1993 à 1997, Bayrou a été ministre de l’Education nationale des gouvernements d’Edouard Balladur et d’Alain Juppé. Lorsque Jacques Chirac rassembla en 2002 toutes les forces conservatrices dans un seul parti, l’UMP de nos jours, Bayrou et une section de son parti ne s’y enrôlèrent pas et gardèrent l’UDF comme une organisation indépendante.
A présent, Bayrou se présente comme un homme se trouvant au-dessus de la mêlée des autres partis en étant capable de réconcilier la droite et la gauche. La semaine dernière, lors d’une conférence de presse il avait déclaré que son succès dans les sondages montre que « quelque chose est en train de monter » : « C’est un message du peuple français, qui dit : on va tourner la page. Ça suffit, vos querelles et vos guerres incessantes ! On veut des gens qui travaillent ensemble. »
Bayrou a eu l’oreille des électeurs qui sont fatigués des luttes entre les partis dont les disputes verbales sont inversement proportionnelles à leur manque de véritables différences politiques. En terme de contenu, très peu de chose distingue le programme de Royal de celui de Sarkozy.
Les résultats des sondages confèrent à Bayrou le même niveau de compétence qu’à Royal et Sarkozy, mais pour un grand nombre de personnes questionnées Bayrou passe pour être sensiblement « plus honnête ». 38 pour cent considèrent que Bayrou est le candidat le plus honnête, ses deux opposants le suivent avec 26 pour cent respectivement.
Les partis d’extrême gauche français ont contribué au succès momentané de Bayrou. Il y a cinq ans, plus de dix pour cent des électeurs avaient voté pour les candidats de l’extrême gauche en tant que réponse alternative. Mais, ces organisations ont échoué à fournir une réponse et n’ont offert aucun moyen de progresser. Lors du second tour des élections, il y a cinq ans, Olivier Besancenot, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) appela à voter Chirac alors qu’Arlette Laguiller, la dirigeante de Lutte ouvrière (LO), déclarait que son parti était bien trop petit et insignifiant pour pouvoir influencer les développements politiques.
D’une certaine manière, les résultats des sondages de Bayrou demeurent extrêmement instables. Tout comme Sarkozy et Royal, il est un vétéran de la scène politique et n’a en essence rien de nouveau à offrir. Pour le moment, son avantage réside dans le fait qu’il est relativement peu connu et encore plus fade que Royal. C’est pourquoi il est en mesure de se présenter comme le candidat de la réconciliation politique, ce à quoi aspire un grand nombre d’électeurs issus de la classe moyenne et des couches académiques. Dans une société marquée par des antagonismes sociaux, de telles aspirations sont illusoires et, à un moment ou un autre, entreront en collision avec la réalité.
Le Parti socialiste en proie à la panique
Et pourtant, le succès de Bayrou dans les sondages a suffi à engendrer la panique au sein du Parti socialiste. Les électeurs socialistes traditionnels issus des milieux universitaires et de l’enseignement se rallient au candidat de l’UDF. A présent, le parti craint de ne pas atteindre le second tour, comme cela fut le cas en 2002. Le candidat de l’époque du PS, Lionel Jospin, avait subi une défaite contre le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen.
La réunion de lundi soir avait en grande partie pour but de regagner le terrain perdu parmi les intellectuels. Royal s’était minutieusement préparée. N’étaient admis qu’un millier d’invités et des représentants de la presse triés sur le volet. Il coûta à l’auteur de cet article beaucoup de patience et de persuasion pour convaincre les organisateurs de lui permettre d’entrer dans la salle.
Les chaises avaient été disposées en cercle autour du pupitre d’orateur : les blanches, tout à fait devant, réservées aux personnalités célèbres et influentes ; plus en arrière, les chaises marron pour les personnes moins connues. Les jeunes du parti occupaient les balcons et scandaient « Ségolène résidente » pour mettre l’ambiance.
La réaction fut cependant faible. Seules quelques célébrités du cinéma et de la télévision français firent leur apparition et, finalement, Royal prit place entre les actrices Jeanne Moreau et Emmanuelle Béart. Quelques acteurs moins connus et des personnalités de la télévision complétèrent le groupe et c’était déjà tout.
Michel Broué, mathématicien et fils de Pierre Broué, historien et biographe de Trotsky, prit la parole au nom de la « Science ». Il fulmina pendant un quart d’heure contre Sarkozy, puis durant un autre quart d’heure contre Bayrou. Enfin, pendant quelques secondes il fit l’éloge de Ségolène Royal, manifestement il ne trouva que très peu de choses positives à dire sur sa candidate favorite.
