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Emparez vous de l’histoire de Guy pour la lire le 22 octobre de cette funeste année. (videos)

Publie le jeudi 18 octobre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

Lundi 22 octobre : Rassemblement au Métro Guy Moquet à 12h.
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de Maurice Ulrich

Vous pouvez haîr le communisme, vous ne pouvez pas ne pas admirer ces hommes. (Louis Aragon)

Journal l’Humanité Rubrique Politique
Article paru dans l’édition du 24 mai 2007.
Spécial Guy Môquet

La Maison de Guy MOQUET

Il s’appelait Guy Môquet, il avait 17 ans

Emprisonné pour avoir diffusé les idées communistes, fils du député communiste Prosper Môquet, il fit partie des otages choisis par le ministre de l’Intérieur de Pétain,Pierre Pucheu, et fusillés par les nazis à Châteaubriant.

Guy MOQUET

La station Guy-Môquet est sur la ligne 13 du métro, celle qui va à Saint-Denis et au siège du journal. Sur l’un des quais il y a une sorte de petite cabane vitrée. Dedans, la photo de Guy Môquet, celle de ses parents et la lettre. Cette lettre-là. Combien de gens, se disait-on souvent, passeront sans la voir, sans la lire. Combien de jeunes gens, filles et garçons, ne sauront même pas qu’il avait leur âge quand il a été fusillé par les nazis, à Châteaubriant, près de Nantes, le 22 octobre 1941, dans la carrière de la Sablière.

Cette vidéo a été réalisée par des élèves du lycée Jean Durand de Castelnaudary (site web : www.lycee-jeandurand.com ) dans le cadre de la journée sur la Résistance du 22 octobre 2007 organisée dans les collèges et lycées.


Guy Môquet Lycée Jean Durand 1ère partie




Guy Môquet Lycée Jean Durand 2nde partie

Pourquoi faut-il maintenant que revienne avec insistance ce vers de Rimbaud : « On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. » Guy Môquet habitait avec sa mère à deux rues de la station. Rue Baron, dans ce 17e arrondissement dont son père était le député.

1936. Il a douze ans. Prosper Môquet est cheminot, militant syndical.

C’est le candidat du Parti communiste. Au second tour, il est élu député des Épinettes. Quelque temps après, on va danser dans les usines occupées.

Des millions de salariés sont en grève. Jusqu’aux femmes de chambre dans les beaux hôtels de Paris. C’est le Front populaire et la vie est à eux.

On imagine sans mal de quoi l’on peut parler dans la famille Môquet, chez les amis, les voisins. Le tout jeune homme est fier de son père. Torturé après son arrestation, à peine trois ans plus tard, il aurait répondu à ceux qui l’interrogent, les policiers français qui lui demandent les noms des amis de son père : « Ce sont tous les braves gens qui l’ont élu en 1936. » La réponse à de l’allure. Guy Môquet aime les belles phrases et s’essaye, maladroitement il faut bien le dire, à la poésie. C’est en alexandrins qu’il écrira au président Édouard Herriot pour demander la libération de son père :

« Monsieur le Président, je suis l’un des enfants d’un de ces députés qui sont tous en prison, aujourd’hui enfermés »...

Car les vociférations de Hitler sont devenues des actes. Les prières d’une partie de la grande bourgeoisie : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire » vont bientôt être exaucées. La signature du pacte germano-soviétique va lui donner le prétexte qu’elle attend pour interdire le Parti communiste, interdire l’Humanité. Dès le 4 septembre 1939, des peines de prison de trois à quinze mois vont punir les militants communistes qui distribuent l’Huma devenue clandestine ou des tracts. Le 10 octobre 1939, Prosper Môquet, qui est venu voir sa femme et ses enfants en Normandie où ils se sont réfugiés, est arrêté. Il sera incarcéré avec les autres députés communistes qui n’ont rien renié ou abjuré au bagne de Maison-Carrée, en Algérie. En mars 1940, plus de trois mille militants communistes et syndicalistes sont emprisonnés. C’est le temps de la haine.

