FASCISME CENTRISTE / C’est l’heure de l’mettre

C’est un Machiavel d’occasion qui prétend gouverner la situation. Le propre de tout pouvoir c’est de chercher à se conserver. Par le charme discret de la propagande ou par la violence directe, selon les circonstances.

Lui est arrivé parmi nous avec ses verroteries et ses camelotes, en marche, en scandant que tout devait changer… pour que rien ne change.

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La marche, la seule réelle, c’est celle qui va changer les bases du monde. Le conservateur, face au mouvement vrai, ne peut dès lors plus que se confiner dans la sclérose du pouvoir : une grossière propagande, et l’emploi effréné de la violence d’Etat.

Et, peu à peu, cette cristallisation fébrile autour des intérêts des exploiteurs, les radicalise, eux, et leur comité de gestion des affaires courantes : le gouvernement.

C’est ce qu’on pourrait appeler le fascisme. Un fascisme centriste. En quelque sorte.

Mais il n’empêche : c’est toujours l’heure de l’mettre !

L’heure de l’mettre