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Face à l’extrême droite, quelles ripostes antifascistes ?

par Alternative Libertaire Moselle

Publie le dimanche 8 juin 2014 par Alternative Libertaire Moselle - Open-Publishing
13 commentaires

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Messages

  • Le seul remède serait qu’un parti de gouvernement mène une politique anticapitaliste ;et comme ça n’arrivera jamais,le FHaine continuera à progresser.Il arrivera au pouvoir,c’est juste une question d’années.Peut être rejouera t on la guerre de 39-45 avec cette fois la france frontiste dans le rôle de l’allemagne nazie ?

    • La bourgeoisie met un régime fasciste au pouvoir quand le "danger" communiste est réel (Allemagne nazie, Italie de Mussolini, Espagne franquiste, Chili de Pinochet, Argentine des colonels, Grèce des colonels aussi).

      Malheureusement, le "danger" communiste en France et en Europe aujourd’hui parait bien loin et la Bourgeoisie préfère continuer à s’enrichir en exacerbant les disparités plutôt que de prendre le risque de transformer son marché en théâtre de guignol. Tout rentrera dans l’ordre aux prochaines élections.

    • Oui mais tente-t-on quand même l’option communiste malgré le danger fasciste dont semblerait nous menacer systématiquement la bourgeoisie ou bien, laisse-t-on couler définitivement ?
      Déjà travailler à la construction d’une vrai parti communiste serait une bonne avancée. Qu’en pensent nos camarades anarchistes ?

    • Le communisme n’est pas une "option" pour gérer les intérêts de la bourgeoisie capitaliste comme le sont le libéralisme (retro ou néo), la social-démocratie, la démocratie chrétienne, le gaullisme planificateur ou le fascisme aventureux !

      Il ne s’instaure pas par des élections comme certains théoriciens français ont essayé de nous le faire croire (passage au socialisme par la voie pacifique, programme commun, union de la gauche...), mais par la révolution, action violente qui met au pouvoir une autre classe sociale que celle qui le détenait jusque là.

      Pour ça, il ne suffit pas de savoir ce qu’en pensent nos camarades anarchistes.
      Il faut un réel rapport de force, une organisation puissante et une logistique, ce qui était le cas pour les FTP et le PCF en 1945 !

      Qu’en est-il aujourd’hui ?

    • Quand j’écris "option", il ne s’agit évidemment pas d’une option dans le système bourgeois mais de la seule alternative réelle au capitalisme, donc je ne pense pas également à une arrivée par les voies électorales.
      Pour ce qui est des anarchistes, on peut en penser ce qu’on veut mais dans le cadre d’une révolution ils seront partie prenante et donc incontournables quant à la suite. Il faudra, entre autre, leur faire accepter la nécessité d’une dictature du prolétariat sur la bourgeoisie et donc accepter un appareil d’état spécial pour appliquer cette dictature jusqu’à en finir avec elle et un danger de retour (Ndr :je fais court mais cela mériterait un développement et plusieurs articles dans BC).

    • La bourgeoisie met un régime fasciste au pouvoir quand le "danger" communiste est réel (Allemagne nazie, Italie de Mussolini, Espagne franquiste, Chili de Pinochet, Argentine des colonels, Grèce des colonels aussi).

      je ne pense pas que l’avénement du fascisme soit aussi mécanique et soit la réponse à un "ordre" d"une classe.

      C’est la dégradation énorme des conditions de vie,un chomage de masse,avec une idéologie distillée continuellement par les partis fascistes qui amènent une grande partie des masses à "choisir" le fascisme.

      Comme la réponse front populaire est non une réponse déléguidée mécaniquement par notre classe en danger .
      C’est assez complexe mais voir une main d’une classe qui érigerait le fascisme comme un coup de baguette magique ,apres un choix dans certaines conditions politiques mécanisme les rapports sociaux .
      1936 c ’est la France ,l’Espagne,et aussi berlin ,c ’est à dire trois réponses différentes pour une quasi même situation politicoéconomique.
      alors ?chaque bourgeoisie à choisi la sienne ?
      je ne crois pas.l’histoire n ’est pas rationnelle ,et surtout le matérialisme historique n’est pas une science .

