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Emmanuelli souhaite "un grand parti progressiste" de toute la gauche

Publie le lundi 30 avril 2007 par Open-Publishing
29 commentaires

de Octave Bonnaud

Henri Emmanuelli, figure de la gauche du PS, a appelé vendredi à "la création d’un grand parti progressiste" de toute la gauche, au moment où Ségolène Royal tente un rapprochement avec le centre pour gagner l’élection présidentielle le 6 mai.

Par cette annonce, l’ancien premier secrétaire du PS marque par avance sa défiance à l’égard de toute alliance politique et programmatique avec ce qu’il a toujours considéré, et beaucoup de socialistes avec lui, comme "une partie de la droite".

Selon le député des Landes, un mitterrandiste historique, ce nouveau parti présenté comme "un élargissement du socle politique et électoral" du PS, devrait réunir "les anti-libéraux" et "les réformistes de gauche". M. Emmanuelli prend au mot la candidate socialiste : "Ségolène Royal a raison de dire qu’il faut bouger". Mais pour lui, il ne s’agit pas de bouger vers le centre.

"La situation de la gauche appelle la création d’un grand parti progressiste. Il n’y a pas de raison de perpétuer des clivages largement artificiels entre les anti-libéraux et les réformistes de gauche", a affirmé à l’AFP M. Emmanuelli, qui reste bien sûr au PS.

Selon le secrétaire national Benoît Hamon, dirigeant comme M. Emmanuelli du courant Nouveau parti socialiste, "des contacts et un dialogue" sont en cours pour concrétiser ce projet, qui doit être "une priorité après le 2e tour". "Ils sont de toute façon constants" entre hommes et femmes de gauche, a-t-il ajouté.

Il a souligné que l’objectif était "de gagner au 2e tour et de préparer la majorité présidentielle, au service du pacte présidentiel" de Mme Royal. "Nous pensons que cette majorité exclut par nature la droite, quel que soit son visage, et l’UDF en est un", a affirmé l’eurodéputé.

De son côté, le fabiusien Claude Bartolone s’est dit "persuadé qu’au lendemain de la présidentielle, le PS aura un rôle extrêmement important pour rassembler tous ceux qui veulent d’une majorité de la gauche réformiste".

Laurent Fabius est un adversaire résolu d’une alliance avec l’UDF. Quant au premier secrétaire François Hollande, il a catégoriquement exclu "toute négociation" avec M. Bayrou.

La candidate du PS à l’élection présidentielle, Ségolène Royal, a relevé à plusieurs reprises ces derniers jours "des convergences" avec François Bayrou.

A nouveau jeudi soir, elle n’a pas écarté l’entrée de ministres UDF au gouvernement en cas d’accord sur son pacte présidentiel. Mme Royal doit débattre samedi avec M. Bayrou devant les caméras de télévision.

L’annonce par Mme Royal d’un éventuel gouvernement intégrant des centristes et d’une possible "réunion de travail" avec eux autour de son pacte avait provoqué mercredi matin des critiques à la réunion du secrétariat national du PS, par la voix des jospinistes Daniel Vaillant, Harlem Désir et Jean Glavany et de Claude Bartolone.

Le projet dévoilé par M. Emmanuelli bénéficie d’une conjoncture politique assez favorable. L’ensemble des candidats anti-libéraux ont en effet appelé, soit explicitement à voter pour la candidate PS, comme Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts) et Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) soit à "faire barrage" au candidat UMP, comme Olivier Besancenot (LCR) et José Bové.

http://www.marianne2007.info/Ivress...

Messages

  • si les anti liberaux ne se reunissent pas dans un parti a gauche du ps je ne voterais plus car ca ne sert a rien d’avoir 6 ou 7 candidadats qui tournent en moyenne a 2,5%

  • moi je souhaite un pôle antilibéral de gauche. Avec, dedans, tous les partis et courant qui se reconnaissent dans cette définition !

    CN46400

  • D’accord avec EMMANUELLI pour faire cause commune, mais à coté du PS. Nous ne pourons pas rassemblé les antilibéraux ou anticapitalistes, dans le PS, c’est imposible. Alors que des propositions ce fasse et nous vérons bien. Il faut de toutes façon mettre en place les choses avant les minicipales de 2008.

  • C’est ce qu’on appelle un "piège à con", son "pôle antilibéral" !

