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Etats-Unis : la confiance du consommateur est en chute pour le mois d’août. Wall Street baisse aussitôt.
Publie le samedi 15 août 2009 par Open-Publishing1 commentaire
La confiance du consommateur a plombé Wall Street.
Wall Street a terminé en baisse vendredi 14 août, plombée par une mauvaise statistique de confiance du consommateur américain.
L’indice de confiance du consommateur Reuters/Université du Michigan est ressorti à 63,2 en première lecture en août, contre 66,0 en juillet et 68,5 attendu.
"On nourrit de sérieux doutes sur la solidité d’une reprise qui se ferait sans le consommateur", commente Stephen Massocca (Wedbush Morgan).
"L’une des raisons pour lesquelles la donnée de la confiance du consommateur a glissé est peut-être que la statistique s’est focalisée davantage sur l’emploi et les salaires, des éléments qui retiennent le consommateur dans la conjoncture actuelle", constate Michael Sheldon (RDM Financial).
"La statistique du sentiment renvoie aux ventes au détail d’hier, qui étaient décevantes ; elles-mêmes renvoient aux chiffres du chômage. La confiance du consommateur ne s’améliorera pas tant que le chômage ne baissera pas", dit Chad Morganlander (Stifel Nicolaus).
Comme d’habitude, il y a un gouffre entre :
– la propagande des dirigeants politiques, des banquiers, des économistes, des prévisionnistes
– et l’économie réelle.
A partir du moment où les fondamentaux de l’économie réelle sont désastreux (faillites, licenciements, chômage, ...) comment voulez-vous que l’indice de confiance des consommateurs augmente ?
Les prévisionnistes qui prévoyaient une hausse de confiance du consommateur américain viennent encore une fois de se ridiculiser.
Messages
1. Etats-Unis : la confiance du consommateur est en chute pour le mois d’août. Wall Street baisse aussitôt., 15 août 2009, 10:50
Plus grosse faillite bancaire de l’année aux USA
Le régulateur bancaire américain FDIC a annoncé vendredi la fermeture de la Colonial Bank, basée dans le sud des Etats-Unis. Il s’agit de la plus grosse banque à faire faillite cette année, l’essentiel de ses actifs étant repris par sa concurrente BB&T.
La Colonial Bank, dont le siège est à Montgomery, capitale de l’Etat de l’Alabama, "a été fermée aujourd’hui", écrit l’Organisme fédéral de garantie des dépôts bancaires dans un communiqué.
Chargée d’organiser la dissolution de la banque, la FDIC indique être parvenu à un accord avec BB&T une autre banque régionale afin que celle-ci reprenne l’intégralité des quelque 20 milliards de dollars de dépôt de Colonial Bank.
"Les 346 agences de la Colonial Bank en Alabama, en Floride, en Géorgie, au Nevada et au Texas rouvriront normalement demain (samedi, ndlr) sous l’enseigne BB&T". Les clients de la banque faillie deviendront automatiquement ceux du repreneur, ajoute le texte.
BB&T va racheter pour 22 milliards des 25 milliards de dollars d’actifs gérés par Colonial Bank, la FDIC conservant le reste pour une résolution ultérieure, ajoute le régulateur.
Par la taille de son actif, la Colonial Bank est de loin la plus grande banque à faire faillite depuis le début de l’année. Sa faillite est également l’une des vingt plus grandes survenues aux Etats-Unis depuis 1980.
15 août 2009 01:58
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090815015801120172019048000_brf002.xml
USA : BB&T profite de la plus grosse faillite bancaire de l’année
WASHINGTON - La banque régionale américaine BB&T a changé d’envergure vendredi en reprenant l’essentiel des actifs de la Colonial Bank, fermée par les autorités et plus gros établissement bancaire à faire faillite depuis le début de l’année.
Le régulateur bancaire américain FDIC a annoncé la fermeture de la Colonial Bank, dont le siège est à Montgomery, capitale de l’Alabama (sud des Etats-Unis), et la reprise de ses dépôts et de l’essentiel de ses actifs par BB&T, l’une des banques américaines qui résiste le mieux à la crise.
BB&T a publié un communiqué confirmant cette acquisition, "la plus grande depuis 137 ans qu’elle existe".
Quinzième banque commerciale des Etats-Unis par la taille de son actif, selon le dernier classement de la réserve fédérale américaine, BB&T, dont le siège est en Caroline du Nord, Etat de la côte Est, devrait ainsi se hisser aux alentours de la dixième place, faisant pratiquement jeu égal avec une maison aussi prestigieuse que la banque d’affaires Goldman Sachs.
La banque affirme pour sa part que la reprise de Colonial lui permet de devenir "la huitième plus grosse holding financière du pays par la taille de ses dépôts".
Surtout, ce rachat permet à la banque d’élargir son assise géographique, jusque-là concentrée essentiellement sur la Caroline du Nord et la Virginie voisine.
"Les 346 agences de la Colonial Bank en Alabama, en Floride, en Géorgie, au Nevada et au Texas rouvriront normalement demain (samedi) sous l’enseigne BB&T", les clients de Colonial devenant automatiquement ceux du repreneur, indique la FDIC dans son communiqué
BB&T va racheter pour 22 milliards des 25 milliards de dollars d’actifs gérés par Colonial Bank. La FDIC conserve le reste pour une résolution ultérieure, ajoute le régulateur.
Par la taille de son actif, la Colonial Bank est de loin la plus grande banque à faire faillite depuis le début de l’année, même si elle ne se classe que 44e dans le dernier classement de la banque centrale américaine (Fed).
C’est la soixante-quatorzième banque à faire faillite aux Etats-Unis depuis le début de l’année. Sa chute est également l’une des vingt plus grandes faillites survenues dans le pays depuis 1980.
La Floride et surtout la Géorgie, où elle était présente font partie des Etats les plus touchés par la crise de l’immobilier et les faillites bancaires.
Renflouée par le Trésor à l’automne, comme presque tous les grands établissements bancaires américains, BB&T (pour Branch Banking and Trust) semble tirer son épingle du jeu avec la crise.
Elle a été l’une des premières banques à rembourser l’Etat de son investissement en juin.
Soumise aux tests de résistance imposés par les autorités aux 19 plus grandes banques du pays au premier semestre, elle a fait partie de celles jugées suffisamment bien capitalisées.
Selon la FDIC, la reprise des dépôts de Colonial par BB&T était la "moins coûteuse" des solutions. La faillite de la banque devrait néanmoins coûter 2,8 milliards à son fonds d’assurance déjà mis à mal par les faillites à répétitions provoquées par la crise.
15 août 2009 02h00
http://www.romandie.com/infos/News2/090815000011.pp71nqjw.asp