Un journal, Gringoire, demande : « Le poteau pour les traîtres communistes. » Le 4 avril, le décret Sérol, du nom du ministre socialiste qui le signe, instaure même la possibilité de la peine de mort pour propagande communiste.

Guy a réagi avec panache, ce qui semble être son caractère, à l’arrestation de son père. Avec le sens du devoir aussi peut-être, le sentiment de devenir un homme, sans doute. Il quitte sa mère et revient à Paris : « Papa est arrêté, dit-il, je dois le remplacer. » Dans le 17e arrondissement, il organise les Jeunesses communistes clandestines. À vélo, ils lancent des tracts à la volée. Ils inscrivent la nuit sur les murs :

« Libérez les emprisonnés ». Guy rend compte à la direction du mouvement de l’activité de son secteur : « Tous les soirs en moyenne, trois à quatre cents papillons sont collés, les inscriptions à la craie sont en nombre indéfini. » Et un peu plus loin : « Trois de nos meilleurs camarades se sont fait arrêter et sont maintenant à la Santé, ce sont Planquet, Simon et Bersilli. » Le 13 octobre de cette année 1940, c’est son tour, gare de l’Est. La France, depuis le mois de mai, est occupée par les nazis. La police française, aux ordres désormais du gouvernement de collaboration de Vichy et de Pétain, arrête les communistes français. Guy

Môquet est interné à la Santé, puis à Fresnes. Jugé en janvier 1941, il est théoriquement acquitté, sans doute en raison de son âge, mais pratiquement maintenu en détention à Clairvaux, d’abord, puis au camp de Châteaubriant, dans la région de Nantes.

Le 21 août 1941, au métro Barbès-Rochechouart, celui qui deviendra le Colonel Fabien a tiré sur un officier allemand. C’est le premier acte en France de résistance armée. Le 20 octobre à Nantes, le lieutenant-colonel Holtz, commandant de la place, est abattu. À Paris, le général Stülpnagel ordonne de fusiller cinquante otages. Ce n’est pas la première fois que les nazis exécutent des patriotes. À Rouen, en juillet 1940, Étienne Achavanne a été exécuté après un sabotage. Le 23 décembre 1940, Jacques Bonsergent, dont une station de métro porte aussi le nom, est également exécuté.

Mais il s’agit maintenant de représailles de masse. De masse, mais pas aveugles.

Le 21 octobre, le chef du bureau du sous-préfet de Châteaubriant part pour Paris avec un dossier de 200 noms. Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur de Pétain, va choisir 27 noms. Les autres seront choisis dans d’autres lieux de détention.

Mais qui est Pierre Pucheu ? Administrateur des fonderies de Pont-à-Mousson, des aciéries de Micheville, fondateur du Cartel international de l’acier, il est l’un des plus éminents représentants de ce qu’on appelait alors le Comité des forges et de cette bourgeoisie qui, après le triomphe de Hitler, entend prendre sa revanche sur le Front populaire. Pucheu, donc, choisit. Politiquement.

Charles Michels, secrétaire général des cuirs et peaux CGT ; Jean-Pierre Timbaud, dirigeant de la métallurgie CGT ; Jean Poulmarch, dirigeant du syndicat des produits chimiques CGT ; Jules Vercruysses, dirigeant du textile CGT ; Désiré Granet, dirigeant du papier-carton CGT ; Jean Grandel, secrétaire de la fédération postale CGT... Les autres sont professeurs, étudiants, ouvriers. Presque tous sont communistes et nombre d’entre eux sont des élus. Charles Michels est député de Paris, Granet est adjoint à Vitry, Grandel est maire de Gennevilliers.

Guy Môquet, dix-sept ans, est le fils du député communiste de Paris Prosper Môquet. Pucheu choisit.

Louis Aragon a raconté les dernières heures des otages. Guy a écrit sur les planches de son baraquement : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les vingt-sept qui allons mourir. »

Quelques jours après, une lettre que lui adressée son père depuis le bagne d’Algérie lui revient. Elle porte simplement le cachet : « Retour à l’envoyeur ». Après guerre, la valise en carton bouilli de Guy reviendra à sa mère. Une chemise, un pull, une casquette à chevrons, une autre en toile. La valise est fermée par un bout de ficelle.