    Marc LCR

  • Encore et toujours cette désespérante logique de boutiquiers...

    il y a deux choses à faire :

     rénover la gauche, en faisant des anti libéraux autre chose q’une force de nuisance une fois tous les cinq ans au premier tour, dont les propositions ne sont jamais reprises, et dont le seul résultat tangible a été de faire chuter le candidat progresisste en 2002. (mis à part les satisfactions d’égo et le financement des partis, mais ça évidemment ça ne rentre pas en compte... à moins que je ne je me trompe ?)

     rénover les institutions en restaurant le role du parlement, et en installant la proportionnelle. La gauche de la gauche en a besoin, Bayrou en a besoin, mais d’abord et surtout la démocratie en a besoin. C’est une tâche républicaine. Refuser l’aide du centre pour la mener sous pretexte que c’est la droite, c’est aussi con que l’aurait été un refus des voix de droite au referendum de 2005

    La politique c’est pas fait pour se satisfaire des échecs du haut de ses certitudes.

    L’objectif c’est de faire avancer la société, de protéger ceux qui en prennent plein la gueule. Et pour y arriver on fait des compromis. Si on refuse ça, cela signifie que l’ordre des priorités est inversé.

    D’abord la boutique, après la société.

    • Mais ce n’est pas au fond une question de position sur un échiquier mais comme tu le dis toi même une position par rapport aux interets de la population.

      Les boutiquiers comme tu dis ont fermé leurs gueules des dizaines d’années a toujours bien voté pour les autres .... Avec le résultat que l’on sait.

      Les gouvernements de gauche ont affaibli les travailleurs et ont servi de tremplins pour des gouvernements de droite pour faire encore pire.

      Dans l’Union Européenne des mamours se font avec des droites sur des politiques ultra-liberales, + libérales encore que ne le sont les USA. Ce sont ces politiques au concret qui font mal aux populations et aux travailleurs...

      Je sais qu’il existe un grand sport en ce moment qui s’appelle la hola amnésique, où ce qui s’est passé juste quelques années avant est oublié parceque maintenant c’est "nouveau-nouveau"....

      N’est ce pas ? où on ré-écrit l’histoire, ainsi si Jospin a eu les joues fessées c’est la faute aux petits, ces gueux qui pointaient le doigt sur les dents carriées de la politique libérale de gauche et son immense cortège de privatisations, ces gueux pretendant defendre les travailleurs.... Faut-il rappeler à notre amnésique qu’il n’était pas nouveau en 2002 que des gens se présentent aux présidentielles sans être du PS, ce qui était nouveau c’est le désastre de la politique de Jospin, son ultra-libéralisme, les privatisations , la concurence sordide avec la droite et l’extreme droite sur le terrain de la sécurité, sa signature avec d’autres à Barcelone contre les travailleurs âgés d’Europe, etc...

      Ce sont les politiques de droite faites par la gauche qui affaiblissent au concret les travailleurs, ce sont ces politiques qui permettent l’arrivée de la droite, puis de la droite autoritaire...

      Ce démarquer de cela nécessite d’être audible , se taire comme l’opposition du PS l’a fait amène finalement de loin en loin à se taire sur beaucoup de choses.

      Des alliances ? Oui pourquoi pas, même sur la question de la liberté sur le net ça ne me gène pas de le faire avec tous ceux qui veulent (dont Bayrou si il est pour mener bataille pour ce type de libertés...).

      Mais, je préfère qu’on aille au fond et qu’on s’interroge sur le fait de l’affaiblissement de la gauche et pourquoi, alors que les travailleurs et les couches sociales qui leur sont proches sont très majoritaires dans la société, les salariés votent tant à droite et ne voient plus de différence réelle entre les différents bourgeois qui se présentent, repeints aux couleurs de la droite ou aux couleurs de la gauche ?

      Comme beaucoup, je voterai contre Sarko en votant Royal (et probablement plus de la moitié des gens ayant voté Royal au premier tour ne l’approuvaient pas), ça ne me fait pas trop rire d’en arriver à ce type de choix, mais....

      .... et ce vote n’a d’utilité que si on exprime de façon audible l’intérèt d’une réelle politique de gauche, donc l’inverse des politiques actuelles et passées du PS, sinon un de ces jours on trouvera président encore plus à droite que Sarkozy.

