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Enfants soldats : ne les oublions pas.
Publie le vendredi 28 novembre 2008 par Open-Publishing9 commentaires

de Chien Guevara
Dans un pays livré aux milices des enfants-soldats, le destin d’un petit garçon et d’une petite fille. Le premier, Johnny Mad Dog âgé de quinze ans, suit No Good Advice, Small Devil et Young Major dans des unités appelées Death Dealers, des groupes de soldats qui pillent et tuent sur leur passage.
Ces enfants-soldats, instrumentalisés, drogués et insensibles à leur propre barbarie, avancent dans les conflits sans se poser de questions ni remettre en doute la parole de leur leader Never Die, un adulte arriviste et renégat.
La seconde, Laokolé âgée de treize ans, fuie les conflits en portant son père cul-de-jatte dans une brouette et son petit frère Fofo. Deux destins opposés qui finiront par se rencontrer dans ce maelström de violence et de haine où personne n’est épargnée.
JOHNNY MAD DOG
Un film de Jean-Stéphane Sauvaire
Avec Christopher Minie, Daisy Victoria Vandy, Dagbeh Tweh, Barry Chernoh, Mohammed Sesay ...
Durée : 1h33
Date de sortie : 26 novembre 2008
JOHNNY MAD DOG (Bande-Annonce)
Au niveau mondial, des centaines de milliers d’enfants de moins de dix-huit ans sont impliqués dans des conflits armés, soit au sein des forces régulières de leur pays, soit en tant que membres de groupes armés, d’unités paramilitaires ou de milices, entre autres.
Nombre d’entre eux ont été enlevés alors qu’ils étaient à l’école, dans la rue ou chez eux. D’autres s’engagent « volontairement », souvent parce qu’ils ne voient guère d’autre solution.
Filles et garçons participent au combat. Beaucoup sont tués ou blessés. D’autres servent d’espions, de messagers, de porteurs, de domestiques, de poseurs de mines ou de démineurs. Les filles risquent tout particulièrement d’être violées et soumises à d’autres formes de violence sexuelle.

Ces jeunes sont spoliés de leur enfance. Ils sont exposés à de terribles dangers, ainsi qu’à de profondes souffrances physiques et psychologiques.
Messages
1. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 00:27, par TdL
Sujet particulièrement douloureux, c’est très bien de relayer l’information auprès de tous, afin que nos problèmes quotidiens ne nous fassent pas oublier le danger permanent que connaissent ces enfants d’Afrique.
2. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 07:50, par fcourvoisier
Ne peut-on faire un parallèle avec la discussion de l’âge de la "responsabilité pénale"(= âge où l’on peut être en prison) que certains veulent abaisser à 10 ans... et si ce "n"’est qu’à 12 ans(projet de loi de "notre" gouvernement) cela parait très progressiste...!!! ce sont les faits...
Autre parallèle:la "nubilité" (imposée) pour les petites filles est à 9 ans dans certaines religions(le pluriel est "circonstanciel") mais l’année "religieuse" est de 12 lunaisons(de 28 jours) au lieu de 13(la REALITE) ce qui donne 8 ans et 3 mois ... voilà pourquoi,même à Paris, il nous arrive de voir de toutes petites filles(8 ans ...) voilées (et comment !)..."le voile" est donc bien une oppression !
Une enfance "volée" ne se rattrape presque jamais(la "résiliance" c’est bien joli,mais...)
Pensons à nos enfants (charité bien ordonnée) mais aussi à TOU(TE)S et une école pour chacun(e) est la meilleure(et la seule) solution..... sans oublier les Maternelles,.
ALPHABETISATION ! Il faut trouver "ces fameux"50 milliards pour vaincre la faim et les épidémies ,ce qui va de pair !
3. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 12:49, par Maximiien alias Démocrite
Ces gosses
Vingt siècles, et d’inhumanité
Revenir sur les premiers pas
Ces gosses
Cris vivants d’une blessure
Dans la vie des autres.
L’injustice des taudis
Pour un bout de soleil
Un été qui déchante
Vingt siècles et plus,
Et tant d’humanité ;
Sur le trottoir,
Le sang des espérances
Aux vitrines brisées.
Une rue sans nom
Qui arpente le malheur !
Les exploits mécanisés ont de la graisse et …
Ces gosses,
Perclus de sourires
D’un petit rien,
D’un petit rôle d’amour.
Vingt siècles et…La porte s’ouvre…
http://moissacaucoeur.elunet.fr/ et un peu de poésie sur http://democrite.over-blog.org/
1. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 14:05
Il faut peut-être aussi souligner l’importance de l’influence, insidieuse, de l’industrie du rêve hollywoodien : Les noms de guerre se déclinent en anglais en Afrique et c’est vrai !
Des compagnies de "petits Rambos" nourries au bruit des rafales de mitrailleuses et qui
côtoient la violence et la mort depuis leurs naissances.
Non seulement l’Afrique crève de faim et de maladies, mais elle s’extermine elle même dans la guerre. Par la faute de qui ?
De nos immondes singes capitalistes qui, pour mieux spolier ce continent qu’ils se déchirent depuis 200 ans, utilisent des marionnettes mafieuses à la tête des gouvernements.