Le 22 octobre dans la carrière de la Sablière, il faisait beau à n’y pas croire. À quoi Guy pensait-il avant de s’évanouir ? Au ciel bleu, à ses parents, à Odette, rencontrée au camp et au baiser d’amour qu’elle lui avait promis ? Lui qui aimait la poésie, connaissait-il les vers de Rimbaud ?

« Vous êtes amoureux, loué jusqu’au mois d’août
Vous êtes amoureux, vos sonnets la font rire
Tous vos amis s’en vont, vous êtes mauvais goût
Puis l’adorée un soir a daigné vous écrire !
Ce soir-là... vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade. »

Messages

  • cette histoire est touchante guy moquet ne meritait pas sa !!!
    mais cela ne pu etre empecher
    merci a tous davoir ecrit cette histoire cela fait souvenir au gens l’histoire de guy moquet

  • Cher Camarade,

    Ton texte sans faille est à l’aune de nos convictions communes. Je t’en remercie au nom de tous les nôtres, et des autres qui souhaitent l’entendre, avec la plus grande sincérité. Je t’interrogerai pourtant sur la juste envolée de Marie-George au Zénith, avec les Jeunes Communistes réunis là : "J’interdis, j’interdis...", et ce revirement inattendu, quatre mois plus tard. Mais pourquoi donc ? Puisse ton expérience nous éclairer !

    J’ajouterai que cet événement me renvoie inéluctablement au vote des pouvoirs spéciaux en 1958, et dont les "éclaircissements" que m’a donné le respecté Henri Alleg ne m’ont jamais convaincu.

    Cher Camarade, je ne souhaite pas réouvrir tous les placards, mais je te dis publiquement que je suis fort embarrassé, et que je ne dois pas être le seul.

    Salutations Communistes,
    Jacques Monge
    jacques.monge-1917@hotmail.fr

    • Les pouvoirs spéciaux c’est en 1956 pas en 58.

      Quant au reste cela coule de source quand on veut réfléchir.

      La déclaration de MGB c’est pendant la campagne électorale.

      Sarkosy élu,il impose la lecture de la lettre dans les écoles.

      On fait quoi ?on le laisse récupérer en continuant de dire "on vous interdit"ce qui est ridicule,ou on s’empare des choses pour les remettre à l’endroit ?

      On les remet à l’endroit,autant que faire se peut,et on essaie de contrer les désirs du naboléon.

      Mais j’ai dit quand on veut réfléchir et c’est pas à la portée de tout le monde !

      Jean Claude Goujat

      PCF Landes

    • Hé bien ! Quel style... En tout cas, le 1958 au lieu de 1956, vous permets d’éluder la vraie question de ce vote des pouvoirs spéciaux (je vous rappelle que c’était au retour de la délégation du Parti au XX° Congrès du PCUS qui avait adopté, entre autres, la ligne dite de la "coexistence pacifique"). Bref.

      Quant à votre qualification de "ridicule" de persister à dire "on vous interdit", ou de refuser de lire la lettre de Guy Môquet, ne la trouvez-vous pas quelque peu imprudente au regard de la levée de boucliers contre cette "première décision" du Président ?

      Et puisque vous, vous réfléchissez, voudriez-vous éclairer ma lanterne sur le fait que votre Parti persiste à faire figurer la "Dernière pensée" au bas de la lettre de Guy Môquet à sa famille, alors qu’elle n’y figure pas ? Ce serait sympa de votre part.

      Salutations Communistes.
      Jacques Monge

    • Remettre les choses dans leur époque même si elle est récente Jacques,même si ça déplait.

      Au moment ou nous prenons la déçision de remettre les choses à l’endroit en juillet,le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y a pas l’ombre de la queue d’une mobilisation quelconque ni d’une queconque contestation.Celle çi ne date que de quelques jours et encore elle est trés minoritaire.

      Il faut arrêter de se regarder le nombril en pensant que ce qui ce passe sur ce site ou dans certains endroits est général.Dans mon secteur aucun prof n’a élévé la moindre objection mis a part les ....communistes.