      Nous n’étions pas prêts lors de cette élection (comme aux législatives qui se dérouleront dans la foulée) pour peser réellement , dans les batailles sociales qui continueront de se mener après ce coupe-gorge électoral, les batailles politiques, je pense que l’alternative autogestionnaire saura trouver les chemins de se renaissance . Sous une forme ou sous une autre.

      Il y a quelque chose d’extraordinaire c’est que le bilan de la droite est réellement calamiteux et les gens ont voté à droite.

      Copas

  • FABIUS, MELANCHON, EMMANUELLI, MONTEBOURG etc, etc...Tous ces socialistes qui ont soutenu la candidature Ségolène veulent nous entraîner dans quel machin ? Ne soyons pas dupes d’une nouvelle opération politicienne.

    M.BEYER

    • Oui là je suis d’accord, faudra surement faire avec Emmanuelli vu le rôle qu’il a joué en 2005, mais surement pas faire avec lui sous sa direction sonr alliement du premier tour sans une once critique préalable est un scandale ;-)

    • C’est vrai que pour l’instant, ça fait un peu "machin fourre-tout" mais je me sens capable de travailler dans une fédération dont l’aile droite serait composée de l’aile gauche du PS.

      Pas de constituer un courant d’un parti mené par des DSK ou Royal.

      Il ne faut pas se leurrer, la création d’un "grand parti" ou d’une fédération implique que nous ne serons pas tous d’accord. Soit on est capables de l’accepter, y compris d’accepter d’y être minoritaires, soit on préfère "témoigner" tous les cinq ans.

      Je pense qu’entre le maintien de la boutique coûte que coûte et le ralliement contraint à un parti résignationniste il existe une voie étroite, mais vitale pour que nos idées aient encore droit de cité.
      Et c’est plus imortant que des postes de permanents d’un côté ou une pureté idéologique absolue de l’autre.

      Pierre

    • Avant d’aller proposer une alliance à la gauche d’H EMMANUELLI il importe de construire une gauche antilibérale unie. Une fois cela réalisé on pourra envisager une gauche plurielle offensive . Pour un pôle de gauche fort hégémonique on ne peut aller "à froid" se lier au PS . Il faut d’abord créer et renforcer l’unité de la gauche à la gauche du PS.
      Christian DELARUE

  • Le ver est dans le fruit et la frontière ne passe pas entre l’UDF et le PS mais à l’interieur de ce dernier parti. La faute essentielle à l’opposition du PS qui a été d’une immense lâcheté à la suite du referendum , en restant au PS puis en cautionnant la mascarade de la mayonnaise Royal.

    Ils avaient une occasion unique d’aider en France et en Europe a une recomposition politique vigoureuse qui donne un nouvel espoir aux travailleurs et à la population.

    Rien n’est trop tard même si c’est un peu plus difficile maintenant . Mais avec un petit peu de courage ce n’est pas le bout du monde.....

    Copas

    • Sur les 12 millions d’électeurs de gauche qui ont, le 29 mai, voté pour l’alignement par le haut, 7 ou 8 ont voté pour l’alignement par le bas dimanche dernier !

      A qui la faute ?

      A ceux, PC, LO, LCR, PRS, Alter....., qui ont été incapables de dépasser les intérêts de boutique pour réaliser l’unité antilibérale qu’au moins 8 millions de Nonistes du 29 mai attendaient !

      Si 2 ou 300 pesonalités antilibérales, adoubées par tous, s’étaient réunient en conclave, on aurait bien fini par voir une fumée blanche sortir. Et alors, gare à ceux qui ne se seraient pas inclinés.

      C’est ce "comité" que j’appelle de mes voeux, et pas une quelconque fusion de tous dans un magma informe. Et laissons à Dieu, c’est à dire le prolétariat, le soin de reconnaitre les meilleurs !

      CN46400

    • Que se serait-il passé si le PS avait explosé en 2005 ?? Sarkozy aurait peut-être été élu dès le premier tour de la présientielle de 2007 ou peut-être aurions-nous un duel Sarkozy/Bayrou ....

      Même si Royal ne semble pas la panacée pour les électeurs de gauche, sa présence au second tour donne encore à espérer concernant l’écoute et le dialogue ... et les mêmes vertus seront probablement mises en avant si elle est élue !!