Dans une contribution plutôt embarrassante, le psychologue, Gérard Miller, loua le caractère féminin de la candidate qui, contrairement aux autres politiciens, n’était pas une « femme phallique ».
Royal plaça la promotion de l’éducation, de la culture et de la recherche au centre de son discours qui dura une heure. Elle ne fut pas avare en promesses, mais resta singulièrement vague quant aux détails. Elle ne mentionna ni chiffres ni les attaques dont l’éducation nationale fut la cible durant les années 1990 de la part d’un gouvernement mené par le PS et dans lequel elle avait été ministre.
L’ambiance changea au moment où Royal critiqua les propos nationalistes de son rival Sarkozy et qui avait récemment prôné la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale que Royal dénonça comme « amalgame insupportable » entre l’immigration et la menace de l’identité nationale.
Ensuite, elle commença par promouvoir sa propre version de nationalisme et d’identité nationale : « Avec moi, l’identité nationale ne disparaîtra pas dans la mondialisation ou dans le repli sur soi », promettait-elle en soulignant le rôle de la France comme un exemple pour le monde. Son seul désaccord avec Sarkozy était que l’identité nationale des citoyens ne devrait pas être définie en fonction du pays d’origine, mais « où ils veulent aller ensemble. »
Elle proclama que « La Nation ne distingue ni blancs, ni noirs, ni jaunes, ni catholiques, ni athées, ni juifs, ni musulmans. Tous nous sommes tous les citoyens de la République française à égalité de droits et de devoirs », dit-elle. Sur sa lancée, elle défendit une « immigration encadrée par des règles justes et respectées ». Les immigrés devront respecter les « lois et nous garantirons l’égalité de vos droits et de vos chances. »
L’ensemble de la rencontre exhalait un air de détachement et d’irréel. Les acclamations debout qu’elle reçut au début et à la fin avaient des allures de mise en scène et paraissaient artificielles. La réalité sociale, un chômage élevé, la pauvreté et les émeutes dans les banlieues, les suppressions d’emploi massives chez Airbus et chez d’autres grands groupes, ne firent pas leur entrée dans le meeting.
C’était une rencontre entre gens qui se sentent menacés par la réalité sociale et qui s’efforcent de fermer les yeux sur ce qui est en train de se passer. Voici les couches qui sont prêtes à soutenir Ségolène Royal. Parmi les vastes couches de la population, madame Royal est discréditée et bonne à être mise au rebut.
Article original anglais paru le 15 mars 2007
http://www.wsws.org/francais/News/2007/mars07/160307_ps.shtml
Messages
1. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 11:30
J’ai du mal à comprendre ce type d’article anti-Ségolène qui n’apporte rien et ne fait que rendre plus difficile le rassemblement au second tour à gauche. Pour le second tour, vous allez voter contre Ségolène pour Sarko, Bayrou ou Le Pen ? Non, vous resterez vraisemblablement à la maison sous prétexte que c’est tous les mêmes. C’est quand même un peu fort de café, vous ne trouvez pas ?
1. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 11:56
Je ne le vois pas comme un article anti-ségo mais comme une analyse de la chute du ps.
D’ailleur je fais parti de ceux qui quittent le navire (Un prof qui en a ras le bol, merci les 35h allègre et ségo).
2. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 12:13
Ce sont ce genre de réactions petites qui vont faire que le PS va s’effondrer.
3. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 12:17
ben figure toi que même si le direction du parti appelle au rassemblement au deuxième tour, une grosse parti des militants communistes iront voter blanc ... parce que même si ségo c’est pas tout à fait sarko (sur la forme parce que le fond ...) le PS semble définitivement vouloir changer d’orientation avec son appel du pied à bayrou. ça fait trop longtemps que le PS se croit tout puissant et considère sa gauche un méprit indescriptible ... Ce qui va se passer c’est que ségo va se faire bouffer, une nouvelle grande coalition centriste va se crérer sur les cendre du PS et ce sera bien fait pour cette drauche ...
4. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 12:53
Si le PS et SEGOLENE s’effondre il ne peuvent s’en prendre qu’ à eux même, il sont quand même responsable de leurs erreurs, un PARTI populaire (ou qui se présente comme tel) qui ne
tiens pas compte des semonces que le peuple de FRANCE lui a adressé (2002, le tce), au lieu
de jouer le jeux de son électorat ils et elle joue celui du MEDEF quel est cette politique qui
demande de donner a ceux qui n’ont rie
5. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 19:01
Je fais partie d’un monde salarié privilégié à 1200 euros qui n’a rien à attendre de positif des projets d’un PS et de sa candidate qui n’ont rien tiré de la leçon de 2002. Si on n’a plus le droit de le leur dire sous prétexte qu’ "Au secours la Droite revient !" , (slogan au passage cynique et manipulateur) on ne lutte plus et on se met la tête dans le sable . Avec des arguments de ce genre, c’est vers l’extrême droite qu’on plonge : rendez-vous compte de la Misère et du chômage que nous coûte leur putain de OUI. Une gauche combative ne peut lâcher sur une politique socio-libérale assumée et revendiquée haut et fort, au prétexte que la Droite risque de gagner.Nous ne sommes pas encore au second tour. JdesP
6. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 20:45
Ne jamais faire la politique du pire,donc j’irai voter au second tour pour faire barrage à la droite et à l’extréme droite.
Mais que l’on se comprene bien:il ne s’agit en aucun cas d’un soutien quelconque soutien au PS et à Ségo et il ne s’agit pas de nuances.
d’ailleurs le texte d’appel à voter au deuxiéme tour ne devrait comporter aucune références au PS et à Ségoléne.
Le mieux serait de voter MGB au 1er et 2eme,mais dans une France qui pue le pétainisme ça rique d’être dur.
Jean Claude des Landes
7. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 22:29
comme dirait Darwin le PS s’adapte à la situation, peut-êtreva vers sa gauche ?
ou vers son centre ?
mais alors qui il soutient ?
ou il meurt !?
eric 34
8. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 23:31
Salut Jean-Claude, j´etais en vacances a Taussat. oui ce n´est pas facile, alors moi je vote marie au 1 et je vote contre la droite au second cad = royal. MAIS A GAUCHE, cad sans le ps (qui lui est au centre). Si quelqu´un me dit que le ps est a gauche , meme si c´est marie buffet qui le dit : alors je dirai a marie " chere marie je t´achete une nouvelle paire de lunettes ; meme si c´est pas rembourse par la secu". IL EST VRAI QUE LA GAUCHE ; DOIT SE REUNIR DANS UN SEUL PARTI ; ET NOUS NE DEVONS FAIRE QUE 5 PARTIS DE GAUCHE AVEC LES 5 CONTINENTS (NOUS SOMMES EN 2007 ET INTERNET). NOUS AVONS AUSSI LE PROBLEME, que faire avec le Parti sans Sucre ; et la je crois qu´il y a une reflection profonde a faire, que fait-on avec un grand parti qui a beaucoup de militants et beaucoup de voix MAIS QUI POUR MA PART EST UN PARTI QUI NE SERT A RIEN ; SOIT ON EST DE DROITE SOIT ON EST DE GAUCHE IL N´Y A QUE SEGO ET BAYROU QUI PENSENT QU´IL Y A UN CENTRE , et moi je prefere avoir un vrai adversaire Nicolas, qu´un faut amie Segolene. (chacun son opinion) LE PS C´EST LA PHOTOCOPIE DE LA POLITIQUE DE L´UMP ; LA MEME CHOSE SOUS UN AUTRE NOM ; ALORS POURQUOI AVOIR LA COPIE SI ON PEUT AVOIR L´ORIGINAL ? Alors peut etre avec ce qui se passe ici en allemagne 1) reunir TOUTE la gauche (a gauche du ps) dans un seul parti, nous acceptons nos differences et combattons ensemble le capitalisme avec ; anarchistes communistes - socialistes - gauchistes - alter-mondiaux (encartes dans mon parti DIE LINKE = LA GAUCHE) ceux qui sont seulement contre le liberal-capitalisme - les ex ps et ex verts de gauche qui sont sortis de leur parti pour venir chez nous - les gens qui sortent de l´ump (ok ils ne sont pas beaucoup) car ils ne voient aucun espoir pour le futur de leurs enfants (et qui pensent que l´argent , le temps, le travail doivent etre partages ; le progres doit profiter a tous) SE RETROUVENT ENSEMBLE CONTRE LE PROJET D´AFAIBLIR LE CAPITALISME. Moi en tant que coco je dois accepter que quelqu´un qui etait il y a 2 ans a l´ump-allemande est aujourd´hui dans mon parti, c´est ca le pluralisme ; mon adversaire politique de hier est mon collegue-partenaire de parti aujourd´hui ; apporter des arguments afin que les partis liberaux quels qui soient pertent leurs militants et adherents en notre faveur. 2) Le projet qu´elle societe pour demain ? se fera avec la population. 3) si on veut , car le ps restera fort et la gauche (sera minoritaire dans les prochaines annees) ; alors la solution est de travailler avec le ps sous certaines conditions ; c´est pour cela que nous avons un projet en allemagne - s´il y a alliance dans une region entre gauche et ps ; alors le ps doit s´engager a respecter par exemple 4 POINTS qui nous sont importants, sinon on reste dans l´opposition (quelque soit le % que l´on a eu aux elections) et on ne peut travailler avec le ps. C´est a chaque pays de trouver ces solutions. Bien a Vous Jean-Francois
9. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 16 mars 2007, 23:36
Réveil camarade socialiste, Ségolène est en dessous de Jospin en 2002. Si Chevènement et Taubira avaient été candidats , elle serait autour de 16/17% !!! Les gars du MRC que je connais , militants du Non tirent des gueules de 2 mètres de long.Quand allez vous mesurer le marasme dans lequel vous plongez la gauche en général.