      Et je pense,c’est personnel,que la polémique ne vient pas sur le texte,ou sur la déçision de lire cette lettre,la discussion se résume à ceci:tous sauf la lettre d’un COMMUNISTE.

      Il n’y aurait eu aucune polémique si Guy Môquet n’avait pas été communiste.Pour beaucoup l’anticommunisme est une seconde nature.

      Quand aux pouvoirs spéciaux en 1956,ayant moi même du mal à comprendre j’ai du mal a expliquer.

      Guy Mollet s’était fait élire sur la base d’un programme "paix en Algérie" le PCF a pensé qu’én lui votant les pouvoirs spéciaux il mettrait fin à la guerre.Il est évident que Mollet s’en est servi pour tout autre chose...et c’est tout ce que j’ai pu en comprendre.

      Jean Claude Goujat

      PCF Landes

    • La dernière pensée en question ne figure pas sur la dernière lettre mais sur les planches des baraques qui seront sortie du camps (voir F Grenier "ceux de châteaubriant" ou P.L. Basse : "Guy Môquet ; une enfance fusillée").
      le texte exact est : "les copains qui restez, soyez dignes des nous les 27 qui vont mourir"
      Pourquoi a-t-il été joint à la lettre ?
      Il s’agit là encore d’un débat autour des moyens de communication de l’époque pas de scanner ni de photocopieurs, la presse bâillonnée, la radio peu répandue et aux ordres. Pour faire circuler l’info on copie (la transcription de la lettre à l’encre à partir de l’original au crayon), on rassemble les textes pour donner de la force et faire connaître.
      C’est dès le 23 octobre que l’imagerie populaire, sans aucune connotation péjorative, construit ce qu’on peut appeler une instrumentalisation positive (rappelons-nous du contexte et de la barbarie régnante ) en s’emparant de l’image du gamin de 17 ans fusillé sur ordre de Pucheu. Sa personnalité, ses engagements sont immédiatement connus.
      Les radio du monde entiers s’en rempareront jusqu’à Roosevelt (les États Unis ne sont pas encore en guerre ) qui dénoncera au nom du gouvernement des USA les fusillades du 21 octobre.
      DeGaulle appelle sur la BBC à une grève symbolique )à Midi , une messe est dite à Londres en présence de A Eden (secrétaire du foreing office et antimunichois notoire)à la mémoire des fusillés.
      La teneur de la lettre dont la copie circule ainsi que les volonté des suppliciés sur les planches vont connaître un cheminement que rien n’arrêtera.
      Voila le pourquoi de la jonction de cette dernière phrases avec la lettre.
      Allez au musée de la carrière à Chateaubriant, venez aussi à Champigny (jusqu’au 16 mars), toutes ces pièces originales sont présentées.

    • de GH
      excusez l’absence de signature et le manque de relecture qui a laissé des phôtes peu élégantes dans le corps du message sinon je ne retire rien des idées et de la forme.

  • j’avoue, je connaissait le nom de Guy Moquet mais pas son histoire.
    c’est une belle preuve de courage et de defense de ses convictions pour une jeue homme de 17 ans qui ne meritait pas de mourir.
    Il nous montre bien qu’on peut defendre ses idées a tout age.
    Il n’est pas mort pour rien et nous as laissé une belle phrase sur ce mur dans ce camp.

    anne-laure

  • Le sacrifice du jeune Guy Môquet doit rentrer dans l’histoire.

    Cette lettre doit effectivement être lue dans les écoles afin de permettre aux jeunes d’aujourd’hui et de demain de comprendre le sacrifice d’un jeune, pour défendre la liberté , la république et la nation.

    Que dirait Guy Môquet aujourd’hui de cette jeunesse souvent indifférente et dont l’esprit est souvent "embrumé" par l’opulence et les excès de notre société toujours plus individualiste.