      Faisons d’abord élire Ségolène Royal ; élisons des députés de gauche en suivant et ensuite réfléchissons à un parti capable de peser à gauche toute !!!

    • Oui COPAS la gauche au sein du PS avait une occasion en or de quitter un PS socialibéral mais pour un grand nombre ils ont préféré rester. Il faut dire que ceux qui sont restés ont déjà "avalés des couleuvres" car les occasions n’ont pas manqué de partir plus tôt !

      En fait, svt ils tiennent un double langage, un coup à gauche, plus que certains du PC parfois (sur la régie municipale de l’eau notamment) un coup en défense du PS et de sa direction.

      Christian Delarue

    • tant que dans le langage on n’est pas clair ,on n’obtient pas d’alliance :
      la preuve à vouloir à toute force garder l’expression "anti libérale" qui est un
      fourre tout dans lequel on se noie il n’y pas eu de rassemblement des collectifs ;
      rassemblons les forces anticapitalistes et marxistes et là un front uni deviendra possible
      mais à ne pas assumer les mots on perd son âme et ainsi le rassemblement
      ne se fait pas et qui tire ses marrons de ces mots troubles ?
      de ces "anti" dont on ne sait si ils sont antisystème ou anticapitalistes
      ou antisocialistes ou anticommunistes ou ou...
      djo68

    • Je cautionne totalement le commentaire de COPAS que je reproduis in-extenso :

      "30 avril 2007 - 14h43 - Posté par 88.***.92.***

      Le ver est dans le fruit et la frontière ne passe pas entre l’UDF et le PS mais à l’interieur de ce dernier parti. La faute essentielle [revient] à l’opposition du PS qui a été d’une immense lâcheté à la suite du referendum, en restant au PS... puis en cautionnant "la mascarade de la mayonnaise Royal-e"

      Ils avaient une occasion unique d’aider en France et en Europe a une recomposition politique vigoureuse qui donne un nouvel espoir aux travailleurs et à la population.

      Rien n’est [jamais] trop tard... même si c’est un peu plus difficile maintenant.

      Mais avec un petit peu de courage ce n’est pas le bout du monde...

      COPAS"

       Á simplement relire ce commentaire, beaucoup de lecteurs vont percevoir que ce *morceau de
      Réel* que Copas montre bien... est tout, sauf de la propagande,

      Cette *Vérité* -donc- ouvre des perspectives qui, á leur tour, peuvent devenir"... *Forces matérielle* [pour reprendre la formule de Marx].

       Qui, parmi les plus progressistes, pourrait empêcher -á partir de *tout de suite*- de *faire*, de cette *urgente nécessité* la *priorité essentielle* de nos dires et de nos faires !??La construction d’un PARTI ANTICAPITALISTE INTERNATIONALISTE RÉVOLUTIONNAIRE [un *P.A.I.R*... oui... qui serait : *NOUS TOUS RASSEMBLÉS-CRITIQUES INSTRUITS-INFORMÉS-ET-VIGILANTS*
      Ce PAIR AURAIT UN PROGRAMME ISSU DE SON PROPRE NOM.

      Alors... *camarades des vieilles batailles*... Quand est-ce qu’on commence !!?

       Mais... cette fois... avec dans la conscience de beaux sourires *lucides* ! ;-)

      RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

    • Dés le lendemain du NON la gauche du PS a jeté les armes, alors qu’à ce moment la direction du PS, les éléphants et éléphantes, était huée de partout (ce qui explique en grande partie d’ailleurs, que, malgrè un bilan désastreux, la droite soit très majoritaire éléctoralement ).

      Je suis de ceux qui pensent que les desaccords existants entre PC, LCR, etc et d’autres se situaient sur des questions sérieuses... Et je crois que nous avons eu une partie des réponses : Il eut fallu une candidature unitaire mais de rupture (hi hi) et d’indépendance très claire vis à vis des questions d’alliances politiques avec le PS.

      Une rupture dans le PS aurait posé les questions différemment et mis en faiblesse le PS "officiel", c’est à dire le quarteron d’ultra-liberaux qui le dirigent réellement, qui ne se distingue de la droite que par des aspects tactiques.

      Et aurait posé complètement différemment la question de la recomposition à gauche.

