Accueil > Faut-il croire les sondages ?
Tout le monde les guette et tout le monde dit s’en méfier
Mais quand on annonce que Bayrou talonne Royal et que de ce fait la droite et l’extrême droite sont très nettement majoritaires pour l’instant, tout le monde sans exception le croit, alors que seuls les sondages peuvent le savoir.
Menés scientifiquement les sondages sont fiables, on le vérifie chaque soir d’élections quand sur la base de tout premiers dépouillements on peut annoncer à quelques dixièmes près les résultats définitifs.
L’Humanité recourt fréquemment aux sondages pour informer ses lecteurs
Cela dit trois remarques peuvent être faites :
1°)Les sondages peuvent être manipulés, puisqu’ils sont un moyen si important d’ influer sur le comportement des électeurs.
Il faut rappeler que par exemple l’IFOP appartient à 52% à Mme PARISOT patronne du MEDEF
Qu’IPSOS a pour actionnaire majoritaire à 44% BOLLORE grand patron industriel
2°) Même menés sérieusement les sondages sont de moins ne moins fiables quand il concernent des catégories d’électeurs relativement moins nombreuses.
Le système des quotas fait que quand vous interrogez 1000 personnes, la proportion d’électeurs des « PETITS CANDIDATS » est très réduite. Or il faut trouver parmi eux : des hommes et des femmes de tel catégorie d’âge, de telle profession, de tel type d’habitat, de tel type de famille etc…
Ce qui fait qu’au bout du compte vous interrogez 1 seul communiste de plus de 65 ans ou un seul LCR qui habite la campagne, ou une seule femme L.O. mère de famille de 30 ans. Et en tirez des conclusions générales.
La méthode, valable pour les candidats dits importants n’a plus de sens pour les autres.
Il est impossible de savoir, dans ces conditions, si Marie George BUFFET RECUEILLE 2% ou 5 % ou 7 % .
Or le fait que MGB puisse doubler le score précédent de R. Hue est très important pour la mobilisation des antilibéraux et pour la suite
Un PCF en nets progrès serait décisif. Les médias ont tout intérêt à le cacher
3° Même les sondages reconnaissent qu’il existe un grand nombre d’indécis. La mobilisation reste donc capitale
Moralité : Rejeter les sondages comme sans aucune valeur n’est pas crédible
Leur accorder toute confiance est tout aussi stupide.
Ils comportent notamment des marges d’erreurs importantes surtout pour certaines formations
Ils ne sont jamais innocents et servent aux médias à manipuler l’électorat .
C.L.
Messages
1. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 17:20
merci pour ces précisions. en effet, même si nous pensons savoir que les sondages nous manipulent, nous n’en savons pas forcément le pourquoi et le comment. lors des discussions que nous pouvons avoir avec des indécis, cela aide d’avoir des éléments aussi pertinents.
2. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 17:59
Plusieurs méthodes utilisées pour les sondages d’opinions politiques et par les médias suscitent des critiques
La place des sondages dans la campagne présidentielle de 2007 relance les débats sur leur pertinence et les propositions pour mieux encadrer leur publication.
Des politologues s’interrogent sur le sens des "intentions de vote", à un moment où les affiliations politiques sont floues, où le nombre de candidats est élevé et à plusieurs semaines du vote
Davantage que lors des scrutins précédents, les enquêtes d’opinion influent en 2007 sur la campagne, soulignent les politologues. Ils ont notamment, fait nouveau disent-ils, favorisé l’investiture par les militants PS de Ségolène Royal, créditée des meilleures chances de victoire par les instituts.
Ils placent à ce jour Nicolas Sarkozy en position de favori de l’élection. Une trentaine d’enquêtes publiées cette année le voient le plus souvent en tête au premier tour et quasiment toujours vainqueur au second.
Mais certains politologues notent le nombre élevé d’indécis (de l’ordre de 50%) et rappellent qu’Edouard Balladur en 1995, puis Lionel Jospin à un moindre titre en 2002 furent placés dans une position semblable en février avant d’être battus au premier tour.
"Ce que recueille les sondeurs, à ce stade, ce n’est pas une intention de vote, ce n’est pas une popularité, c’est une disposition générale", explique Elisabeth Dupoirier, directrice de recherche au Centre de recherche sur la vie politique (Cevipof).
Des politologues critiquent les méthodes des sondages et leur présentation dans les médias. Source des études politiques, le sondage en est devenu l’objet, notamment après le 21 avril 2002 qui avait vu Jean-Marie Le Pen prendre à défaut tous les instituts en accédant au second tour de la présidentielle.