    • "je ne pense pas que l’avénement du fascisme soit aussi mécanique et soit la réponse à un "ordre" d"une classe."

      Un ordre, non !

      Mais une manipulation, un financement, une infiltration, oui.
      La mondialisation n’existait pas dans les années 30, et chaque nation avait sa bourgeoisie, oui, avec des idéologies nuancées, issues le plus souvent de la religion dominante dans le pays.

    • ""Un ordre, non !""

      diogéne j’ai mis des guillemets à "ordre" justement pour relativiser le caractére contraignant que le mot contient.
      Mais c ’est bien un refus de cette idéologie du" la bourgeoisie met en place le fascisme" que je maintiens.
      Non la classe possédante ne met rien en place ,elle a plusieurs options et c’est une pluie de facteursqui vont orienter la réalite politique.

      une volonté politique ne conduit pas au fascisme,car toute les bourgeoisies ont des courants qui s’en réclament et seuls quelques pays posséderent cette forme de capitalisme.

    • Le fait que toutes les bourgeoisies n’optent pas pour la solution fasciste ne signifie que que tous le fascismes ne sont pas issus d’une partie de la bourgeoisie.

      Je n’ai rien dit d’autre.
      Je ne vois pas ù vous voulez en venir,
      et je n’ai pas envie de continuer à ergoter.

    • Apparement je ne suis pas compris.
      je veux en venir au fait que NON la bourgeoisie ne "fait "pas un choix quel qu’il soit,les facteurs sont si nombreux que la victoire du fascime en Italie,n’est pas plus un choix que le front popu en France l’est d’un choix de notre classe.
      Tous les fascismes sont une réponse d’une partie de la bourgeosie puisque c ’est une option possible ,mais ce n’est pas parceque ce choix est victorieux.

      tout comme notre classe en Espagne put" faire le choix" du fronte popular,en France aussi et meme en Italie mais que la victoire des uns et la défaite des autres ne signifie pas que les vaincus serait dus au choix fasciste des bourgeoisie et que les vainqueurs (France) le seraient parceque la bourgeoisie français n’aurait pas fait ce choix.
      Dire qu’une classe choisit c ’est rendre unique et homogéne cette classe ce qui est toujours faux.
      et surtout que les faits historiques ne seraient dus qu’à une action unilatérale de la bourgeoisie.

    • C’est un racourci ou une image, comme on peut lire dans des ouvrages très sérieux que les plantes ont une stratégie ou que les insectes pratiquent un mimétisme de camouflage. Il ne faut pas prendre à la lettre tout ce qui est écrit. Parfois, des détours sont intéressants.
      On sait bien que les arbres ne font pas de réunions d’état-major pour décider de leur développement et que les sauterelles ne vont pas acheter une tenue paramilitaire pour se confondre avec l’herbe.
      Mais pour comprendre les phénomènes observés, ils est pratique de procéder de cette façon.
      En ce qui concerne les choix de la bourgeoisie, je n’ai jamais pensé que les méchants faisaient des réunions secrètes (quoi que ?...) et décidaient un plan cynique. Ca fonctionne plutôt comme une fourmilière, mais le résultat est là.

      Tout se passe comme si...

    • C’est un racourci ou une image, comme on peut lire dans des ouvrages très sérieux que les plantes ont une stratégie ou que les insectes pratiquent un mimétisme de camouflage. Il ne faut pas prendre à la lettre tout ce qui est écrit. Parfois, des détours sont intéressants.

      Alors là on se comprend,surtout que beaucoup de scientifiques refusent justement d’employer ce terme de" stratégie "à propos de l’évolution car ce mot induit en erreur sur le mécanisme réel de l’évolution.
      Et j’évite aussi cette image de la bourgeoisie "choisissant" le fascisme pour résoudre ses crises.

    • Non la bourgeoisie ne choisi pas le fascisme, mais le laisse suffisamment se
      développer pour au cas ou ! il puisse en dernier ressort assurer son hégémonie .
      lLe fascisme est après le libéralisme et la social démocratie le 3 eme fer au
      feux du grand capital .
      cC’est en ce sens que pour l’instant le FN n’est qu’un épouvantail , il deviendra vraiment dangereux quand la bourgeoisie sera suffisamment menacer par le prolétariat et ses alliés.

      cordialement