    Que dirait Guy Môquet et ses camarades de souffrance de la réaction de certain syndicat "refusant de lire sa lettre" sous des prétextes qui cachent une réaction politique mal venue.
    Je le dis clairement, rien pour moi ne justifie la réaction de certain professseurs. Bien au contraire le sacrifice de ce jeune et de ses camarades devrait être un exemple cité dans les collèges pour donner à la jeunesse d’aujourd’hui et de demain des repères afin de mieux comprendre l’esprit du sacrifice pour la nation, la république et la liberté.
    Oui,bien des jeunes pendant cette époque, au delà de toute sensibilité politique, ont combattu ensemble pour sauver et rendre la liberté à notre Pays .
    Quand serait t-il aujourd’hui, si demain dans d’autres circonstances il y aurait danger pour notre démocratie ?
    Personne raisonnablement ne peut répondre à cette question !
    Ce qui est certain, c’est que la société individualiste d’aujourd’hui aurait du mal à redonner un sens aux sacrifices pour la Nation et la république.
    Il est d’autant plus indispensable, contrairement à ce que disent certain syndicats, que des exemples concrêts soient cités dans nos collèges pour rappeler notre histoire et ainsi réveiller notre sens du bien commun et notre volonté de défense de la nation et de la république .

    Trop longtemps, les références à la nation ont été prises pour des références nationalistes et sectaires.
    Le Président de la république a eu raison de demander que soit lue cette lettre dans nos écoles républicaines, n’en déplaise aux sectaires de tous bords !
    Et que ce sacrifice puisse donner aux nouvelles générations l’envie de militer et défendre la république et la nation au delà de nos diverses sensibilités

    Gilles Boulin
    Lamballe 22400

  • La dérobade.

    Ce que je sais, ce soir samedi 20, c’est que le Président en exercice a RENONCé à se rendre Lundi matin au Lycée Carnot. Grâce à la persévérance, depuis une quinzaine, des "élèves et anciens élèves de Carnot" [rose_et_reseda@hotmail.fr], soutenus "mordicus" par les Professeurs du Lycée-Collège, au cours de leur AG de cette semaine.

    Foin des "analyses" "historiques" : sommes-nous EN RéSISTANCE, ou NON ? Quelle bonne âme se dévouera pour tenter d’analyser cette approche récente du Président vers la Secrétaire nationale du PCF, afin d’exercer une lecture commune de "LA" lettre ? Qu’elle a, bien entendu, refusée. Mais pourquoi se l’est-il permis ? Ne serait-ce pas à cause du Communiqué de Mme Buffet indiquant, dès le 16 mai, que le message du Président à la Cascade était "un message fort", relayé dès le 18 dans l’édito de l’Huma : "cette 1ère décision [...] est bien choisie" ?

    Je précise maintenant que je n’ai aucun "compte" à régler avec le PCF. C’est fait depuis 1968-1969, un sacré bail. Force m’est faite, tout de même, de constater que sur l’ "Affaire de la Lettre", le flou et le vague restent encore, hélas, de mise. Les "Gardiens du Temple", je veux dire : l’Amicale de Châteaubriant, n’est-elle pas encore capable, sur son Site fort documenté, d’accoler la "Dernière pensée" de Guy à sa lettre intime à sa famille, tout en expliquant, sur une autre page, qu’il s’agit d’une inscription ultime sur une planche du baraquement 6 ? Hé bien, si.

    Cette "admirable" confusion n’a servi, jusqu’à présent, qu’une des pires Réactions que notre nation ait connue depuis l’Etat français du Maréchal Pétain. Jusqu’à "l’égalité des chances", un de ses refrains favoris (dont je crois qu’il est l’Inventeur, au même titre que le 1er Mai, la Fête des Mères et le numéro de sécurité sociale, juste avant Orwell). Alors, c’est Non, Non & Non ! Et il faut constater alors que les "Lecteurs" et les "Non-Lecteurs" de "LA" lettre se divisent, forcément, en 2 camps. Maintenant que vous les connaissez suffisamment bien, que vous dire de plus ?

    Sinon de venir NOMBREUSES ET NOMBREUX, dès 8 HEURES DU MATIN, devant LE LYCEE CARNOT, Métro Malesherbes, pour TEMOIGNER, HONORER, que sais-je encore...