JP VEYTIZOUX
10. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 17 mars 2007, 00:59
Je partage ce commentaire. cela d’autant plus que cet article m’apparait très mesuré. Les faits sont les faits. Et les faits sont tétu !
Philippe TOULOUSE
11. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 17 mars 2007, 10:30
Au deuxième tour, je pense que je ne voterai pas pour Ségolène Royal même si on m’appelle à le faire. Est-ce que c’est pratiquer la politique du pire ? Peut-être mais je crois aussi que le pouvoir qui doit s’exercer doit être en conformité avec la réalité. Si le PS est incapable de venir chercher les électeurs de gauche au 2° tour, est-ce ma faute ? Je n’ai rien à attendre d’elle. On me dit : "sinon c’est Sarkozy, vote pour le moins pire !" Je vote par conviction. Je vote pour quelqu’un qui se donne la peine de me convaincre et qui fait quelques efforts.
Or S. Royal fait mine d’en faire mais quand elle annonce quelque chose c’est pour tout de suite tempérer ce qu’elle dit :"si c’est possible, si on peut..." Comment lui faire confiance ?
Et surtout comment endurer pendant 5 ans un pouvoir qui se prétendra à gauche et qui fera une politique de droite ? On se rend compte de cela au PS. Et au lieu de mettre leur programme en conformité avec des idées de gauche pour être en phase avec ce qu’il représente, il préfère se situer à droite sans le dire. D’où la montée de Bayrou...
CED
12. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 17 mars 2007, 13:26
Voila au deuxieme tour il ya aura un voleur qui aura comme programme réel de cambrioler ma cuisine,ma chambre,ma salle d’eau,mon salon,ma télé,ma voiture
Et il y aura une voleuse qui a comme programme de me voler la même chose moins la téle.
Je devrais donc d’apres certains voter pour la voleuse pour éviter le pire !!!!
Le pire c’est la SOUMSSION !!!!
L’ennemi c’est la,capitalisme dirigé par la droite ET le ps !!
un siecle qu’on se fait avoir avec le vote utile et l’évitement du pire !
Merci j’ai compris la leçon !
RED FOX
13. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 17 mars 2007, 18:52
camarades communistes, déçus du PS, altermondialistes, militants de la gauche populaire et antilibérale , votons MGB au premiers tour et cessons de servir le PS au deuxième tour .... il est temps de faire les comptes ... 20 ans de soumission dans lequel le PS, pourtant allié historique, a enfermer le PCF en le relègant à dans un rôle de "Réservoir de voix". Notre voix n’est pas enttendue faisont entendre notre colère et reconstruisont une gauche de combat et de responsabilité !!
14. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 18 mars 2007, 00:45
a bas le ps , miterrand voulait casser la gauche et le pc en 81, de sa tombe il n´a qu´a regarder on va casser le centre en 2007 Bien a Vous J-F
2. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 29 mars 2007, 00:48
Cet article est partisan et n’apporte rien de constructif ! tout comme l’UDF d’ailleurs. A propos l’UDF qui est un parti de droite et qui se déguise en socialiste quand çà l’arrange juste pour récupérer des voix !
Guillaume Amiens
3. Elections présidentielles en France : la panique s’empare du Parti socialiste, 12 avril 2007, 22:44
Bonsoir,je suis tombé par hasard sur ce site et j’y ai trouvé un commentaire bien senti concernant le parti socialiste et son égérie qui n’a à l’évidence que son sourire pour convaincre le peuple de voter pour elle .
Conseillée par de nombreux "guignols "elle évolue dans ses choix au gré des soubresauts de l’actualité
Au fait qui pourrait me donner l’adresse de celui qui lui injecté le l’acide hyaluronique aux pommettes ?