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Entre la guerre et la démocratie,il faut choisir !

Publie le vendredi 14 janvier 2005 par Open-Publishing

J’interviens ponctuellement sur ce site pour indiquer que contrairement aux idées dominantes répandues par les politiques et les journalistes, les guerres de Palestine (depuis 1948) et d’Irak (depuis 1979) ne sont pas terminées, avec pour conséquence logique que la démocratie est impossible dans ces pays car elle exige la paix pour être réelle (nécessité de la liberté de conscience, d’expression, d’association, de déplacement...). Utilisée en temps de guerre, la démocratie n’est plus un idéal politique mais une arme de désinformation massive au service du plus fort (qui peut se permettre de se dire démocrate car riche et surarmé) contre le plus faible (qui ne peut être qu’extrémiste et terroriste).

Avaliser (avaler ?) les "démocraties" israëliennes et irakiennes comme le font Chirac et l’ONU revient à accepter une forme moderne de totalitarisme nécessaire en situation de guerre coloniale : toute opposition au projet de l’occupant n’est pas politique (car il n’est pas question de négocier) mais guerrière (le projet d’indépendance nationale exclu l’occupation dans un vice versa). Donc que se soit en Palestine comme en Irak l’on ne peut opportunément (comme en cas d’élections) séparer une opposition politique acceptable d’une opposition armée ingérable (le terrorisme réponds alors au fascisme armé des occupants étrangers).

J’étais trop jeune pour militer pour l’indépendance de l’Algérie ou du Vietnam (causes historiquement légitimées à postériori par les institutions internationales) et depuis que je peux militer pour une cause d’indépendance nationale juste au regard de l’idéal des "lumières" repris par l’ONU à la demande de Roosevelt, la supercherie démocratique instaurée en Palestine par les colons juifs et en Irak par la surpuissance guerrière étatsunienne m’empêchent de m’exprimer selon la simplicité des exigences contradictoires de la guerre et de la démocratie...

Guy