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Euskal Herria : sur le chemin de la liberté et du socialisme

Publie le jeudi 18 février 2010 par Open-Publishing

Des milliers d’amis et d’amies sur le chemin de la liberté et du socialisme

link : http://www.askapena.org/?q=fr/node/759

Avec des initiatives encore à entreprendre à Barcelone, Madrid, Milan, Turin ... la semaine de solidarité avec Euskal Herria prend une pause après avoir laissé plus de 80 initiatives et la participation de milliers de personnes dans 18 pays.

Askapena envoie une embrassade de solidarité et de lutte à toutes les personnes, organisations, centres communautaires et spécialement aux comités de solidarité appartenant aux « Euskal Herriaren Lagunak ». Une fois de plus (pour la quatrième année consécutive), le réseau d’amis d’Euskal Herria augmente en nombre, initiatives et pays. La réalité est que la lutte de ce peuple pour obtenir la liberté et faire avancer le socialisme n’est pas isolé et elle a un réseau d’amis et amies solidaires de plus en plus large, n’en déplaise aux appareils de propagande et de désinformation des États.

Il y a 3 ans qui a commencé le nouveau élan de solidarité envers Euskal Herria par la naissance de « Euskal Herriaren Lagunak ». A cette époque, comme aujourd’hui, il y avait beaucoup d’amis et d’amies d’Euskal Herria, mais peu d’entre eux travaillaient d’une façon structurée. Aujourd’hui, nous avons plus de trente groupes de travail en solidarité avec notre peuple.

Ces groupes travaillent en solidarité avec Euskal Herria tout au long de l’année, en dénonçant les violations des droits civils et politiques dans notre pays, et les ilegalisations et fermetures de partis politiques, d’organisations sociales et des médias basques ; la torture, la disparition de Jon Anza, les violations des droits dans les prisons espagnoles et françaises. Elle montre le visage le plus caché de notre lutte : la (re) construction d’un peuple, la lutte pour la renaissance de la langue, pour "ama-Lurra" (terre mère), les luttes des mouvements sociaux et, bien sûr, le moment politique Euskal Herria et l’engagement avec le processus démocratique.

Cette année, il y a eu des pays qui ont rejoint avec force la solidarité avec Euskal Herria : Norvège, Suisse et Danemark, d’ailleurs dans la plupart des « vieux amis » il y a eu plus d’activités que jamais.

Il faut noter les trois mini-tournées thèmatiques : la présentation du cas du jurnal Egunkaria en Irlande, la première européenne du film "Itsasoaren alaba" dans plus d’une douzaine de villes (avec la présence du réalisateur Iosu Martinez et Txema Uriarte, appartenant à IPES-GITE), et enfin la thèmatique antirépressive avec la présence dans dizaines de pays européens des avocats, des proches, d’anciens prisonniers politiques et des personnes appartenant au mouvement pro-amnistie.
Outre les groupes de musique et la culture de notre peuple (et des nations amies) ont été présents dans diverses initiatives : les groupes de musique Berri Txarrak et Skatu ont fait des tournées en Italie et la Slovénie, et en Suisse, le deuxième groupe, tandis que en Irlande, Paris et Londres ont été les musiques des autres peuples qui ont joue en solidarité avec Euskal Herria.

Résumé des activités :

- En Irlande, il y a eu 9 initiatives (manifestations, conférences, dîners, musique ...), et un total de 430 personnes mobilisées, avec la participation d’organisations, et de personnes de référence du mouvement républicain. À Belfast, on a également fait une peinture murale pour l’amnistie des prisonniers basques.

- En Écosse, il y a eu 3 initiatives, deux manifs, et la distribution des informations, une dans le match du tournoi des 6 Nations entre l’Ecosse et la France.

- En Allemagne, il y a eu plus d’événements cette deuxième année de participation à la Semaine de la solidarité, un total de 8 initiatives et la participation de 260 personnes appartenant en grande partie à la gauche allemande, mais à d’autres peuples comme le Kurde et de l’Amérique Latine.

- En Suisse, ont été plus de 500 personnes dans 11 initiatives, y compris des conférences débats sur la répression, la concentration devant l’ambassade d’Espagne, des dîners et 3 concerts du groupe Txarrak Berri.

- En Norvège, on a fait une conférence débat avec la présence d’un représentant de la gauche nationaliste, et deux collègues du mouvement pro-amnistie Etxerat, on a projeté le film "Itsasoaren alaba", et le journal Klassekampen a fait un interview avec les représentants Basques.

- Au Danemark, il y a eu deux conférences débats.

- À Valladolid il y a eu deux conférences debats, un du mouvement de jeunesse, et l’autre d’Askapena, et la projection du film "Itsasoaren alaba" a rassemblé plus de 120 personnes, auxquelles s’ajoutent de nombreuses affiches collées et feuillets d’information.

- A Londres, on a déjà fait l’une des deux activités prévues, avec la projection du film "Itsasoaren alaba", (la deuxième activité aura lieu cette semaine) ; la Slovénie a eu lieu un concert du groupe Basque de musique Skatu, et à Paris un dîner a été organisé avec la participation de 100 personnes dont des représentants du mouvement corse, ainsi que de Nouvelle-Calédonie, et une interview à la radio populaire de Paris "Fréquence Paris plurielle".

- À Mexico on a fait également un dîner après la projection du documentaire "Mémoire d’Euskal Herria".

- Au Venezuela, des centaines de personnes ont participé à un hommage à la statue de Simon Bolivar, et à un "marmitako" populaire, à la distribition des informations et du journal du nouveau né « Collectif de solidarité internationaliste Pakito Arriaran ». La Coordinadora Simon Bolivar et le Mouvement continental bolivarienne on este présentés à l’événement.

- En Uruguay, la tradition de solidarité avec Euskal Herria est longue, mais il y a 2 mois est né aussi le groupe EHLagunak-Uruguay. Ils ont fait sa présentation dans cette semaine de solidarité, avec aussi une campagne de collecte de signatures sur un manifeste visant à promouvoir un processus démocratique en Euskal Herria. Différentes personnes de la gauche uruguayenne et de la solidarité avec Euskal Herria ont pris part à l’événement, comme notre grand-mère en Uruguay, Norma Morroni.

- En Argentine il y a eu deux initiatives : comme on a fait l’an dernier, au Mar del Plata les "Jóvenes al frente" ont fait sortir leur programme spécial de radio sur Euskal Herria, et à Buenos Aires a eu lieu une conférence debat "historique ?" avec la participation de "Negro" Soares, Atilio Boron et Carlos Aznárez et qui a réuni presque toute la gamme de la gauche de l’Argentine.

- L’Italie mérite une mention spéciale. Une fois de plus ils ont fait un excellent travail, qui est simplement le résultat des travaux réalisés pour la semaine, mais surtout tout au long de l’année. Plus d’une douzaine de groupes de solidarité ont préparé plus d’une trentaine d’initiatives du nord au sud de l’Italie. Des conférences débats avec Etxerat, le mouvement pro-amnistie, IPES-GITE, la projection du film "Itsasoaren alaba", des dîners, des concerts, mouvement de jeunesse ... Et le 20 février, la grande manifestation à Milan, que cette année convoquent tous les groupes de solidarité italiennes, et les personnes solidaires avec la cause kurde, palestinien et des peuples latino-américains. Certainement, elle va réunir des centaines de personnes comme l’an dernier (où il y a environ 1500 personnes).

Nous rappelons aussi que d’autres d’initiatives sont annoncées cette semaine à Barcelone, Madrid, Lisbonne, Italie ... Pour l’instant nous avons rassamblé près de 4000 participants ... et ça monte !