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Fête de l’Humanité : trois jours de débats non-stop
Publie le vendredi 31 août 2007 par Open-PublishingLe stand du Conseil national du Parti communiste s’inscrit au coeur de la riposte à la droite et de la réflexion à gauche qui marquera le rendez-vous de la Fête de l’Humanité.
« On veut ouvrir en grand le débat du congrès. » Joëlle Gréder, présidente du Conseil national du PCF, présente ainsi le programme du stand de la direction du Parti communiste à la Fête de l’Humanité. Les quatre rencontres débats qui sont programmées sur le stand du « CN » participent à cet objectif. « Il faut entrer dans le vif du sujet, précise Joëlle Gréder. Aller sur le fond des questions. » Dans la conversation avec la dirigeante communiste, revient sans cesse cette préoccupation. « Traiter les questions », « travailler les arguments », « débattre du fond », « pousser les questionnements », « travailler les réponses ». Si on l’en croit, la direction du PCF n’est pas disposée à en rester à l’écume des choses. « On veut être utile, comprendre ce qui se passe et ce qui s’est passé, travailler des réponses. » Être utile d’abord pour combattre Nicolas Sarkozy, passer à la contre-offensive. Le premier débat programmé sur le stand, samedi, dans la matinée, aura pour sujet la stratégie, le projet de la droite. Comment a-t-elle forgé sa victoire, sur quels ressorts ? Comment a-t-elle imposé ses thèmes, ses réponses ? Quelle politique, quel projet de société derrière les recettes de Sarkozy ? « Il nous faut pousser ces réflexions si on veut construire une riposte populaire à la hauteur », note Joëlle Gréder.
Le communisme, est-ce une réponse pertinente dans le cadre du capitalisme mondialisé ? Ce sera le deuxième grand thème des débats animés par la direction du PCF. « Nous voulons donner à cette réflexion une dimension internationale », précise la présidente du CN. Les réponses qui se cherchent et les formules qui s’expérimentent en Amérique latine, en Europe ou en Asie auront leur place au travers de représentants de la gauche de ces continents.
Dans le contexte français, c’est la question de la place du monde du travail, des forces sociales, dans le rassemblement pour transformer la - société, que les dirigeants - communistes ont choisi de traiter. Les syndicalistes ont-ils un rôle à jouer dans la construction d’un projet politique nouveau et lequel ? La réflexion sera engagée avec eux.
Les débats resteront branchés sur l’actualité et samedi après-midi, avec Francis Wurtz et des représentants de la gauche européenne, on débattra du contenu du traité européen proposé par Nicolas Sarkozy, de la bataille pour imposer un référendum.
Au-delà des rencontres organisées sur ces thèmes, le stand du Conseil national sera le lieu permanent de rencontre entre les dirigeants du PCF et le public de la Fête. Les responsables communistes se relaieront pour dialoguer avec les participants, recueillir les avis, échanger les arguments.