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Festive Solidaire à Orthez Pyrénées Atlantiques

Publie le dimanche 14 juin 2009 par Open-Publishing

L’an passé, après 10 ans d’absence le PCF des Pyrénées-Atlantiques organisait de nouveau une fête départementale.

Cette année la Festive Solidaire aura bien lieu comme prévu, sans attendre à nouveau 10 ans. Donc même samedi, une semaine après la fête de la musique, à Orthez dans la mythique Moutète aura lieu notre deuxième fête départementale sous cette forme.

Dans l’après-midi, toujours des stands, un espace librairie, un débat sur "Quelle politique industrielle ?" qui fera suite à nos mobilisations pour le Bassin de Lacq et les salariés de Celanese suivi d’un meeting.

Le soir un grand repas fraternel suivi du concert avec les Malpolis (toulouse) et les szgaboonistes (paris).

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Réservez dés maintenant vos places pour le repas et vos vignettes de soutien aux "Nouvelles des Pyrénées-Atlantiques" qui donnent droit au spectacle (repas 12€, concert 8€).

Pour en savoir plus, le site de la festive : http://festive-solidaire.pcf64.org/ <http://festive-solidaire.pcf64.org/>

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festive solidaire 2009

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Les Malpolis

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Un concert réussi, c’est un concert qui offre plus qu’un CD debout.

On rit déjà grassement à l’écoute des albums des Malpolis, que peuvent-ils offrir de plus ? Dès que les trois musiciens se présentent, on note chez eux une évidente volonté de se démarquer des chanteurs à pull qui dominent la nouvelle scène française. Ils ont des tenues de scène, des vraies : un complet noir et une cravate rouge à poids blancs du meilleur effet.

Le trio se complète à merveille : Piérick, le chanteur principal, digne héritier de Woody Guthrie, tente de rester sérieux quand le bassiste Stéphane, remarquable dans son rôle de grand nigaud, multiplie les interventions décalées, n’hésitant pas à se servir d’accessoires pour montrer, par exemple, que le pétrole, c’est vraiment pas appétissant.

Parce que oui, le but est avant tout de dénoncer un tas de choses agaçantes. Conter le régionaliste-chauvin, la vache folle, le tout sécuritaire, les rues piétonnes, et même les militants en apuyant là ou ça fait mail : voilà l’art des Malpolis.

L’Humour au service de l’Engagement… Derrière eux, Dédé, le batteur, évoque Harpo Marx par ses mèches blondes et bouclées, son mutisme candide et les instruments de toute sorte qu’il sort de ses poches.

Un public lui aussi égratigné, parfois, mais à moins d’avoir le sens de l’humour d’un Directeur des Ressources Humaines, on rigole bien plus qu’on ne se vexe. Après avoir vu les Malpolis, tout le reste semble gnan-gnan, lisse et trop sérieux. Mais le pire, c’est qu’ils ont réussi à nous convaincre qu’ils avaient toujours raison.

Les Malpolis nous font en plus le beau cadeau de sortir leur nouvel album pour la festive.

(crédit : Julien Demets)

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Les Szgaboonistes : Guerre d’Espagne

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On le sait depuis leur premier album, les Szgaboonistes sont des p’tits gars engagés pour qui lutte des classes, révolution, et combat politique ne sont pas de vaines notions d’arrière garde mais plutôt une manière de vivre et d’envisager un monde meilleur.

Avec Guerre d’Espagne, leur troisième disque le ton est donné : rendre un hommage appuyé aux courageux défenseurs de la Republica de 36 en lutte contre le régime fasciste. L’album est d’ailleurs parrainé par les Amis des Combattants en Espagne Républicaine et a reçu le soutient la résistante Lise London qui intervient sur le disque.

C’est avec beaucoup de sincérité et d’authenticité que le Szgab va nous conter cette histoire, ou plutôt ces histoires puisqu’ici la grande et les petites se confondent. Au travers de ses chansons très réussies, tous les grands thèmes de l’épopée de 36 y passent : le courage des brigadistes antifascistes (Guerre d’Espagne, Le feu), la touchante camaraderie et la grande fraternité humaine (Les blousons, Loin de l’oued), les batailles héroïques (No pasaran), l’’insouciance et l’esprit léger du front populaire (Luna Park), mais aussi la douleur de la séparation (La lettre) et l’horreur de l’emprisonnement, de la torture et des exécutions (le très poignant Jugement dernier).

En revanche, les Szgaboonistes n’ont pas perdu leur humour : ne ratez pas l’hilarante et véritable histoire imaginaire des Ray Ban.

Du point de vue musique, on ne change pas les Szgaboonistes : un accordéon rappelant le musette de Jo privat, des guitares électriques et une énergie punk/rock qui invoque les Clash et qui colle parfaitement à l’esprit révolutionnaire de l’album. Entre rock et java, les Szgaboonistes semblent avoir finalement trouver un style assez unique qui avec Guerre d’Espagne trouve sa plus belle expression. (crédit : _Django station_ <http://www.djangostation.com/> )

Viva la Republica... y no pasaran !