      Il faudra faire sans, et reprendre les discussions là où elles sont restées du PC à la LCR, de LO aux alternatifs.... Nous n’étions pas prêts et nous ne le serons pas pour les législatives suivantes où la gauche indépendante va se faire écraser sauf à se soumettre à la gauche ultra-libérale.

      Il faut donc travailler à plus long terme....

      Copas

  • Emmanuelli et Fabius anticipent un échec de Ségolène Royal. Ils savent à 90% que c’est ce qui va se produire, malgré le ralliement sans conditions de ceux que l’on situe à la gauche du PS.

    Ce qu’il faut noter c’est que l’idée de l’opposition au système ultralibéral (je vois ici que beaucoup de gens ne comprennent pas que l’Ultralibéralisme est la forme majeure que prend actuellement le capitalisme en Europe) est forte. Bien au-delà du score électoral de formations qui ont envoyé des rafales de mitraillette contre leur camp.

    Il y a bien un moment ou toute cette mouvance devra s’unir sans exclusive

    Jean-Marie Berniolles

  • Il faut mettre de toute façon une nouvelle structure en place, avec tout ceux qui voudrons travailler ensemble. Ce n’est pas de ce mettre derrière une structure déjà existante, c’est crée un nouveau mouvement. Je propose même "Alliance de Gauche", AG cela passe partout, comme cela ça fera parler notre camarade LCR, qui ne voie que le coté pessimiste, avant même que nous aillons posée les bases.

  • Ce qui m’interesse c’est un contenu politique. Un parti proressiste ? Pourquoi pas, s’il est porteur d’un changement de société en rupture avec le capitalisme. Malheureusement je n’y crois pas.

    Je suis pour un rassemblement des anti libéraux avec des partis, des associations et des citoyens, se retrouvant sur un projet de société.

    Je ne crois pas en des partis qui naissent au grés du vent, encore moins quand il prend ses racines dans la social démocratie.

    Le parti socialiste a tiré un trait sur le changement de société, tout au moins ses dirigeants. Et dimanche je ne voterai pas pour S Royal, mais contre N Sarkozy. Et le lendemain je continuerai à mobiliser les salariés.

    J Cl de Marseille

  • Avant de se positionner en leader, d’un machin, il faudrait d’abord savoir quels sont les clivages, les divergences et les convergences entre tous. Pour le faire il faut que chacun se mette en représentation, en créant des espaces publics citoyens pour permettre le dialogue, le débat, la confrontation pour que l’ensemble de la gauche Antilibérale y voit plus clair.

    Nous sommes en pleine recomposition de l’espace politique. Mais attention AU "Il faut tout changer pour que rien ne change", On nous a fait le coup tellement souvent.

    Étudions, analysons d’abord les raisons de l’échec des collectifs : Tant qu’on travaillait sur des textes avec la méthode consensuelle on arrivait à se mettre d’accord et puis dès qu’on est arrivé à la désignation d’un candidat c’était "Tous contre Marie-George" dans une cacophonie où on a exclu même la démocratique, ça c’est très grave, et on sait très bien pourquoi. Commençons donc par mettre les cartes sur table avant de commencer si l’on veut réussir. N’excluons personne, mais soyons tous lucides, il nous faut inventer une nouvelle forme de démocratie citoyenne. Il faut que tout le monde reconnaisse l’utilité et l’efficacité des organisations politiques, on ne peut pas faire sans elles. Les positionnements des groupuscules sont un frein, ils ne faut pas les exclues, mais il faut leur donner la place en fonction de ce qu’elles apportent ni plus ni moins.

    Par contre si les élus venant du PS veulent se retrouver dans le groupe "Communistes Républicains et Antilibéraux" Ce serait un excellent début d’un travail collectif il n’y aurait aucunes difficultés particulières puisque les élus de ce groupe fonctionnent en toute liberté.

    Aline

    • 100% d’accord, les partis doivent rester l’élément essentiel du mouvement antilibéral. C’est eux qui fournissent, en plus de leurs idées et de leur pratique politique, l’intendance.

      Le mouvement antilibéral n’est pas un parti de plus, c’est une fédération de partis libres et majeurs qui ont délégué une partie de leurs pouvoirs (ex : désignation d’un candidat à la présidentielle) à une structure qu’ils reconnaissent en y adhérant.

