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FR3 - L’Art de Ramper

Publie le vendredi 4 juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

en ces périodes troubles, un peu de bonne littérature ne fait pas de mal au contraire elle fait du bien

Aujourd’hui le baron Paul Henri Dietrich d’Holbach

avec Essai sur l’art de ramper à l’usage des courtisans écrit en 1764

A télécharger ici

http://depositfiles.com/files/6384530

Cet essai s’adresse donc aujourd’hui à FR3 et à ses dirigeants, concernant bien sûr le non évènement avec le site Rue89

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article68532

Images "OFF" de Sarkozy FR3 menace RUE89 de procès (video)

Quelques extraits de l’essai :

quoi qu’il en soit, c’est pour ces animaux si rares que les nations paraissent faites ; la providence les destine à leurs menus plaisirs ;
le souverain lui-même n’est que leur homme d’affaires ; quand il fait son devoir,
il n’a d’autre emploi que de songer à contenter leurs besoins, à satisfaire leurs fantaisies ;
trop heureux de travailler pour ces hommes nécessaires dont l’état ne peut se passer

ce n’est que pour leur intérêt qu’un monarque doit lever des impôts, faire la paix ou la guerre,
imaginer mille inventions ingénieuses pour tourmenter et soutirer ses peuples

en échange de ces soins les courtisans reconnaissans payent le monarque en complaisances, en assiduités, en flatteries, en bassesses,
et le talent de troquer contre des grâces ces importantes marchandises est celui qui sans doute est le plus utile à la cour

...
un bon courtisan ne doit jamais avoir d’avis, il ne doit avoir que celui de son maître ou du ministre,
et sa sagacité doit toujours le lui faire pressentir ;
ce qui suppose une expérience consommée et une connaissance profonde du coeur humain

un bon courtisan ne doit jamais avoir raison, il ne lui est point permis d’avoir plus d’esprit que son maître
ou que le distributeur de ses grâces, il doit bien savoir que le souverain et l’homme en place ne peuvent jamais se tromper

...
un véritable courtisan est tenu comme Arlequin d’être l’ami de tout le monde, mais sans avoir la faiblesse de s’attacher à personne ;
obligé même de triompher de l’amitié, de la sincérité, ce n’est jamais qu’à l’homme en place que son attachement doit cesser aussitôt que le pouvoir cesse

il est indispensable de détester sur-le-champ quiconque a déplu au maître ou au favori en crédit

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