Seules les richesses les intéressent. Et alors l’apartheid ? L’ Afrique usine à fric est une mine de diamants pour les mécréants qui ne voient que par l’or et l’argent.
Il faudrait d’urgence un nouveau Patrice Lumumba pour ce continent.
En ce qui concerne le film (que je n’ai pas encore vu) il est regrettable d’y voir (ivoire clair ?) associé le nom de TF1 (LCI) berceau de Dassault grand patron des munitions...
4. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 16:42, par pierrot
J’avais été polémique sur un article relatif aux prisons… « une société sans prison, etc » en disant qu’il en fallait, malheureusement.
Je persiste.
Ceux qui mettent des armes dans les mains des enfants et ceux qui créent les conditions à cela ne mériteraient-ils pas la prison ?
Hélas, ce sont souvent ces gens là qui emprisonnent les autres .
5. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 17:07, par paul
ça fait froid dans le dos
et en comparaison, la violence subie par des enfants de collège d’enseignement général ou technique, car le cas de Marciac n’est pas isolé, de la part de gens du peuple de son président, en uniforme et forts de la croyance en leur "mission" de "prévention", pourrait presque passée pour insignifiante.
Ben si
Elles sont toutes signifiante de la même autorité délirante d’adultes sans aucun respect pour la vie : la bonté simple de chaque moment partagé dans la construction du monde, savoir lire et savoir faire avec sa tête comme avec ses mains, le pain quotidien sous toues ses formes.
Non, rien de cela n’existe pour eux : ce qui prime c’est la fierté d’être fort. Alors on terrorise, on désensibilise, on écrase, on soumet, on utilise la terreur animale de façon à se défendre encore mieux de toute trace d’empathie à l’égard de son semblable, on utilise la drogue, chimique et idéologique aussi.
Car dans les deux cas, la pire des drogues est encore celle de l’idéologie du guerrier, qui se veut totale, incontournable, indiscutable et dont la gloire est précisément de faire taire les mains autant que les langues et les cerveaux.
Cette idéologie qui insinue le mépris de l’intellect, particularité fondamentale de l’espèce humaine dans le reigne animale, nie l’humanité dans son essence de capacité de penser, de comprendre, d’onserver, d’analyser.
Dans nos pays, cela commence par le mépris de tout langage sortant du commun de conversations de comptoir. Cela se poursuit avec la pauvreté de vocabulaire, de concept et de langage du président d’un pays prétendument démocratique. Dans les pays africains envahis par la guerre, il n’y a plus que le désir mimétique à l’égard de modèles guerriers mythologiques.
Je pense qu’à la racine, il y a la fascination chez de nombreux peuples de la volonté de puissance répondant à la crainte du lendemain et la crainte de l’altérité conçue comme celle de l’ennemi potentiel.
Tant qu’on ne remettra pas en cause, radicalement, ce fondement des cultures humaines à craindre le lendemain et l’autre, on verra les modèles guerriers surgir et se développer.
L’afrique nous montre, et elle n’est pas le seul continent en ce cas, les états unis sont un autre exemple, les conséquences d’un développement culturel mondialisé et véhiculé par des productions de propagande qui malheureusement ne sont pas nouvelles : la légende de Guilgamesh est une des plus anciennes !
Ce que je veux dire, c’est que le cas de l’afrique remonte à très loin et qu’il n’est que l’aboutissement d’un processus qui n’est pas le seul fait circonstanciel d’une exploitation à outrance par le capitalisme, lui-même remontant à la même origine, celle d’une volonté de conquérir pour s’assurer la maîtrise du manque, soumettre la nature pour ne plus dépendre de son interdépendance hasardeuse, que tout devienne certitude connue et éternellement reproduite.
6. Enfants soldats : ne les oublions pas., 29 novembre 2008, 17:16, par momo11
Mais qui arme les enfants soldats ?Les capitalistes qui ainsi,peuvent exploiter tranquillement.Alors la morale capitaliste et le nabot qui la représente ,je n’ose dire ou je me les met........momo11
1. Enfants soldats : ne les oublions pas., 1er décembre 2008, 00:53, par Chien Gué
Tu as bien raison Momo : les pays industrialisés (et très souvent la France, lorsqu’il s’agit de l’Afrique), non seulement vendent des armes pour ces guerres civiles, mais les cautionnent, ou carrément, les créent !
Pour des enjeux économiques, ils mettent en place des gouvernements totalitaires, irrenversables, pour un peuple réduit à la famine.
Le Ché est toujours vivant par ses discours anti-impérialistes/colonialistes !
Ouvrons les yeux sur le monde au lieu de regarder notre nombril ...
7. Enfants soldats : ne les oublions pas., 30 novembre 2008, 01:26, par inconnu
SI CE N’EST FAIT, LISEZ LES ROMANS D’AHMADOU KOUROUMA, DISPARU TROP TÔT, MAIS ASSEZ TARD POUR NOUS DIRE, NOUS EBRANLER...
Les barbaries humaines dont les dominants de tous poils sont les premiers responsables ne sont pas au bout de leurs horreurs hélas...
Combien sommes nous à nous soucier d’un engagement militant utile et enfin efficace pour une nouvelle Humanité ?