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FMI : l’UE prudente sur une candidature Strauss-Kahn (tageblatt)
Publie le mardi 10 juillet 2007 par Open-Publishing2 commentaires
FMI : l’UE prudente sur une candidature Strauss-Kahn
Mise à jour : 10/07/2007 8:20:15
Les ministres des finances européens sont restés lundi prudents sur un soutien à la candidature du Français Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international (FMI), le Royaume-Uni remettant même en cause l’attribution du poste à un Européen.
Le Conseil d’administration du FMI s’est de son côté réuni lundi à Washington pour lancer la procédure de désignation du successeur de l’Espagnol Rodrigo Rato, qui quittera son poste fin octobre de manière prématurée. Le Fonds a indiqué dans un communiqué qu’il entendait agir vite et rappelé que "chaque membre de son Conseil d’administration peut soumettre une candidature pour ce poste, sans critère de nationalité, comme cela a été le cas dans le passé".
Traditionnellement, le poste de directeur-général du FMI revient à un européen alors que la présidence de la Banque mondiale, l’institution soeur, est attribuée à un américain. Le président français Nicolas Sarkozy a proposé à ses partenaires européens la candidature à la direction du FMI de l’ancien ministre de l’économie et des finances français Dominique Strauss-Kahn. Cette proposition a été discutée de manière informelle lors d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles lundi.
"Je confirme que Dominique Strauss-Kahn sera le candidat de la France, en plein accord avec lui, et je le souhaite le candidat de l’Europe", a indiqué le président français lors de cette réunion. Outre le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, plusieurs ministres ont vanté à la presse les qualités de Dominique Strauss-Kahn, comme le Néerlandais Wouter Bos ou le Belge Didier Reynders. Mais aucun ne s’est vraiment engagé à soutenir l’ancien ministre des Finances socialiste. M. Reynders a souligné que le processus de désignation serait "long" et souhaité qu’à ce stade "chaque Etat qui souhaite présenter un candidat le fasse".
Quant à l’Espagnol Pedro Solbes, il a estimé qu’il faudrait d’abord parler "du profil du candidat" avant de discuter des noms. Pour l’instant, seule la Pologne devrait présenter un candidat alternatif mardi. Il s’agira, selon un diplomate, de l’ancien président de la Banque centrale Leszek Balcerowicz ou de l’ancien Premier ministre Marek Belka. L’Italie devrait renoncer à le faire : le gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, a indiqué lundi qu’il n’était pas candidat et le ministre des Finances Tommaso Padoa-Schioppa a annoncé récemment qu’il n’était candidat qu’à la présidence du comité monétaire et financier international du FMI, chargé d’orienter la politique du Fonds, et qui était dirigé par Gordon Brown. Le Royaume-Uni a de son côté remis en cause la règle tacite répartissant la direction du FMI et celle de la Banque mondiale entre européens et américains. "Le poste de directeur général doit être attribué à l’issue d’un processus ouvert (...) je ne pense pas que l’Europe puisse simplement dire : +c’est notre position est nous ne sommes pas prêts à en discuter avec quiconque+", a déclaré le ministre des Finances britannique Alistair Darling au quotidien le Guardian. M. Darling a estimé que tous les pays devraient avoir le droit de désigner un candidat et d’évaluer les candidats, comme le réclament les grands pays émergents.
"La tendance est à la réforme. Les gens veulent voir un processus beaucoup plus ouvert et transparent que dans le passé", a-t-il dit. En outre, certains pays pourraient estimer que les Français dirigent déjà suffisamment d’institutions internationales, avec Pascal Lamy à l’Organisation mondiale du commerce et Jean-Claude Trichet à la Banque centrale européenne, ou encore Jean Lemierre à la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd).
Messages
1. FMI : l’UE prudente sur une candidature Strauss-Kahn (tageblatt) , 10 juillet 2007, 09:43
24 H/ quot. suisse
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FMI : l’UE prudente sur une candidature Strauss-Kahn
ECONOMIE | 08h51 Les ministres des Finances européens sont restés lundi prudents sur un soutien à la candidature du Français Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international (FMI), le Royaume-Uni remettant même en cause l’attribution du poste à un Européen.
Le socialiste français Dominique Strauss-Kahn à Sarcelles le 7 juin 2007
Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer l’article Envoyer par email Réagir sur l’article Recommander WASHINGTON (AFP) | 10 Juillet 2007 | 08h51
Le Conseil d’administration du FMI s’est de son côté réuni lundi à Washington pour lancer la procédure de désignation du successeur de l’Espagnol Rodrigo Rato, qui quittera son poste fin octobre de manière prématurée.
Le Fonds a indiqué dans un communiqué qu’il entendait agir vite et rappelé que "chaque membre de son Conseil d’administration peut soumettre une candidature pour ce poste, sans critère de nationalité, comme cela a été le cas dans le pass".