      Tout est sur la table, les électeurs tranchent, Ca n’a que peu à voir avec la proposition de Emmanuelli.

      Dans cadre, le PC doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, le défenseur de ceux qui ont besoin de travailler pour vivre : le prolétariat dont le "mouvement est le mouvement spontané de l’immense majorité au profit de l’immense majorité" (le manifeste)

      Clairement anticapitaliste le Pcf es naturellement antilibéral !

      CN46400

    • JE POSE UNE QUESTION A TOUS CEUX QUI CULTIVENT NOS DIFERENCES.

      A PART LES COMMUNISTES QUI D AUTRE A MIS A MAL LE CAPITALISME DANS LE MONDE ?

      SI CES ESSAIS N ONT PAS ETES COURONNES DE SUCCES COMME ON L AURAIT VOULU
      NOUS POUVONS AUJOURD HUI ANALYSER LES ERREURS ET ALLER DE L AVANT.

      IL EXISTE ENCORE DANS CE MONDE QUELQUES PAYS QUI SE REFERENT AU COMMUNISME.

      DANS VOS REFLEXIONS N OUBLIEZ PAS LE ROLE MAJEUR QUE LES PAYS COMMUNISTES ONT ASSUME POUR LA DECOLONISATION GRACE A UN APPUI MATERIEL ET FINANCIER CONSEQUENT (QUI A MIS A MAL L ECONOMIE DE CES PAYS SOCIALISTES).

      SUITE A LA DISPARITION DE L URSS, UN GRAND NOMBRE DE CES PAYS ONT ETE DESTABILISES. ON ASSISTE AUJOURD HUI A TRAVERS DES CHEFS D ETATS QUI EN REALITE NE SONT QUE DES CHEFS D ENTREPRISE A LA BOTTE DU CAPITALISME, A UNE COLONISATION ECONOMIQUE ENCORE PLUS OUTRANCIERE POUR CES PEUPLES QUE PAR LES ARMES ( DU FAIT QU ILS N ONT PAS A ENTRETENIR LE COMPTOIR ).

      C EST POUR LIBERER TOUS LES PEUPLES DU MONDE QUI VIVAIENT SOUS LA JOUGUE DU
      CAPITALISME QUE NOUS AVONS CREE DANS CHAQUE PAYS UN PARTI QUI SE REFERAIT AU
      COMMUNISME.

      CET OUTIL EST MIS AU SERVICE DU MONDE DU TRAVAIL, A VOUS DE LE FAIRE VIVRE.

      DANS LE PCF NOUS SOMMES TOUS DIFFERENTS COMME LES CINQ DOIGTS D UNE MAIN. CE QUI
      NOUS RASSEMBLE, C EST NOTRE UTOPIE, CREER CE MONDE NOUVEAU, POUR METTRE FIN A L
      EXPLOITATION DE L HOMME PAR L HOMME, ET SAISIR L AVENIR AVEC NOS DOIGTS SI
      DIFFERENTS.

      LE CAPITALISME N EST PAS L AVENIR DE L HOMME, IL PORTE EN LUI SA DESTRUCTION.

      EMMANUELLI CONNAIT BIEN L HISTOIRE DU PCF ET CELLE DE LA SFIO ET AUJOURD HUI CELLE DU PS.

      S IL VEUX VENIR CHANTER L INTERNATIONALE AVEC NOUS ET ALLER DE L AVANT, IL SERA LE BIENVENU, LES AUTRES AUSSI.

      FELIX

    • Bien sûr que les communistes ont déblayé et défriché beaucoup de terrain. Il ont même essayé des chemins de traverse qui se sont révélé être des impasses. Et c’est vrai que d’entendre certaines critiques de ceux qui n’ont jamais mis les mains dans l’huile peut énerver !

      Mais, sur cette planète, et en France même, il n’y a jamais eu tant d’individus qui doivent, pour vivre, vendre leur force de travail, c’est des prolétaires. Il faut s’unir, et puisqu’un parti unique est impossible, avant d’en inventer un de plus, fédérons ceux qui existent !

      "Prolétaires de tous les partis unissez-vous"

      CN46400

  • ET EN ATTENDANT...

    ... il reste bien tranquille et sage dans son parti soc-libéral...
    Cherchez l’erreur ? Mais y a-t-il une erreur ?

    NOSE