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Fin de conflit RUC

Publie le mardi 16 novembre 2004 par Open-Publishing
2 commentaires

On apprend dans l’article ci-dessous que 9 salariés de RUC sur 11 ont repris le travail en obtenant selon la CGT "tout" (ah la belle propagande de la CGT) ! Et les 2 restants, ils sont où, ils font quoi ? La CGT ne le dit pas...

LE PARISIEN
Les grévistes du Café Ruc reprennent le travail

RETOUR aux fourneaux. Neuf des onze cuisiniers du Café Ruc (I e r ), qui avaient cessé le travail le 13 octobre dernier, ont signé dimanche soir un protocole d’accord avec leur direction. Ils devraient reprendre le travail dès ce matin après quasiment un mois de grève.
Ils dénonçaient des pratiques en cuisine bien loin du faste supposé de leur très sélect établissement de la rue Saint-Honoré : absence de pause déjeuner, pressions de la direction, non-paiement des heures supplémentaires et... entorses aux normes d’hygiène et de sécurité. Après plusieurs rencontres avec la direction du Café Ruc (qui dépend du groupe Costes gestionnaire d’une trentaine de restaurants de luxe dans la capitale), les grévistes soutenus par la CGT Commerce ont obtenu satisfaction à la plupart de leurs revendications. Les heures non payées seront notamment compensées par des primes de rattrapage allant de 300... à 3 000 € selon les cas. " La direction a également accepté la tenue d’élections professionnelles le 21 décembre prochain ", se félicite Stéphane Fustec, négociateur CGT. La direction du café, injoignable hier, a profité du conflit social pour réaliser des travaux de remise aux normes des cuisines. L’établissement totalement fermé au public depuis le 2 novembre rouvrira normalement aujourd’hui.
B.H.
Le Parisien , mardi 16 novembre 2004

Messages

  • Super ! On attend avec impatience l’article dans l’HUMA qui nous dira que grâce à la CGT, on leur a déroulé le tapis rouge...

  • Ca y est on sait où sont passés les deux grévistes qui manquent à l’appel. Ils ont été licenciés. Grande victoire pour la CGT qui proclame par ailleurs qu’ils avaient été licenciés pour des motifs fantaisistes. Alors pourquoi leurs licenciements n’ont pas été annulés dans l’accord ? Tout le reste ne sont que des promesses. On sait ce que valent les promesses dans la bouche d’un patron.