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Expulsion imminente du local d’AC !

Publie le lundi 23 juillet 2007 par Open-Publishing

[http://www.ac.eu.org/spip.php?article1721]

Depuis un an, AC ! et les autres collectifs du 23, bis rue Mathis, Paris 19ème, sont sous la menace d’une expulsion. Vendredi 20 juillet 2007, une lettre du commissariat nous avertit de l’imminence de l’expulsion.

Une première fois, en juillet 2006, Fabienne Giboudeaux ( Les Verts ), présidente de la SIEMP, propriétaire des lieux envoyait la police
contrôler les identités des personnes présentes ....à la permanence
sociale de l’association.

Devant la mobilisation, et suite à plusieurs actions et
manifestations, les élus de la gauche parisienne ont été contraints de
recevoir AC !. En quelques mois, nous avons ainsi eu au moins six
réunions à propos du local : réunions auxquelles ont assisté deux
membres du cabinet Delanoe, le cabinet de l’adjointe aux affaires
sociales, Gisèle Stiévenard, celui de l’adjoint au logement Jean Yves
Mano, l’adjointe à l’exclusion, Mylène Stambouli, René Dutrey,
président des Verts Paris, et Fabienne Giboudeaux...

Pendant des mois, AC ! s’est donc rendu régulièrement à l’Hôtel de
Ville pour entendre un discours assez représentatif de la manière dont
la Mairie de Paris conçoit ses relations avec les collectifs de
précaires : pour garder notre local ou en avoir un autre, une seule
condition, cesser toute initiative qui mettrait en cause la politique
sociale de la mairie de gauche.

Pendant des mois, nous avons martelé l’évidence : AC ! existe pour
lutter contre toutes les formes de précarisation, pour faire avancer
les droits des chômeurs et des précaires, à Paris comme ailleurs. Le
fait qu’une collectivité territoriale loue un local à notre
association n’est et ne sera qu’un minimum et jamais un moyen d’exiger
que nous renoncions à notre indépendance.

En pleine campagne éléctorale des législatives, Fabienne Giboudeaux et le président des
Verts nous invitent au siège de la SIEMP et nous annoncent, qu’après
un combat épique avec le Maire de Paris, ... ils ont obtenu qu’un local
nous soit attribué 7, rue Boulay, dans le 17ème. Le soir même de cette
annonce, Fabienne Giboudeaux, présidente de la SIEMP envoie un
communiqué de presse pour annoncer la nouvelle.

Quant à AC !, bien que le local soit plus petit et surtout hors 19ème,
privant ainsi de nos activités les nombreux habitants pauvres du
quartier qui en profitent, nous décidons d’accepter. Prudents, nous
laissons tout de même les communiqués relatifs à notre expulsion sur
notre site et nous gardons bien de crier victoire.

Nous avons eu raison : les élections passées, et l’été venu, nous
recevons simultanément un courrier de la Ville et un du commissariat
nous avisant de l’imminence de l’expulsion. Le courrier de la Ville
justifie ce revirement ... par le fait que nous ayons continué nos
occupations.

Depuis un an, AC ! et les autres collectifs du 23, bis rue Mathis, Paris 19ème, sont sous la menace d’une expulsion. Vendredi 20 juillet 2007, une lettre du commissariat nous avertit de l’imminence de l’expulsion.

Une première fois, en juillet 2006, Fabienne Giboudeaux ( Les Verts ), présidente de la SIEMP, propriétaire des lieux envoyait la police
contrôler les identités des personnes présentes ....à la permanence
sociale de l’association.

Devant la mobilisation, et suite à plusieurs actions et
manifestations, les élus de la gauche parisienne ont été contraints de
recevoir AC !. En quelques mois, nous avons ainsi eu au moins six
réunions à propos du local : réunions auxquelles ont assisté deux
membres du cabinet Delanoe, le cabinet de l’adjointe aux affaires
sociales, Gisèle Stiévenard, celui de l’adjoint au logement Jean Yves
Mano, l’adjointe à l’exclusion, Mylène Stambouli, René Dutrey,
président des Verts Paris, et Fabienne Giboudeaux...

Pendant des mois, AC ! s’est donc rendu régulièrement à l’Hôtel de
Ville pour entendre un discours assez représentatif de la manière dont
la Mairie de Paris conçoit ses relations avec les collectifs de
précaires : pour garder notre local ou en avoir un autre, une seule
condition, cesser toute initiative qui mettrait en cause la politique
sociale de la mairie de gauche.

Pendant des mois, nous avons martelé l’évidence : AC ! existe pour
lutter contre toutes les formes de précarisation, pour faire avancer
les droits des chômeurs et des précaires, à Paris comme ailleurs. Le
fait qu’une collectivité territoriale loue un local à notre
association n’est et ne sera qu’un minimum et jamais un moyen d’exiger
que nous renoncions à notre indépendance.

En pleine campagne éléctorale des législatives, Fabienne Giboudeaux et le président des
Verts nous invitent au siège de la SIEMP et nous annoncent, qu’après
un combat épique avec le Maire de Paris, ... ils ont obtenu qu’un local
nous soit attribué 7, rue Boulay, dans le 17ème. Le soir même de cette
annonce, Fabienne Giboudeaux, présidente de la SIEMP envoie un
communiqué de presse pour annoncer la nouvelle.

Quant à AC !, bien que le local soit plus petit et surtout hors 19ème,
privant ainsi de nos activités les nombreux habitants pauvres du
quartier qui en profitent, nous décidons d’accepter. Prudents, nous
laissons tout de même les communiqués relatifs à notre expulsion sur
notre site et nous gardons bien de crier victoire.

Nous avons eu raison : les élections passées, et l’été venu, nous
recevons simultanément un courrier de la Ville et un du commissariat
nous avisant de l’imminence de l’expulsion. Le courrier de la Ville
justifie ce revirement ... par le fait que nous ayons continué nos
occupations.

Expulsion imminente

L’expulsion est donc imminente : pourtant la présidente de la SIEMP
peut l’empêcher, ainsi que l’ensemble des élus Verts au Conseil de
Paris. Il y a quelques semaines, à propos de l’expulsion du toit de
l’UNEDIC occupée par les chômeurs et précaires notamment d’AC !, les
Verts Paris dénonçaient "le traitement odieux et l’évacuation violente
dont ont été victimes les personnes occupant le toit de l’UNEDIC
".

Aujourd’hui, les élus Verts, Fabienne Giboudeaux en tête vont-ils
ordonner une évacuation tout aussi violente et odieuse que celle de
l’Unedic ? Vont-ils encore une fois permettre à la police de Sarkozy
une énième opération de répression dans un quartier où les précaires
en subissent déjà quotidiennement ?

Eté ou pas, les choses ne se feront pas en silence.


Eté ou pas, expulsion ou pas, avec ou sans local,
la lutte continue !

Quelques communiqués, retour sur plus d’un an de résistance :

communiqué du 29 janvier 2007

Pourquoi les Verts Paris veulent expulser AC !

La présidente de la SIEMP envoie la police à la permanence sociale d’AC !

Pour retrouver tous les communiqués du réseau AC !