Certains politologues suggèrent l’amélioration du dispositif imposé par la loi du 19 juillet 1977, qui a instauré quelques obligations légales des médias ainsi que la commission des sondages, instance de régulation sans pouvoir coercitif.
Parmi les premières mesures proposées, figure l’extension des mentions légales obligatoires dans les médias aux taux de non-réponses et aux proportions d’indécis ou d’hésitants. Le chercheur Bruno Cautrès propose dans les travaux du Cevipof d’indiquer systématiquement les "fourchettes", plus crédibles que des chiffres fixes
Les méthodes de sondage critiquées
La taille de l’échantillon :
Pour la population française, un échantillon de 1.000 personnes est considéré comme le seuil minimal pour des résultats probants. Il descend pourtant en dessous de 900 dans beaucoup de sondages.
Un autre problème est la proportion de personnes refusant de répondre, qui atteint fréquemment 500, si bien que les intentions de vote (compte tenu des autres personnes déclarant ignorer pour qui elles voteront) portent sur un chiffre final de l’ordre de quelques centaines de personnes.
Elargir les échantillons et généraliser les enquêtes en "face à face" (par opposition au téléphone) pourraient, selon certains spécialistes, améliorer les résultats.
Les redressements :
Le résultat immédiat d’un sondage n’est jamais exploité en tant que tel. Il est redressé par des opérations mathématiques tenues secrètes par les instituts, qui tiennent notamment compte des votes déclarés par les personnes interrogées lors de scrutins passés.
Une fois cette première correction effectuée, l’institut se retrouve avec des fourchettes d’intentions de vote, ou avec plusieurs hypothèses. La mise au point finale est l’apanage de chaque institut, mais elle relève souvent d’un choix du spécialiste ou du directeur de cet institut, qui tranche en utilisant par exemple les réponses aux questions périphériques posées aux sondés.
La présentation :
Les médias ont obligation de publier la taille de l’échantillon, la méthode de sa constitution (quotas suivant les catégories socio-professionnelles ou aléatoire) et la date de l’enquête. Le taux de non-réponse n’est que peu fréquemment fourni. Les instituts publient souvent en revanche la proportion de personnes se déclarant certaines de rester sur la même intention de vote, peu prise en compte par les médias.
La mise en exergue par les médias et les instituts d’évolutions peu ou pas significatives - moins de deux points - et l’insistance à privilégier les sondages de second tour avant le premier, dont le résultat peut pourtant changer les données, est critiquée par certains politologues.
3. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 19:25
Si effectivement, comme vous le précisez (sans sources à l’appui...), seulement 50% des sondés (soit 500personnes) répondent, cela veut dire que la fourchette de l’estimation est de plus ou moins 4,5% (avec 95% de certitude). Cette fourchette se resserre à 3,2% pour 1000 sondés (toujours avec 95% de certitude). ( http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/cnl_static_content.asp?rubId=35 )
Une fois ces fourchettes précisées, un sondage, aussi sensible que celui sur les elections présidentielles, n’a que peu de valeur. En effet, ce cette manière on pourrait choisir celui que l’on mettra en tête du premier tour...
Je m’interroge alors : "Quel est l’intérêt des médias à ne pas prendre en compte une info si accessible...??"
Mon mot de la fin : Crise péritelle...
4. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 19:47
http://2007.tns-sofres.com/historique-election-presidentielle-1995.php
je vous invite à visiter ce lien et ensuite on en reparle si vous le voulez bien...
Alain Girard 94
1. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 21:18
Les résultats des sondages sont problématiques mais, ce qui l’est plus est leur divulgation à la radio par exemple ; ils donnent les chiffres des quatre "gros" médiatisés et disent ... "les autres reccueillent moins de 5%" !!!
Et puis, qui peut nous affirmer que les "sondés" sont sincères dans leurs réponses ... ??
Seuls les bulletins déposés dans l’urne le jour J feront foi et en attendant on a l’impresion que toutes ces enquêtes d’opinion ne sont faites que pour déboussoler un peu plus les indécis en faisant croire que le choix ne se fera qu’entre "la peste" ou le "choléra" des grosses machines politiques !!
Les sondages devraient être interdits dès le début de la campagne officielle pour laisser à tous respirer un peu d’air frais et ne pas influencer les plus "fluctuants" !!
2. Faut-il croire les sondages ? , 19 mars 2007, 21:26
reponse à 90.**.203.***
oui j’ai fait un tour sut ton lien et une chose incroyable un seul candidat à été surestimé de 7 % !
avec la même marge d’erreur les sondages de l’election de 2007 sont rapidement modifies !!!!(sans compter les 50% qui ne se prononcent pas)
eric 34