Traditionnellement, le poste de directeur-général du FMI revient à un européen alors que la présidence de la Banque mondiale, l’institution soeur, est attribuée à un américain.
Le président français Nicolas Sarkozy a proposé à ses partenaires européens la candidature à la direction du FMI de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances français Dominique Strauss-Kahn. Cette proposition a été discutée de manière informelle lors d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles lundi.
"Je confirme que Dominique Strauss-Kahn sera le candidat de la France, en plein accord avec lui, et je le souhaite le candidat de l’Europe", a indiqué le président français lors de cette réunion.
Outre le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, plusieurs ministres ont vanté à la presse les qualités de Dominique Strauss-Kahn, comme le Néerlandais Wouter Bos ou le Belge Didier Reynders. Mais aucun ne s’est vraiment engagé à soutenir l’ancien ministre des Finances socialiste.
M. Reynders a souligné que le processus de désignation serait "long" et souhaité qu’à ce stade "chaque Etat qui souhaite présenter un candidat le fasse".
Quant à l’Espagnol Pedro Solbes, il a estimé qu’il faudrait d’abord parler "du profil du candidat" avant de discuter des noms.
Pour l’instant, seule la Pologne devrait présenter un candidat alternatif mardi. Il s’agira, selon un diplomate, de l’ancien président de la Banque centrale Leszek Balcerowicz ou de l’ancien Premier ministre Marek Belka.
L’Italie devrait renoncer à le faire : le gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, a indiqué lundi qu’il n’était pas candidat et le ministre des Finances Tommaso Padoa-Schioppa a annoncé récemment qu’il n’était candidat qu’à la présidence du comité monétaire et financier international du FMI, chargé d’orienter la politique du Fonds, et qui était dirigé par Gordon Brown.
Le Royaume-Uni a de son côté remis en cause la règle tacite répartissant la direction du FMI et celle de la Banque mondiale entre Européens et Américains.
"Le poste de directeur général doit être attribué à l’issue d’un processus ouvert (...) je ne pense pas que l’Europe puisse simplement dire : +c’est notre position est nous ne sommes pas prêts à en discuter avec quiconque+", a déclaré le ministre des Finances britannique Alistair Darling au quotidien le Guardian.
M. Darling a estimé que tous les pays devraient avoir le droit de désigner un candidat et d’évaluer les candidats, comme le réclament les grands pays émergents.
"La tendance est à la réforme. Les gens veulent voir un processus beaucoup plus ouvert et transparent que dans le pass", a-t-il dit.
En outre, certains pays pourraient estimer que les Français dirigent déjà suffisamment d’institutions internationales, avec Pascal Lamy à l’Organisation mondiale du commerce et Jean-Claude Trichet à la Banque centrale européenne, ou encore Jean Lemierre à la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd).
1. FMI : l’UE prudente sur une candidature Strauss-Kahn (tageblatt) , 10 juillet 2007, 13:28
ce serait bien plus profitable de RAPPELER et MARTELER
le caractere illegitime du FMI et BM
ce n est qu une pompe afric pour siphonner les pays pauvres au profit des riches institutions du monde capitaliste
Sissako, Forum des peuples
Discours de clôture du Forum
Déclaration finale du Forum
Nous, représentants des différentes composantes de la société civile et des mouvements sociaux des pays d’Afrique ( Bénin, Burkina, Côte-d’Ivoire, Mali), d’Europe ( Belgique, France, Royaume-Uni, Italie), d’Amérique ( Canada) réunis à Sikasso du 04 au 07 juin 2007 à la 6ème édition du Forum des Peuples, avons procédé à de larges débats démocratiques sur les questions fondamentales qui préoccupent l’ensemble des Peuples du monde (Dette, Accords de Partenariat Economique UE-ACP, Souveraineté alimentaire, Pauvreté, Accès à l’eau, Réchauffement climatique...) A l’issue des débats, le constat général est scandaleux :
Le G8, ce directoire mondial illégitime a démontré à la face du monde son incapacité notoire à tenir ses promesses d’aide aux pays les plus pauvres et à résoudre cette crise structurelle de l’endettement dont il est le principal responsable. En 2005 son engagement en faveur des pays pauvres avait permis l’annulation d’un montant dérisoire de 39 milliards de dollars Us de dette pour les Pays d’Afrique et d’Amérique Latine. Aujourd’hui les dettes que ces mêmes pays doivent rembourser s’élèvent pour l’Afrique à 215 Milliards de dollars Us et pour l’Amérique Latine à 723,6 milliards de dollars Us . Selon Oxfam Grande-Bretagne, les pays les plus pauvres du monde doivent continuer à payer 100 millions de dollars Us chaque jour !
C’est dans ce contexte que s’est ouvert à Heiligendamm (Allemagne) le sommet du G8. L’agenda officiel porte sur la stabilité du marché mondial, le développement de l’Afrique, la lutte contre le réchauffement climatique et l’approvisionnement énergétique. Malheureusement, les réponses apportées à ces questions par les dirigeants des pays riches ressemblent à un aveu d’échec, d’hypocrisie et d’irresponsabilité. Les mesures prises ces dernières années n’ont été que des opérations d’effet d’annonce doublé de mépris profond pour les souffrances de nos peuples.
De l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés de Cologne (Allemagne) en 1999, aux engagements multilatéraux de Gleneagle (Royaume Uni) en 2005, la situation n’a pas évolué. Pour preuve : en 2005 les transferts nets de capitaux du Sud vers le Nord étaient de 354 milliards de dollars Us et parallèlement, l’aide au développement des pays du G8 est en baisse depuis 2006, pendant que le montant de la dette culmine à un niveau hallucinant de 2 800 milliards de dollars Us !
Sous le couvert de la lutte contre le réchauffement climatique, les puissances du G8 étalent leur nature prédatrice, inhumaine, irresponsable et hégémonique, se livrant à une compétition effrénée pour le contrôle des matières premières et des ressources en hydrocarbure à l’exemple de la guerre en Irak, du chantage au gaz de la Russie...
Le Forum des Peuples réaffirme l’illégitimité du G8 et condamne fermement la répression des militants altermondialistes par les forces de l’ordre allemandes.
Au Mali, cette sixième édition du Forum des Peuples intervient dans un contexte de crise généralisée marquée par le recul du service public avec la liquidation complète des derniers secteurs stratégiques (CMDT, HUICOMA et le chemin de fer).
Les conséquences de ces privatisations se font durement sentir à travers les licenciements massifs des travailleurs, l’exacerbation de la pauvreté et de la misère. A cela il faut ajouter l’absence d’un contrôle démocratique et transparent sur les ressources stratégiques du Mali notamment l’or, l’introduction forcée des OGM dans l’agriculture, l’application programmée des Accords de Partenariat Economique entre l’Union Européenne et les Pays ACP, l’introduction de nouveaux accords sur l’immigration. Ces nouveaux accords sur l’immigration transforment le Mali comme ceux des autres pays voisins et du pourtour méditerranéen en simple gendarme chargé d’appliquer avec zèle des mesures d’expulsion arbitraires et illégales des pays de l’Union Européenne en violation flagrante de toutes les conventions internationales relatives aux droits humains et à la libre circulation des personnes et des biens.
Les participants au Forum des Peuples exigent une fois de plus :
– L’annulation totale et inconditionnelle de la dette extérieure des Pays du Tiers-monde qui s’élève selon le rapport 2007 de la Banque Mondiale à 2800 milliards de dollar.
– La suppression du Fond Monétaire international et de la Banque Mondiale instruments de promotion et de renforcement de l’idéologie néolibérale et leur remplacement par la Banque du Sud qui regroupera tous les pays en voie de développement et les pays émergents afin de poser les bases d’un développement durable fondé sur des relations économiques complémentaires et justes entre les Etats.
– La transparence et le contrôle des flux financiers par des taxes globales et la restitution des fonds détournés par les multinationales occidentales et les régimes corrompus.
– La suppression des subventions agricoles aux exportations vers les pays du sud et la reconnaissance du droit de ces pays à l’autosuffisance et à la sécurité alimentaire.
– La suppression des visas de court séjour, de toutes les entraves posées à la sortie d’un territoire, et la justification détaillée et contrôlée de refus de visas d’établissement avec une stricte symétrie des conditions africaines et européennes de délivrance de ce type de visas.
– La fermeture de tous les lieux d’enfermement et autres dispositifs de blocage des personnes aux frontières.
– L’abolition de toutes les mesures faisant obstacle au regroupement familial
– La régularisation totale et inconditionnelle de tous les sans-papiers en France et dans les autres pays de l’espace Schengen.
Les participants au Forum des peuples recommandent :
– La création d’une banque agricole autogérée par les paysans
– La diversification du matériel agricole selon les zones agro écologiques
– Une réforme des titres de propriété foncière
– L’encouragement de l’utilisation de l’engrais organique abandonné au profit des engrais chimiques.
– L’encouragement de la consommation des produits locaux
– La protection de nos produits agricoles contre la concurrence internationale
– Le rejet systématique des APE et des OGM
– L’ouverture d’un débât national sur la loi d’orientation agricole en dehors des structures institutionnelles avec l’implication du Conseil supérieur de l’agriculture.
Fait à Sikasso le 07 juin 2007
Les Participants du Forum
* Pour lire la : Déclaration du Forum des Peuples 2007
date de mise en ligne : 19 juin 2007